Catégorie : Événement

Les juifs, l’angle mort de l’antiracisme ?

Le 19 mars 2023 à 17h, l’Union des Etudiants Juifs de Belgique, le MerKaz et le Musée Juif de Belgique auront le plaisir de recevoir la sociologue Illana Weizman à l’occasion de la publication de son dernier ouvrage “Des blancs comme les autres ?” traitant de l’angle mort que représente la lutte contre l’antisémitisme au sein les milieux antiracistes.

Un panel d’intervenants issus du monde associatif juif et du monde associatif antiraciste suivra la présentation d’IIlana Weizman afin d‘échanger avec elle à partir de son ouvrage. Nous publierons leurs noms sur l’évènement dans les prochains jours.

C’est un fait, dans les communautés juives actuelles domine le sentiment que la lutte contre l’antisémitisme est la grande oubliée des luttes antiracistes. La solitude à laquelle font trop souvent face les acteurs de la lutte contre l’antisémitisme ou, tout simplement, la fréquente absence de compréhension du phénomène antisémite dans les millieux antiracistes sont autant d’éléments qui renforcent ce sentiment.

Face à ce constat, les interventants et le public échangeront autour de plusieurs grandes questions : pourquoi l’antisémitisme est-il mis en marge des luttes antiracistes ? Comment réhabiliter la lutte contre l’antisémitisme et l’inscription de ce combat dans la lutte antiraciste ? Comment renouer la collaboration entre les associations militantes et les communautés juives ? 

La conférence se tiendra en français.

Déroulé de l’événement : 

Ouverture des portes17h
Début de la conférence par une intervention d’Illana Weizman17h30-18h
Panel de discussion 18h-19h15
Conclusion 19h15-19h30

Le Musée Juif de Belgique vous propose de rencontrer Jo Struyven, le photographe de l’exposition « 236-Land(es)capes fron the 20th convoy » à travers une visite guidée singulière !

L’exposition « 236-Land(es)capes from the 20th convoy » propose un regard artistique sur un épisode exceptionnel de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Le 19 avril 1943, le 20e convoi quittait le camp de transit de Malines pour déporter 1 631 Juifs vers Auschwitz. Grâce à des actions de résistance menées à la fois depuis l’intérieur et l’extérieur des wagons, 236 de ces déportés parvenaient à sauter du train qui les destinait à l’extermination.

Revenant sur cet acte de rébellion unique dans l’Europe occidentale sous administration nazie, le photographe Jo Struyven (°Sint-Truiden, 1961) nous donne à voir les paysages qui ont servi de cadre à cette histoire méconnue. Dressant un « mémorial » contemporain, ces photographies sont une réponse à l’indifférence qui caractérise aujourd’hui ces paysages dépouillés, où n’apparaît nulle présence humaine, et qui furent pourtant chargés d’(in)humanité.

Placées en dialogue avec ces photographies, deux peintures de Luc Tuymans (°Mortsel, 1958) évoquent la destruction des Juifs et des Roms d’Europe. De manière réitérée, l’œuvre de Tuymans explore la relation qu’entretiennent les individus avec l’Histoire et les confronte à leur capacité à l’ignorer. La persécution durant la Seconde Guerre mondiale s’érige, à partir de la fin des années 1970, en thématique de sa peinture.

« Écrire un poème après Auschwitz est barbare ». Tel est le constat qu’émettait, en 1949, le philosophe allemand Theodor W. Adorno. À travers deux perspectives issues des arts visuels, c’est cette question de l’(im)possibilité de l’art après la Shoah que pose cette exposition.

Organisée en partenariat avec la Fondation Auschwitz, cette exposition sera accompagnée d’un ouvrage-catalogue (sortie de presse le 19 avril 2023), ainsi que d’un espace pédagogique qui présentera les témoignages d’évadés du 20e convoi de déportation.

Information pratique :

Visite guidée en FR/NL

à partir de 15h

prix de la visite guidée gratuite

Exposition payante : 10 euros

Rencontre avec Manuela Cadelli le 8 décembre 2022 à 19h30

Pour célébrer la Journée mondiale des droits de l’Homme, le Musée Juif de Belgique a l’immense plaisir de vous inviter à une rencontre avec Manuela Cadelli, Juge au Tribunal de première instance de Namur et présidente de l’ASBL Justice for Rule of Law. Elle a présidé l’Association Syndicale des Magistrats entre 2013 et 2019. Elle est l’autrice de « Radicaliser la justice. projet pour la démocratie  » (Samsa 2018) et de « La légitimité des élus et l’honneur des juges  » (Samsa 2022).

Dans ce dernier ouvrage, Manuela Cadelli démontre comment la Shoah et les exactions du nazisme ont justifié, à partir de la Libération, une refondation à la fois démocratique et civilisationnelle qui a totalement redéfini l’équilibre des institutions et la compréhension des légitimités respectives des pouvoirs élus et de la justice étatique et internationale. 

Elle procède à une analyse historique des relations entre les pouvoirs politiques et la justice étatique en France, en Allemagne et en Belgique, analyse qu’elle fait débuter à la Révolution française et qu’elle complète par une approche philosophique et politique essentiellement à partir de l’enseignement d’Emmanuel Kant et d’Hannah Arendt. Ceci l’amène in fine à poser le constat de la troublante similitude qui marque nos années 1920 et la séquence du début du XXe siècle qui a rendu possible le nazisme et la Shoah.  

Manuela Cadelli invite en conclusion les acteurs de justice à urgemment et véritablement entrer en « militance », à la fois dans l’espace public et dans les palais de justice, aux côtés des démocrates soucieux de voir respecter et restaurer les principes et valeurs de la refondation démocratique conçue et instaurée après 1945. Elle les enjoint à oser s’approprier la séquence de la Shoah pour la confronter aux agitateurs de division et de haine qui occupent les débats actuels.

La modération des débats sera assurée par Sarah Halfin.

informations pratiques :

19h Accueil du public

19h30 Début de l’entretien

20h45 Fin

Le 22 octobre, Museum Night Fever fait leur fête à 34 musées bruxellois !

Pour cette nuit des musées tout sauf raisonnable, c’est carte blanche à de jeunes artistes en tous genres.

De 19h à 1h, expositions revisitées, performances, installations, musique live, DJ sets, visites guidées et autres animations fulgurantes vous abandonnent à vos pulsions artistiques.

Le Musée Juif de Belgique sert d’inspiration aux talents de l’Institut de Rythmique Jaques-Dalcroze pour une performance originale de danse, chant et percussions. 

Anna Schlooz explore de son côté l’objectification des corps féminins et homosexuels dans la performance « Bodyodyody », qui combine présence physique et numérique.

Deux expositions servent de décor à ces performances : « Arié Mandelbaum », une première rétrospective bruxelloise dédiée à la production du peintre depuis la fin des années 50 ; et « Why do you stand at the door? » Un projet de l’artiste ukrainien Nikolay Karabinovych mêlant vidéo, son, textes et installation en dialogue avec des objets de la collection et publications de la bibliothèque yiddish du musée.

Pour une première fois, nous montrons les coulisses de l’exposition ! Ce sera l’occasion de rencontrer certains étudiants ayant collaboré à la réalisation des fresques monumentales de l’artiste Sol LeWitt.

Le jeudi 5 mai de 17h à 22h, les Nocturnes au Musée Juif de Belgique vous mettent des petites étoiles dans les yeux.

Aiguisez votre regard grâce à nos standing guides qui vous feront découvrir le processus de réalisation des Wall Drawings de l’exposition « Sol LeWitt. Wall Drawings, Works on Paper, Structures (1968-2002)« .

À travers une sélection unique de Wall Drawings (dessins muraux), d’œuvres sur papier, de gouaches, de structures et d’archives datant des années 1960 aux années 2000, cette exposition vise à mettre en lumière la diversité et l’unité dans la production prolifique de Sol LeWitt. Elle présente une double « première » : une exploration de son héritage juif et une enquête sur ses liens avec la Belgique.

La frontière entre réalité et fiction est souvent floue. Les institutions démocratiques sont sous pression. Dans ce contexte, le temps fait défaut alors qu’il serait essentiel de privilégier un travail de réflexion et d’action. Ces préoccupations semblent être contemporaines, mais il y a plus de 50 ans, Hannah Arendt écrivait déjà abondamment sur le danger de ces processus. Aujourd’hui, les idées d’Arendt ont encore gagné en importance, voilà pourquoi nous organisons cette série de conférences avec d’éminents experts de la pensée de cette grande philosophe. A travers ce cycle, nous nous concentrerons sur un thème à la fois actuel et intemporel, et, osons-le dire, arendtien: l’identité. Qu’est-ce que l’identité ? En quoi est-elle si importante ? Au cours de ces conférences, à travers échanges et conversations, le travail et la vision d’Arendt seront analysés et étudiés. Nous verrons comment intégrer sa pensée dans notre réalité actuelle et essayer ainsi de mieux comprendre le concept d’identité, et la réflexion qui l’entoure. 


Hannah Arendt Lecture 3

Faisons un zoom arrière. Aujourd’hui, plus que jamais, l’identité est un sujet brûlant. Nous réagissons immanquablement de manière très défensive lorsque notre identité est questionnée ou mise à l’épreuve. Comment se fait-il que l’identité soit sans cesse au nœud des débats ? Quels sont les ressorts des questions qu’elle soulève? Et la réflexion sur l’identité conduit-elle automatiquement à la radicalisation ?

Intervenants : Paul Scheffer (N) et Nathalie Heinich (F)
Modération : Tinneke Beeckman (N/F)


Informations pratiques

Date et heure : Mardi 3 mai 2022 de 19h00 à 20h30, suivi d’une réception.

Lieu : Musée juif de Belgique, Rue des Minimes 21, 1000 Bruxelles
Tramways : 92, 8 – Bus : 27, 48, 95 – Métro : Louise – Train : Bruxelles-Central

Entrée : 10 euros, gratuit pour les étudiants et les personnes à faibles revenus.

Langue : Les intervenants s’expriment dans leur langue maternelle. La conversation alterne entre le néerlandais et le français. Il n’y a pas d’interprétation simultanée.

La frontière entre réalité et fiction est souvent floue. Les institutions démocratiques sont sous pression et les charges de travail grandissantes laissent peu de temps à la réflexion et à l’action. Ces préoccupations semblent contemporaines, mais il y a plus de 50 ans, Hannah Arendt écrivait déjà abondamment sur ce sujet. Aujourd’hui, les idées d’Arendt ont encore gagné en importance, voilà pourquoi nous organisons cette série de conférences avec d’éminents experts de la pensée de cette grande philosophe. A travers ce cycle, nous nous concentrerons sur un thème à la fois actuel et intemporel, et, osons-le dire, arendtien: l’identité. 


Qu’est-ce que l’identité ? En quoi est-elle si importante ? Au cours de ces conférences, à travers échanges et conversations, le travail et la vision d’Arendt seront analysés et étudiés. Nous verrons comment intégrer sa pensée dans notre réalité actuelle et essayer ainsi de mieux comprendre le concept d’identité, et la réflexion qui l’entoure.


Hannah Arendt Lecture 2

Pour Hannah Arendt, la politique signifie agir ensemble. Qui est le « nous » d’une communauté politique ? Que signifie la citoyenneté ? Quel rôle jouent les droits de l’homme et l’identité ? Et comment, selon Arendt, le changement politique s’opère-t-il ?

Intervenants : Joke Hermsen (N) + Justine Lacroix (F)
Modération : Tinneke Beeckman (N)


Informations pratiques

Date et heure : Mardi 26 avril 2022 de 19h00 à 20h30, suivi d’une réception.

Lieu : Musée juif de Belgique, Rue des Minimes 21, 1000 Bruxelles
Tramways : 92, 8 – Bus : 27, 48, 95 – Métro : Louise – Train : Bruxelles-Central

Entrée : 10 euros, gratuit pour les étudiants et les personnes à faibles revenus.

Langue : Les intervenants s’expriment dans leur langue maternelle. La conversation alterne entre le néerlandais et le français. Il n’y a pas d’interprétation simultanée.

La frontière entre réalité et fiction est souvent floue. Les institutions démocratiques sont sous pression et les charges de travail grandissantes laissent peu de temps à la réflexion et à l’action. Ces préoccupations semblent contemporaines, mais il y a plus de 50 ans, Hannah Arendt écrivait déjà abondamment sur ce sujet. Aujourd’hui, les idées d’Arendt ont encore gagné en importance, voilà pourquoi nous organisons cette série de conférences avec d’éminents experts de la pensée de cette grande philosophe. A travers ce cycle, nous nous concentrerons sur un thème à la fois actuel et intemporel, et, osons-le dire, arendtien: l’identité. 


Qu’est-ce que l’identité ? En quoi est-elle si importante ? Au cours de ces conférences, à travers échanges et conversations, le travail et la vision d’Arendt seront analysés et étudiés. Nous verrons comment intégrer sa pensée dans notre réalité actuelle et essayer ainsi de mieux comprendre le concept d’identité, et la réflexion qui l’entoure.


Hannah Arendt Lecture 1

Quel enseignement Hannah Arendt nous apporte-t-elle sur l’identité ? Comment concevait-elle son identité propre?  sa judéité ? le fait qu’elle soit femme ? mais aussi comment voyait-elle le concept au sens plus large d’identité ? 

La femme proche de Heidegger voyait sans doute l’identité différemment de celle qui fuyait les persécutions durant la guerre, ou encore de celle qui relatait le procès Eichmann à Jérusalem. Nous tenterons de faire cette distinction, de voir comment sa pensée évolue à travers les événements qui ont ponctué sa vie. 

Intervenants : Geert Van Eekert (N) et Martine Leibovici (F) 
Modération : Tinneke Beeckman (N/F)


Informations pratiques


Date et heure : Mardi 19 avril 2022 de 19h00 à 20h30, suivi d’une réception.

Lieu : Musée juif de Belgique, Rue des Minimes 21, 1000 Bruxelles
Tramways : 92, 8 – Bus : 27, 48, 95 – Métro : Louise – Train : Bruxelles-Central

Entrée : 10 euros, gratuit pour les étudiants et les personnes à faibles revenus.

Langue : Les intervenants s’expriment dans leur langue maternelle. La conversation alterne entre le néerlandais et le français. Il n’y a pas d’interprétation simultanée.

Le Service éducatif du Musée Juif de Belgique vous invite à une matinée « profs » le vendredi 22 octobre. L’idée est de découvrir, dans une ambiance agréable, le Musée Juif de Belgique ainsi que son programme et son investissement pédagogique, en vue de vous accueillir dans un futur proche avec vos élèves.

Au programme
9h – Accueil et présentation de l’équipe pédagogique du MJB
9h15 – Démocratie ou Barbarie. Des missions et projets plus que jamais d’actualité
9h30 – Visite expositions
10h30 – Présentation de nos Workshops « Let’s Meet a Jew »
11h – Pause-café
11h15 – Promenade Jews in the city


Le CREE Asbl, vous invite à une journée d’échanges autour de la thématique « Identités et migrations » le samedi 9 octobre 2021. Cette journée s’inscrit dans la prolongation d’un dossier pédagogique français/LSFB « Témoins du passé, présent en questions ».

Ce dossier se base sur le parcours de Paul Sobol (1926-2020), issu d’une famille ouvrière d’origine juive polonaise. Il a survécu à la déportation des Juifs de Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale. Son témoignage invite à travers l’Histoire passée à aborder des questions d’actualité.

Programme :

– 9h30 : Accueil au Musée Juif de Belgique
– 10h-12h : Témoignage de Régine Sluzny*
– 12h-13h : Pause midi
– 13h-14h40 : Atelier 1 Identités
– 14h50-16h10 : Atelier 2 Migrations

*Régine Sluzny est une enfant cachée. Elle témoignera sur les questions d’identités qui ont traversé son parcours.

Journée accessible en LSFB – ENTRÉE GRATUITE
Priorité aux équipes éducatives travaillant avec des jeunes sourds !

Inscriptions avant le 4 octobre 2021
https://forms.gle/ZxfxL4CBY3LZ5PRC6
Contribution volontaire pour le repas de midi.
Plus d’infos : Tél. : 02/762 57 30 – Email : marie-pierre.labrique@creeasbl.be