Catégorie : Exposition

À propos de l’exposition

L’exposition « L’ Autre, C’est Moi » organisée par le Centre de la Culture Judeo-Marocaine met en lumière la cohabitation millénaire entre communautés juive et musulmane au Maroc. Vous seront dévoilés des objets rituels et une abondante iconographie qui démontrent la convergence des deux cultures et traditions, provenant de la collection Dahan-Hirsch, la plus importante sur l’histoire et la culture des juifs du Maroc. Les visiteurs y découvrent les vues similaires, sans être forcément identiques, qui animent les deux communautés ainsi que les symboles, et leurs nuances, qui émanent des étapes de vie essentielles que sont la naissance, le passage à la vie adulte, le mariage et la mort. Les différences qui s’affirment dans l’éducation des filles et des garçons ne sont pas écartées. A travers cette histoire commune, la volonté de l’exposition est de montrer comment dans les étapes de la vie humaine, chaque communauté a eu à coeur de souligner par ses rites et ses traditions, des marques d’intégration partagées et qui se sont souvent inspirées les unes des autres.

Les minorités, la guerre, la révolution, les discriminations raciales, le travail, le plaisir, le maintien de l’ordre, la pauvreté, l’art ou encore la vie quotidienne sont au cœur du travail de ce « photographe documentaire ». Leonard Freed cherche à comprendre les raisons qui poussent les individus à faire ce qu’ils font, en s’intéressant à des moments-clés de l’histoire politique mondiale qu’il accompagne en tant que témoin engagé. Le conflit israélo-palestinien (depuis 1948), le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis (1954 – 1968), l’Allemagne à l’heure de la Guerre froide, ou encore la révolution en Roumanie (1989) : loin de choisir ses sujets au hasard, Leonard Freed entend, par ses photographies, dénoncer le monde tel qu’il est.

Venez (re)découvrir, à travers le regard singulier d’un photographe majeur du XXe siècle, les évènements qui ont marqué l’histoire contemporaine.

Cette exposition est accompagnée d’un dossier pédagogique et d’un dossier de presse.

Né en 1961 à Bruxelles, Stéphane Mandelbaum produit de façon compulsive dès l’enfance des séries de dessins, dont on retrouve l’essentiel dans cette exposition monographique construite à la manière d’un récit. À l’âge de 25 ans, il est assassiné dans de sombres circonstances par la pègre. « À force », résume l’un des meilleurs spécialistes de son œuvre, « Mandelbaum est devenu ce qu’il mettait sur le papier ».

On peut lire l’œuvre iconoclaste de Stéphane Mandelbaum comme le journal intime d’un artiste, qui, d’une part se crée en personnage romanesque, et d’autre part suit une quête d’identité porté par son héritage juif.

Pêle-mêle de destins entrelacés (il se passionne pour Pasolini, Bacon, Rimbaud), d’images projetées (l’écriture yiddish le fascine) mais aussi confrontés au réel (les braquages du milieu belge), les dessins de Mandelbaum posent un imaginaire sur le papier, et laissent cours à une large part d’aléatoire dans le processus artistique. Il en résulte un travail expressionniste et ambigu et dont se détache une forte volonté d’offenser.

Après le Centre Georges Pompidou à Paris, le Musée Juif de Belgique aura le plaisir d’accueillir cette exposition du 14 juin au 22 septembre 2019.

Crédits photos : ® Isabelle Arthuis

Art on Paper inaugure sa première Brussels Drawing Week et nous sommes fiers d’y participer!

Dès le  22 octobre, nous invitons le Art et Marges musée à prendre possession de nos espaces. Sous forme de carte blanche, Art et Marges présentera un choix de dessins sensibles d’artistes emblématiques, sélectionnés parmi les quelques 3500 pièces d’art brut et apparenté de ses collections.

© Yassir Amazine, Coll. Art et marges musée

Comment naissent les super-héros? À travers plus de deux cents oeuvres, l’exposition ‘Superheroes Never Die. Comics and Jewish Memories’ raconte comment la bande dessinée américaine s’entremêle, depuis ses débuts et jusqu’à aujourd’hui, aux tumultes de l’Histoire.

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, une génération de dessinateurs juifs américains, si soucieux de s’intégrer qu’ils dissimulent leurs patronymes aux consonances étrangères, donnent naissance aux plus célèbres super-héros : Batman, Superman, Captain America, ou Spiderman. Près d’un siècle plus tard, les super-héros restent des figures centrales de nos cultures contemporaines. Si les causes qu’ils défendent ont changé, les questions d’identité et d’intégration, déjà abordées dans les années 1930, s’y lisent encore. Parce qu’une société en crise a toujours besoin de super-héros.

Cette exposition a été produite en partenariat avec le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme Paris et le Joods Historisch Museum Amsterdam.

Le Musée Juif de Belgique présente « Horizontal Mattress », une exposition de l’artiste israélienne Aviv Szabs.

La jeune plasticienne (1992) développe ici une création inédite, dans le contexte d’un projet initié il y a trois ans à Tel Aviv. Tout part d’une vision presque banale : un matelas jauni par le temps, abandonné dans la rue au milieu des ordures. Une image qui soudainement la bouleverse et l’interpelle. Que va devenir cet objet qui a abrité l’intimité ? C’est le début d’une enquête au cœur de la matière usée et orpheline, qu’elle questionne et réhabilite jusqu’à l’obsession. Une œuvre à mi-chemin entre installation et performance, qui nous invite à penser le matelas, élément matériel de notre quotidien, comme objet organique, porteur de mémoire et de lien.