Venez (re)découvrir Hanouka, la fête des lumières, au Musée Juif de Belgique en famille le dimanche 10 décembre 2022 de 11 h à 12h30.
Alors que les parents seront guidés par le directeur des expositions, Bruno Benvindo, à travers l’exposition d’Erwin Blumenfeld, les enfants, eux, profiterons d’un atelier bricolage spécial Hanouka avec notre médiatrice culturelle !
Nous allumerons ensuite ensemble la quatrième bougie de Hanouka en vous racontant l’histoire de la révolte des Maccabim et du miracle qui se produisit dans le temple de Jérusalem au deuxième siècle avant Jésus-Christ.
11h visite guidée et atelier pour enfants – avec Barbara Cuglietta et Audrey Elbaum
12h Cérémonie allumage des bougies, chants de Hanouka
12h30 dégustation de beignets traditionnels
PAF: 12 euros / adulte, gratuit pour les enfants.
Inscription souhaitée par mail à events@mjb-jmb.org
Image : ארכיון השומר הצעיר יד יערי – Hashomer Hatzair Archives Yad Yaari
Dans le cadre des Heritage days, le Musée Juif de Belgique vous invite à découvrir l’histoire de son bâtiment et son behind the scene avec ses archives et ses collections.
Au programme :
16.09 – visites à 10h30 et 11h30 sous réservation. Envoyer un email à edu@mjb-jmb.org (groupe max 10 personnes)
17.09 – visites à 14h30 et 15h30 sous réservation. Envoyer un email à edu@mjb-jmb.org (groupe max 10 personnes)
visites guidées gratuites
Réunion des élèves de la Deutsche Schuledans la salle de fêtes située au deuxième étage, Bruxelles, ca. 1909-1910. AGR, Fonds séquestre.
…and then there was EVE est un concert performatif, incarnée par Jeanna Criscitiello, qui découle d’une pratique artistique plus large et qui explore le féminisme et l’identité. Anti-héroïne à plusieurs voix, les voix intérieures et extérieures d’EVE sont non filtrées et contradictoires et deviennent des actes de résistance vers une simplification à outrance de l’expérience humaine.
…and then there was EVE présente une collection d’héroïnes sous de multiples perspectives, grâce à des participant.es invité.es à nommer une héroïne personnelle et à identifier un objet – livre, œuvre d’art, photographie, etc. De nouvelles narrations ont été créées en mélangeant des faits concrets, des confessions intimes et la poétique de la narration. La réinvention, la métamorphose et la transmission sont des thèmes récurrents qui jouent un rôle central dans la création d’un archétype féminin à voix multiples – EVE.
Dans le cadre de l’exposition « Four Sisters » au Musée juif de Belgique, Jeanna Criscitiello présentera une sélection de ses héroïnes, avec un accent particulier sur l’héroïne Jeanne Dielman de Chantal Akerman. Une étude détaillée des gestes de la main de Jeanne Dielman, qui couvre les trois heures de l’opus, a été condensée en un fragment de sept minutes joué sur scène et accompagné d’une composition musicale originale qui est aussi répétitive et physiquement épuisante que la boucle sans fin des tâches banales qui conduisent à l’effritement catastrophique de Jeanna Dielman. La fascination de Jeanna Criscitiello pour les faits et les fictions qui deviennent des réalités tissées est à la base de cette performance.
Programme :
15h30 : ouverture des portes
16h00 – 17h00 : Visite guidée « Four Sisters » avec Yann Chateigné Tytelman
17h00 – 17h30 : Performance EVE
17h30 – 18h00 : Talk avec Jeanna Criscitiello et Barbara Cuglietta
18h00 – 19h00 : Drink
Prix : 10 euros (+ accès gratuit à l’exposition « Four Sisters »)
Jeanna Criscitiello est une artiste américaine vivant à Bruxelles, en Belgique, qui travaille avec la voix, la musique et le son, tout en explorant des compositions basées sur des textes formulés à travers la performance.
Au Musée juif de Belgique, le 2 août, nous commémorons les victimes du Samudaripen, le génocide par les nazis des Roms/Manouches/Sintis/Voyageurs en Europe.
En collaboration avec l’association ESMA-Carrefour des cultures, le Musée Juif de Belgique organise un évènement de commémoration à l’occasion de la « Journée européenne de commémoration du génocide des Roms », le mercredi 2 août 2023 à 14h30. Au programme deux conférences : Génocide des Roms : des sources du racisme au génocide nazi par Olivier Bonny (Esma-Carrefour des cultures) et une présentation des recherches et collectes de témoignages et interviews dans les pays de l’Est – par Costel Nastasie de Dignité Rom. Après la commémoration, nous proposons un concert de musique balkanique rom par Eléonora Mustafovska (chant), Siméon Atanasov (composition, accordéon) et Muhi (clavier) (40 minutes ).
Programme :
Accueil à partir de 14h00
Conférences à 14h30
Suivies d‘une petite cérémonie commémorative
Concert de 15h45 à 16h30
Suivi du verre d’amitié
Gratuit, mais réservation obligatoire via edu@mjb-jmb.org avec mention Commémoration 2 août
Le Musée Juif de Belgique vous propose de participer à une visite guidée de l’exposition « Four Sisters » en présence des deux curateurs de l’exposition Barbara Cuglietta et Yann Chateigné Tytelman.
Chantal Akerman, Marianne Berenhaut, Sarah Kaliski et Julia Pirotte sont artistes. L’une réalise des films, l’autre des sculptures. Une autre est peintre, la dernière est photographe. Ce sont quatre femmes juives. Issues de différentes générations, elles ont émigré ou sont nées de parents apatrides qui ont fui l’Europe de l’Est et les persécutions dans les années 1930. Toutes les quatre ont habité Bruxelles et ont en commun d’avoir vécu – directement, ou à travers leurs proches – l’Occupation, d’avoir vu et subi les déportations, d’avoir traversé le désastre.
Chantal, Marianne, Sarah et Julia sont sœurs. Sœurs d’autres parents. Elles ont survécu, ou simplement vécu, grâce à la résilience des leurs. À l’instar de Ruth Elias, Ada Lichtman, Paula Biren et Hanna Marton, LesQuatre sœurs revenues des camps de la mort dont le cinéaste Claude Lanzmann avait recueilli les témoignages à la fin des années 1970, elles ont en partage l’expérience de la Shoah. Elle sont dépositaires d’une mémoire, faite d’autant de récits que d’absences et de paroles lacunaires. Une faille, un silence, une hantise qu’elles ont reçu en héritage.
Artistes, elles ont fabriqué des œuvres, des langages, des manières de voir dans et autour de ce trou dans l’Histoire, dans leur histoire. Évoluant chacune dans un monde singulier, Chantal, Marianne, Sarah et Julia se sont parfois croisées, aperçues au détour d’une exposition d’une projection. Femmes, elles se sont construites avec une force et un engagement qui en font aujourd’hui des modèles de vie et de liberté. Juives, elles se sont interrogées sur le poids de l’appartenance et de la transmission, sur les puissances d’une culture éparse et diasporique.
Four Sisters est une exposition chorale, qui suit le regard de ces quatre figures, dont les existences, mises bout à bout, couvrent un siècle entier d’Histoire et où s’entremêlent des évènements, des lieux, des destructions, des émancipations, des transformations politiques et des expérimentations intimes. Mêlant œuvres et archives, images et textes, présentations monographiques et arrangements collectifs, Four Sisters entrecroise les fils de ces récits de vie, à la manière d’un tissage. Ce tissage s’étend jusque dans le présent, à travers la participation ponctuée d’artistes d’une plus jeune génération. A l’intérieur de Four Sisters, dans les détails et les plis, les souvenirs se mêlant à la fiction, il y a des gestes, des temps et des fragments dont les échos résonnent et composent de nouveaux motifs, à l’instant d’une mémoire qui ne peut se former que dans le partage.
Programme :
Ouverture des portes à partir de 10h30
Visite guidée en FR à 11h00 avec Barbara Cuglietta et Yann Chateigné Tytelman
Prix 12 euros
Gratuit pour les étudiants
Le Musée Juif de Belgique vous invite à découvrir un court-métrage réalisé par Sarah Lederman qui puise son inspiration dans le travail de la cinéaste Chantal Akerman, l’une des artistes présentées dans l’exposition « Four Sisters ».
Les Racines de l’eau (synopsis) : Deux femmes, l’une juive ashkénaze de Pologne et l’autre juive séfarade d’Algérie, se rencontrent à Bruxelles avec la même quête : découvrir ce que leur identité juive signifie pour elles. Leur plus grand désir est de se soumettre au rituel de l’eau appelé Mikveh. Mais elles ne sont pas les bienvenues dans un établissement de bains, n’étant ni mariées ni orthodoxes. Néanmoins, elles tentent de revendiquer leur héritage lors d’un voyage en voiture et de s’approprier leur judaïsme.
Prix : 10 euros (+ accès gratuit à l’exposition « Four Sisters »)
Gratuit pour les étudiants
Sarah Lederman (1994) est née et a grandi à Bruxelles, en Belgique. Elle a étudié le documentaire et la fiction à l’Institut royal du théâtre, du cinéma et du son (RITCS) à Bruxelles. Elle a terminé son master en cinéma à Sint-Lucas Bruxelles avec son court métrage « Les Racines de l’Eau ». Au UK Jewish Film Festival 2022, elle a remporté le prix du meilleur court métrage.
‘Licht’, un documentaire pour enfants pour KETNET et VRT, dont la première a eu lieu au DOK LEIPZIG, a récemment remporté le prix Ensor du meilleur court métrage 2023. Elle vient de terminer son court-métrage de fiction « Friday, 1st of July ». Ces deux projets ont été subventionnés par le VAF.
Elle se spécialise dans les histoires visuelles intimes par le biais d’une narration fine, honnête et pure, avec une attention particulière pour les détails. Elle a une grande sensibilité pour capturer des moments uniques. Le documentaire et le film de fiction la fascinent tous les deux.
« Effet miroir : je suis tout cela, morceau par morceau. Je sors par tous les pores. Je suis traversée, envahie, dépossédée. Et pourtant, dans cette peau fine, je grandis, je suis vivante. » (Marianne Berenhaut)
Dans Private Collection /Vie Privée, Ula Sickle, performeuse et chorégraphe, invite le public à parcourir l’exposition « Four Sisters » en explorant la matérialité des Poupées-Poubelles – des sculptures faites de collants en nylon transparents remplis de textiles et d’objets quotidiens – réalisées par l’artiste Marianne Berenhaut.
En 1969, une chute de plus de quatre mètres cloue Marianne Berenhaut au lit pendant plus d’un an. L’accident devient l’occasion de questionner et réinventer sa pratique artistique : ne pouvant plus s’engager dans des productions physiques de grande ampleur, c’est avec les Poupées-Poubelles qu’elle démarre une production qui entre en résonance avec les revendications d’une pensée féministe dont elle est proche.
Pour cette performance, Ula Sickle a invité Sabrina Seifried et Joëlle Laederach à développer une série de créations vestimentaires, en latex naturel, un matériau mutable connu pour ses propriétés cicatrisantes, protectrices et sensuelles.
La performeuse Katja Dreyer personnifie les Poupées-Poubelles qu’elle incarne en portant ces créations vestimentaires dans une chorégraphie développée par Ula Sickle.
Programme :
15h30 : ouverture des portes
16h00 : Début de la performance
16h30 – 17h30 : Talk avec Yann Chataigné, Marianne Berenhaut et Ula Sickle (EN)
17h30 : Performance
18h00 : Drink
Prix : 10 euros (+ accès gratuit à l’exposition « Four Sisters »)
Ula Sickle est une chorégraphe et interprète canadienne qui vit et travaille à Bruxelles. Issue de la danse contemporaine, elle travaille à travers les disciplines, s’inspirant fréquemment de la musique contemporaine et des arts visuels. En 2017-18, elle a été artiste en résidence à l’Ujazdowski Center for Contemporary Art à Varsovie et au WIELS Arts Center à Bruxelles. Elle est actuellement chercheuse en doctorat à la KU Leuven et à Luca School of Art. Ses performances ont été présentées à travers l’Europe dans des festivals et des lieux tels que le Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles), Wiener Festwochen (Vienne), Actoral (Marseille), MACBA (Barcelone) et le Musée Serralves (Porto), entre autres. Ula bénéficie du soutien du Conseil des Arts du Canada et des autorités flamandes.
Si la photographie de guerre est une profession dominée par les hommes, Julia Pirotte, comme de nombreuses femmes photographes, a elle aussi travaillé dans les zones de guerre. Cette photographe polonaise d’origine juive, a documenté la résistance à Marseille pendant la Seconde Guerre mondiale, les familles juives dans le camps d’internement de Bompard et le Pogrom de Kielce. Dans les territoires de conflit, les femmes ont souvent eu accès aux familles et aux enfants, dont elles ont pu réaliser des portraits particulièrement émouvants. Ces images ont joué un rôle décisif dans la formation de l’image de la guerre et de la résistance. En mettant en lumière les clichés et le parcours de Julia Pirotte, Bruna Lo Biundo, Caroline François et Maja Wolny, nous racontent la spécificité du regard féminin sur la guerre et nous montre que les femmes sont tout autant passeuses d’images que témoins de l’atroce. La conférence abordera également comment d’autres femmes rencontrées au cours du parcours de l’artiste ont contribué à son œuvre.
La conférence aura lieu en FR/EN
Les intervenantes sont : Maja Wolny, Bruna Lo Biundo, Caroline François
Programme :
Ouverture des portes 18h00
Début de la conférence 18h30
Drink à 19h30/20h
Avec le soutien de l’Institut Polonais de Bruxelles
Maja Wolny (* 1976 à Kielce) est une écrivaine polonaise, commissaire d’expositions internationales, docteur en sciences humaines.De 1998 à 2002, elle a été journaliste pour l’hebdomadaire polonais « Polityka ». Elle a vécu de nombreuses années en Belgique, où elle a dirigé le centre culturel d’Europe de l’Est Post Viadrina à Gand.En 2016, son roman « Black Leaves » a été publié en Pologne sur la vie de la photographe polonaise-belge-juive Julia Pirotte et le pogrom de Kielce. Le livre a été traduit en néerlandais et publié par le Bezige Bij avec une recommandation de Griet Op de Beeck. « Feuilles noires » a été inclus en 2017 dans la liste des meilleurs romans de l’année 2017 selon le journal De Standaard.Maja Wolny vit en Pologne depuis 2016, à Kazimierz Dolny, où elle est impliquée dans le passé juif de la ville.En 2016 et 2017, elle s’est rendue seule en Sibérie pour recueillir des éléments pour son dernier roman, « Powrót z Pólnocy » (« Le retour du Nord »).En 2018, le jury du prix Hercule Poirot lui décerne le prix Fred Braeckman pour son roman « De boekenmoordenaar« .
Docteure en littérature et histoire de la culture française, Bruna Lo Biundo est spécialiste des représentations féminines dans la culture française de l’entre-deux-guerres. Depuis 2007, elle travaille comme chargée de recherche et commissaire d’expositions historiques et documentaires à Paris. Elle a notamment travaillé pour le Mémorial de la Shoah, La contemporaine et Génériques. En 2018, elle a cofondé l’association Past/Not Past qui promeut la recherche dans le domaine du patrimoine culturel. En tant que responsable de projets culturels pour Génériques (2013-2018), centre de recherche et de valorisation du patrimoine de l’immigration, elle a travaillé sur les femmes immigrées et réfugiées en France au 20e siècle et a participé à diverses conférences internationales sur ce thème. C’est dans le cadre de ce travail qu’elle a découvert l’œuvre et le destin de Julia Pirotte et de sa sœur Mindla Diament.
Caroline François est historienne, responsable des expositions temporaires et itinérantes du Mémorial de la Shoah à Paris. Elle est également commissaire d’exposition et auteur de plusieurs articles sur la question des femmes dans la Shoah. En tant que conférencière, elle participe régulièrement au programme de formation du Mémorial de la Shoah sur les sujets suivants : la discrimination, les questions de genre et la violence sexuelle dans le contexte du processus génocidaire. En 2016, Elle a été commissaire pour le Mémorial de la Shoah d’une exposition temporaire sur les femmes, principalement juives, de la Résistance française. Parmi elles, Julia Pirotte et sa sœur Mindla Diament.
Le Musée Juif de Belgique sera, lors des Nocturnes, plus que jamais un espace de rencontre et de dialogue. En plus de son exposition permanente sur la religion et la culture juive, le musée accueille deux expositions temporaires. Four sisters mêle les œuvres de Chantal Akerman, Marianne Berenhaut, Sarah Kaliski et Julia Pirotte, toutes quatre femmes, artistes, juives, et dépositaires d’une mémoire. 236. Land(es)capes of the 20th Convoy propose, à travers les photographies de Jo Struyven et les tableaux de Luc Tuymans, un regard artistique sur un épisode exceptionnel de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Le 19 avril 1943, grâce à des actions de résistance, 236 déportés sont parvenus à sauter du train qui les menait vers Auschwitz.
WORKSHOPS Envie de découvrir le judaïsme ? Quels rites et pratiques font partie de la vie d’une famille juive ? Lors de cet atelier sur les cultures juives, il s’agit de créer des ponts, de montrer les points communs entre les cultures et leurs différences enrichissantes. L’atelier s’adresse à tous les publics, quelles que soient leurs origines et convictions.
→ 18:00 (NL) / 19:30 (FR) – Places limitées, Veuillez envoyer un e-mail à edu@mjb-jmb.org en indiquant votre nom, le nombre de personnes que vous souhaitez inscrire, la langue de l’activité et le nom de l’activité.
WORKSHOPS Les derniers survivants de la Shoah vous transmettent leur histoire personnelle, documentée par les archives du Musée. Une occasion unique et exceptionnelle de faire connaissance avec quelqu’un qui a survécu à la Shoah et qui vous expliquera pourquoi témoigner est toujours nécessaire aujourd’hui.
→ 17:30 (FR) / 19:30 (FR) – Places limitées, Veuillez envoyer un e-mail à edu@mjb-jmb.org en indiquant votre nom, le nombre de personnes que vous souhaitez inscrire, la langue de l’activité et le nom de l’activité.
Journée d’étude pour les 80 ans du XXe convoi La Fondation Auschwitz et le Musée juif de Belgique présentent :
Le mercredi 19 avril 2023
Au Musée juif de Belgique (Rue des Minimes 21, 1000 Bruxelles)
Programme
10h00 : Accueil – café 10h20 : Ouverture de la journée d’étude : Barbara Cuglietta (MJB) 10h30 : Problématisation du thème de la journée et présentation de l’ouvrage Paysages d’évasion du XXe convoi : Daniel Weyssow (ASBL Mémoire d’Auschwitz) et Jo Struyven (photographe) 10h50 : Séquence vidéo : Sur les traces du XXe convoi avec Simon Gronowski
Contextualisation historique 11h10 : Dr. Laurence Schram (Kazerne Dossin) : La préparation du XXe convoi à la caserne Dossin à Malines
La voix des témoins 11h40 : Vivian Yarom (Rescapée du XXe convoi) 11h00 : Philippe Maistriau (Fils de Robert Maistriau) 12h20 : Romain De Nys (Petit-fils de Simon Gronowski) 12h40 : Aurore Devos (Arrière-petite-fille de Chaja Schreiber Anisfeld)
13h00 : Pause – Déjeuner
La mémorialisation du XXe convoi 13h45 : Roland Schmid (Atelier Marcel Hastir) : Le rôle de l’atelier Marcel Hastir dans le soutien des acteurs de l’opération contre XXe convoi – le sort ultérieur des acteurs.
14h15 : Jo Peeters (Maison de la Résistance belgo-française) : Les commémorations de l’attaque du XXe convoi à Boortmeerbeek 14h45 : Questions et réponses 15h15 : Conclusions
Informations : www.auschwitz.be Inscription gratuite, mais obligatoire sur info@auschwitz.be Les interventions se feront en français et en néerlandais, une traduction simultanée est prévue
Le 19 mars 2023 à 17h, l’Union des Etudiants Juifs de Belgique, le MerKaz et le Musée Juif de Belgique auront le plaisir de recevoir la sociologue Illana Weizman à l’occasion de la publication de son dernier ouvrage “Des blancs comme les autres ?” traitant de l’angle mort que représente la lutte contre l’antisémitisme au sein les milieux antiracistes.
Un panel d’intervenants issus du monde associatif juif et du monde associatif antiraciste suivra la présentation d’IIlana Weizman afin d‘échanger avec elle à partir de son ouvrage. Nous publierons leurs noms sur l’évènement dans les prochains jours.
C’est un fait, dans les communautés juives actuelles domine le sentiment que la lutte contre l’antisémitisme est la grande oubliée des luttes antiracistes. La solitude à laquelle font trop souvent face les acteurs de la lutte contre l’antisémitisme ou, tout simplement, la fréquente absence de compréhension du phénomène antisémite dans les millieux antiracistes sont autant d’éléments qui renforcent ce sentiment.
Face à ce constat, les interventants et le public échangeront autour de plusieurs grandes questions : pourquoi l’antisémitisme est-il mis en marge des luttes antiracistes ? Comment réhabiliter la lutte contre l’antisémitisme et l’inscription de ce combat dans la lutte antiraciste ? Comment renouer la collaboration entre les associations militantes et les communautés juives ?
La conférence se tiendra en français.
Déroulé de l’événement :
Ouverture des portes
17h
Début de la conférence par une intervention d’Illana Weizman
17h30-18h
Panel de discussion
18h-19h15
Conclusion
19h15-19h30
Le Musée Juif de Belgique vous propose de rencontrer Jo Struyven, le photographe de l’exposition « 236-Land(es)capes fron the 20th convoy » à travers une visite guidée singulière !
L’exposition « 236-Land(es)capes from the 20th convoy » propose un regard artistique sur un épisode exceptionnel de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Le 19 avril 1943, le 20e convoi quittait le camp de transit de Malines pour déporter 1 631 Juifs vers Auschwitz. Grâce à des actions de résistance menées à la fois depuis l’intérieur et l’extérieur des wagons, 236 de ces déportés parvenaient à sauter du train qui les destinait à l’extermination.
Revenant sur cet acte de rébellion unique dans l’Europe occidentale sous administration nazie, le photographe Jo Struyven (°Sint-Truiden, 1961) nous donne à voir les paysages qui ont servi de cadre à cette histoire méconnue. Dressant un « mémorial » contemporain, ces photographies sont une réponse à l’indifférence qui caractérise aujourd’hui ces paysages dépouillés, où n’apparaît nulle présence humaine, et qui furent pourtant chargés d’(in)humanité.
Placées en dialogue avec ces photographies, deux peintures de Luc Tuymans (°Mortsel, 1958) évoquent la destruction des Juifs et des Roms d’Europe. De manière réitérée, l’œuvre de Tuymans explore la relation qu’entretiennent les individus avec l’Histoire et les confronte à leur capacité à l’ignorer. La persécution durant la Seconde Guerre mondiale s’érige, à partir de la fin des années 1970, en thématique de sa peinture.
« Écrire un poème après Auschwitz est barbare ». Tel est le constat qu’émettait, en 1949, le philosophe allemand Theodor W. Adorno. À travers deux perspectives issues des arts visuels, c’est cette question de l’(im)possibilité de l’art après la Shoah que pose cette exposition.
Organisée en partenariat avec la Fondation Auschwitz, cette exposition sera accompagnée d’un ouvrage-catalogue (sortie de presse le 19 avril 2023), ainsi que d’un espace pédagogique qui présentera les témoignages d’évadés du 20e convoi de déportation.
Information pratique :
Visite guidée en FR/NL
à partir de 15h
prix de la visite guidée gratuite
Exposition payante : 10 euros
Rencontre avec Manuela Cadelli le 8 décembre 2022 à 19h30
Pour célébrer la Journée mondiale des droits de l’Homme, le Musée Juif de Belgique a l’immense plaisir de vous inviter à une rencontre avec Manuela Cadelli, Juge au Tribunal de première instance de Namur et présidente de l’ASBL Justice for Rule of Law. Elle a présidé l’Association Syndicale des Magistrats entre 2013 et 2019. Elle est l’autrice de « Radicaliser la justice. projet pour la démocratie » (Samsa 2018) et de « La légitimité des élus et l’honneur des juges » (Samsa 2022).
Dans ce dernier ouvrage, Manuela Cadelli démontre comment la Shoah et les exactions du nazisme ont justifié, à partir de la Libération, une refondation à la fois démocratique et civilisationnelle qui a totalement redéfini l’équilibre des institutions et la compréhension des légitimités respectives des pouvoirs élus et de la justice étatique et internationale.
Elle procède à une analyse historique des relations entre les pouvoirs politiques et la justice étatique en France, en Allemagne et en Belgique, analyse qu’elle fait débuter à la Révolution française et qu’elle complète par une approche philosophique et politique essentiellement à partir de l’enseignement d’Emmanuel Kant et d’Hannah Arendt. Ceci l’amène in fine à poser le constat de la troublante similitude qui marque nos années 1920 et la séquence du début du XXe siècle qui a rendu possible le nazisme et la Shoah.
Manuela Cadelli invite en conclusion les acteurs de justice à urgemment et véritablement entrer en « militance », à la fois dans l’espace public et dans les palais de justice, aux côtés des démocrates soucieux de voir respecter et restaurer les principes et valeurs de la refondation démocratique conçue et instaurée après 1945. Elle les enjoint à oser s’approprier la séquence de la Shoah pour la confronter aux agitateurs de division et de haine qui occupent les débats actuels.
La modération des débats sera assurée par Sarah Halfin.
informations pratiques :
19h Accueil du public
19h30 Début de l’entretien
20h45 Fin
Sarah Halfin est ingénieure de gestion de formation. Elle intervient régulièrement comme chroniqueuse dans divers médias belges et comme modératrice de grandes conférences à teneur philosophique. Elle est actuellement membre du conseil d’administration de la Fondation Haïm et du CEJI.
Le 22 octobre, Museum Night Fever fait leur fête à 34 musées bruxellois !
Pour cette nuit des musées tout sauf raisonnable, c’est carte blanche à de jeunes artistes en tous genres.
De 19h à 1h, expositions revisitées, performances, installations, musique live, DJ sets, visites guidées et autres animations fulgurantes vous abandonnent à vos pulsions artistiques.
Le Musée Juif de Belgique sert d’inspiration aux talents de l’Institut de Rythmique Jaques-Dalcroze pour une performance originale de danse, chant et percussions.
Anna Schlooz explore de son côté l’objectification des corps féminins et homosexuels dans la performance « Bodyodyody », qui combine présence physique et numérique.
Deux expositions servent de décor à ces performances : « Arié Mandelbaum », une première rétrospective bruxelloise dédiée à la production du peintre depuis la fin des années 50 ; et « Why do you stand at the door? » Un projet de l’artiste ukrainien Nikolay Karabinovych mêlant vidéo, son, textes et installation en dialogue avec des objets de la collection et publications de la bibliothèque yiddish du musée.
Pour une première fois, nous montrons les coulisses de l’exposition ! Ce sera l’occasion de rencontrer certains étudiants ayant collaboré à la réalisation des fresques monumentales de l’artiste Sol LeWitt.
Le jeudi 5 mai de 17h à 22h, les Nocturnes au Musée Juif de Belgique vous mettent des petites étoiles dans les yeux.
Aiguisez votre regard grâce à nos standing guides qui vous feront découvrir le processus de réalisation des Wall Drawings de l’exposition « Sol LeWitt. Wall Drawings, Works on Paper, Structures (1968-2002)« .
À travers une sélection unique de Wall Drawings (dessins muraux), d’œuvres sur papier, de gouaches, de structures et d’archives datant des années 1960 aux années 2000, cette exposition vise à mettre en lumière la diversité et l’unité dans la production prolifique de Sol LeWitt. Elle présente une double « première » : une exploration de son héritage juif et une enquête sur ses liens avec la Belgique.
https://www.youtube.com/watch?v=OjjIhglAcjw&t=7s
Tarif avantageux de 5 € (standard), 2,50 € (-26 ans) et 1,25 € (Article 27) par musée.
La frontière entre réalité et fiction est souvent floue. Les institutions démocratiques sont sous pression. Dans ce contexte, le temps fait défaut alors qu’il serait essentiel de privilégier un travail de réflexion et d’action. Ces préoccupations semblent être contemporaines, mais il y a plus de 50 ans, Hannah Arendt écrivait déjà abondamment sur le danger de ces processus. Aujourd’hui, les idées d’Arendt ont encore gagné en importance, voilà pourquoi nous organisons cette série de conférences avec d’éminents experts de la pensée de cette grande philosophe. A travers ce cycle, nous nous concentrerons sur un thème à la fois actuel et intemporel, et, osons-le dire, arendtien: l’identité. Qu’est-ce que l’identité ? En quoi est-elle si importante ? Au cours de ces conférences, à travers échanges et conversations, le travail et la vision d’Arendt seront analysés et étudiés. Nous verrons comment intégrer sa pensée dans notre réalité actuelle et essayer ainsi de mieux comprendre le concept d’identité, et la réflexion qui l’entoure.
Hannah Arendt Lecture 3
Faisons un zoom arrière. Aujourd’hui, plus que jamais, l’identité est un sujet brûlant. Nous réagissons immanquablement de manière très défensive lorsque notre identité est questionnée ou mise à l’épreuve. Comment se fait-il que l’identité soit sans cesse au nœud des débats ? Quels sont les ressorts des questions qu’elle soulève? Et la réflexion sur l’identité conduit-elle automatiquement à la radicalisation ?
Intervenants : Paul Scheffer (N) et Nathalie Heinich (F) Modération : Tinneke Beeckman (N/F)
Informations pratiques
Date et heure : Mardi 3 mai 2022 de 19h00 à 20h30, suivi d’une réception.
Lieu : Musée juif de Belgique, Rue des Minimes 21, 1000 Bruxelles Tramways : 92, 8 – Bus : 27, 48, 95 – Métro : Louise – Train : Bruxelles-Central
Entrée : 10 euros, gratuit pour les étudiants et les personnes à faibles revenus.
Langue : Les intervenants s’expriment dans leur langue maternelle. La conversation alterne entre le néerlandais et le français. Il n’y a pas d’interprétation simultanée.
Nathalie Heinich (1955) est une sociologue française. L’identité est un thème important dans ses recherches. Cela a donné lieu à plusieurs publications. Nathalie Heinich a enseigné dans diverses universités étrangères, dont Louvain La Neuve. Son livre Ce que n’est pas l’identité permet de mieux comprendre la crise identitaire actuelle.
Paul Scheffer (1954) est un professeur et publiciste néerlandais. En tant que professeur doté, il a occupé la chaire des problèmes métropolitains à l’Université d’Amsterdam de 2003 à 2011. Depuis septembre 2011, il est professeur d’études européennes à l’université de Tilburg. Paul Scheffer anime des débats publics sur l’Europe, le multiculturalisme, les réfugiés, la démocratie, etc.
Tinneke Beeckman (1976) a étudié les sciences morales à la VUB et la philosophie à l’ULB. Elle a mené des recherches sur la philosophie politique moderne. Elle a publié entre autres « Door Spinoza’s lens, Macht en Onmacht en Machiavelli’s Lef – Levensfilosofie voor de vrije mens ». Elle est également chroniqueuse pour le journal De Standaard.
La frontière entre réalité et fiction est souvent floue. Les institutions démocratiques sont sous pression et les charges de travail grandissantes laissent peu de temps à la réflexion et à l’action. Ces préoccupations semblent contemporaines, mais il y a plus de 50 ans, Hannah Arendt écrivait déjà abondamment sur ce sujet. Aujourd’hui, les idées d’Arendt ont encore gagné en importance, voilà pourquoi nous organisons cette série de conférences avec d’éminents experts de la pensée de cette grande philosophe. A travers ce cycle, nous nous concentrerons sur un thème à la fois actuel et intemporel, et, osons-le dire, arendtien: l’identité.
Qu’est-ce que l’identité ? En quoi est-elle si importante ? Au cours de ces conférences, à travers échanges et conversations, le travail et la vision d’Arendt seront analysés et étudiés. Nous verrons comment intégrer sa pensée dans notre réalité actuelle et essayer ainsi de mieux comprendre le concept d’identité, et la réflexion qui l’entoure.
Hannah Arendt Lecture 2
Pour Hannah Arendt, la politique signifie agir ensemble. Qui est le « nous » d’une communauté politique ? Que signifie la citoyenneté ? Quel rôle jouent les droits de l’homme et l’identité ? Et comment, selon Arendt, le changement politique s’opère-t-il ?
Date et heure : Mardi 26 avril 2022 de 19h00 à 20h30, suivi d’une réception.
Lieu : Musée juif de Belgique, Rue des Minimes 21, 1000 Bruxelles Tramways : 92, 8 – Bus : 27, 48, 95 – Métro : Louise – Train : Bruxelles-Central
Entrée : 10 euros, gratuit pour les étudiants et les personnes à faibles revenus.
Langue : Les intervenants s’expriment dans leur langue maternelle. La conversation alterne entre le néerlandais et le français. Il n’y a pas d’interprétation simultanée.
Justine Lacroix (1970) est politologue. Elle est professeur à l’ULB où elle dirige le Centre de théorie politique. Les droits de l’homme et l’Europe constituent le fil conducteur de ses recherches. Elle relie explicitement ce thème à la pensée politique de Hannah Arendt.
Joke J. Hermsen (1961) a étudié la philosophie à Amsterdam et à Paris. Elle a fait des recherches sur Hannah Arendt dans, entre autres, « The Judge & the Spectator » (2000), « Heimwee naar de mens » (2003), « Kairos » (2014) et « Turning the Tide with Rosa Luxemburg and Hannah Arendt » (2019), qui a été traduit dans de nombreuses langues. En 2022, Yale University Press publiera « A Good & Dignified Life ». Hannah Arendt et Rosa Luxemburg). Elle a également écrit récemment une pièce de théâtre intitulée « Rosa & Hannah. La révolution (im)possible », Bebuquin 2021 et un monologue de théâtre pour le Zuidelijk Toneel.
Tinneke Beeckman (1976) a étudié les sciences morales à la VUB et la philosophie à l’ULB. Elle a mené des recherches sur la philosophie politique moderne. Elle a publié entre autres « Door Spinoza’s lens, Macht en Onmacht en Machiavelli’s Lef – Levensfilosofie voor de vrije mens ». Elle est également chroniqueuse pour le journal De Standaard.
La frontière entre réalité et fiction est souvent floue. Les institutions démocratiques sont sous pression et les charges de travail grandissantes laissent peu de temps à la réflexion et à l’action. Ces préoccupations semblent contemporaines, mais il y a plus de 50 ans, Hannah Arendt écrivait déjà abondamment sur ce sujet. Aujourd’hui, les idées d’Arendt ont encore gagné en importance, voilà pourquoi nous organisons cette série de conférences avec d’éminents experts de la pensée de cette grande philosophe. A travers ce cycle, nous nous concentrerons sur un thème à la fois actuel et intemporel, et, osons-le dire, arendtien: l’identité.
Qu’est-ce que l’identité ? En quoi est-elle si importante ? Au cours de ces conférences, à travers échanges et conversations, le travail et la vision d’Arendt seront analysés et étudiés. Nous verrons comment intégrer sa pensée dans notre réalité actuelle et essayer ainsi de mieux comprendre le concept d’identité, et la réflexion qui l’entoure.
Hannah Arendt Lecture 1
Quel enseignement Hannah Arendt nous apporte-t-elle sur l’identité ? Comment concevait-elle son identité propre? sa judéité ? le fait qu’elle soit femme ? mais aussi comment voyait-elle le concept au sens plus large d’identité ?
La femme proche de Heidegger voyait sans doute l’identité différemment de celle qui fuyait les persécutions durant la guerre, ou encore de celle qui relatait le procès Eichmann à Jérusalem. Nous tenterons de faire cette distinction, de voir comment sa pensée évolue à travers les événements qui ont ponctué sa vie.
Intervenants : Geert Van Eekert (N) et Martine Leibovici (F) Modération : Tinneke Beeckman (N/F)
Informations pratiques
Date et heure : Mardi 19 avril 2022 de 19h00 à 20h30, suivi d’une réception.
Lieu : Musée juif de Belgique, Rue des Minimes 21, 1000 Bruxelles Tramways : 92, 8 – Bus : 27, 48, 95 – Métro : Louise – Train : Bruxelles-Central
Entrée : 10 euros, gratuit pour les étudiants et les personnes à faibles revenus.
Langue : Les intervenants s’expriment dans leur langue maternelle. La conversation alterne entre le néerlandais et le français. Il n’y a pas d’interprétation simultanée.
Martine Leibovici (1950) est professeur émérite de philosophie politique à l’Université de Paris. L’œuvre de Hannah Arendt a toujours été l’un de ses domaines de recherche. Elle a également effectué des recherches sur le nazisme et la modernité et sur la foi juive et la modernité. Elle a publié Le pervertissement totalitaire. La banalité du mal selon Hannah Arendt.
Geert Van Eekert (1964) est professeur de philosophie à l’Université d’Anvers. Il enseigne et écrit sur l’histoire de la métaphysique, la philosophie critique de Kant et la théorie politique de Hannah Arendt.
Tinneke Beeckman (1976) a étudié les sciences morales à la VUB et la philosophie à l’ULB. Elle a mené des recherches sur la philosophie politique moderne. Elle a publié entre autres « Door Spinoza’s lens, Macht en Onmacht en Machiavelli’s Lef – Levensfilosofie voor de vrije mens ». Elle est également chroniqueuse pour le journal De Standaard.
Le Service éducatif du Musée Juif de Belgique vous invite à une matinée « profs » le vendredi 22 octobre. L’idée est de découvrir, dans une ambiance agréable, le Musée Juif de Belgique ainsi que son programme et son investissement pédagogique, en vue de vous accueillir dans un futur proche avec vos élèves.
Au programme 9h – Accueil et présentation de l’équipe pédagogique du MJB 9h15 – Démocratie ou Barbarie. Des missions et projets plus que jamais d’actualité 9h30 – Visite expositions 10h30 – Présentation de nos Workshops « Let’s Meet a Jew » 11h – Pause-café 11h15 – Promenade Jews in the city
Où : 21 rue des Minimes, 1000 Bruxelles
Quand : vendredi 22 octobre 2021 de 9h à 13h
RSVP : edu@mjb-jmb.org 02 500 88 35 / 32
Le CREE Asbl, vous invite à une journée d’échanges autour de la thématique « Identités et migrations » le samedi 9 octobre 2021. Cette journée s’inscrit dans la prolongation d’un dossier pédagogique français/LSFB « Témoins du passé, présent en questions ».
Ce dossier se base sur le parcours de Paul Sobol (1926-2020), issu d’une famille ouvrière d’origine juive polonaise. Il a survécu à la déportation des Juifs de Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale. Son témoignage invite à travers l’Histoire passée à aborder des questions d’actualité.
Enfin ! Museum Night Fever est bel et bien de retour ce 23 octobre et promet, plus que jamais, une soirée de toutes les réinventions. De 19h à 1h, un millier de jeunes talents apportent un nouveau souffle à 29 musées et nous emmènent chercher cette bonne dose de vie et d’effervescence qui ont tant manqué à l’année dernière.
Expositions revisitées, performances, installations, musique live, dj’s, danse, films, animations excentriques, visites guidées et rencontres flamboyantes : c’est parti pour une nuit de coups de foudre et d’imprévisible !
Dans le cadre de la Museum Night Fever 2021 et en collaboration avec l’Institut de Rythmique Jacques-Dalcroze de Belgique, le Musée Juif de Belgiqueorganisera avec des étudiants des performances musicales et dansantes, tout au long du parcours muséal en cohérence avec le concept de « collection ».
Le Musée Juif de Belgique vous propose de découvrir l’exposition « Works on Paper. Galila’s collection », une incursion dans l’univers foisonnant de Gaila Barzilai Hollander, une collectionneuse belgo-israélienne. L’exposition présente une sélection de soixante œuvres sur papier.
Les visiteurs sont invités à parcourir l’exposition permanente « Traditions. Un regard sur nos collections », qui présente les rites et célébrations de la vie juive tout au long de l’année.
Au deuxième étage du Musée Juif de Belgique, vous découvrirez aussi une sélection d’œuvres d’ « Artistes juifs en Belgique», issues des collections de notre musée. Le parcours de ces artistes s’inscrit dans l’histoire de Bruxelles, de la Belgique et dans celle des Juifs d’Europe.
Ce dimanche 19 septembre à 14h, le Musée Juif de Belgique vous invite à une rencontre exceptionnelle avec Mathieu Pernot, lauréat du Prix Cartier-Bresson 2019.
A l’occasion du finissage de l’exposition « Mathieu Pernot. Something is Happening », l’artiste sera présent à Bruxelles pour vous proposer une déambulation inédite dans l’exposition. Dans cette discussion qui sera animée par Bruno Benvindo (commissaire de l’exposition), il sera question de la manière dont ce photographe se confronte depuis plus de dix ans à la migration et à la présence des demandeurs d’asile sur le continent européen. On y verra aussi la façon dont Mathieu Pernot travaille avec les sujets qu’il photographie, afin de tenter de répondre à la question qui traverse son œuvre : comment raconter la vie de celles et ceux qui ne la racontent pas ?
Cette exposition a donné lieu à une publication : Ce qu’il se passe. Lesbos 2020. À l’occasion de cette rencontre, des exemplaires seront signés par l’auteur et disponibles à la vente au musée.
tickets sur place (cash/bancontact): 10€ (tarif plein) / 7€ (réduit)
Le samedi 18 et le dimanche 19 septembre 2021 en Région bruxelloise et sur le territoire de la Ville de Bruxelles.
33e édition en 2021 des « Heritage Days ». Un incontournable pour découvrir la richesse des édifices, des institutions et de l’immobilier à Bruxelles. Chaque année une thématique permet de découvrir Bruxelles sous un certain regard. Les 18 et 19 septembre 2021 sur le thème des ‘meeting points’ (points de rencontre).
Le Musée Juif de Belgique participe à cet évenement en ouvrant ses portes gratuitement au public et en proposant une brochure relatant l’histoire du bâtiment abritant ses expositions.
https://youtu.be/ZQ2VU7Mfptk
Les trois grandes religions monothéistes sont souvent considérées comme intrinsèquement hostiles à l’homosexualité. Les Textes saints regorgent de condamnations parfois violentes de comportements jugés contre-nature, les institutions religieuses promeuvent une vision de la sexualité fondée sur l’hétérosexualité reproductive et leurs autorités ne cessent de combattre les avancées juridiques et sociales en faveur des minorités sexuelles.
Pourtant, dans ces trois religions, des croyant·es s’affirment comme homosexuel·les et revendiquent cet ancrage spirituel et culturel sans pour autant refuser de vivre leur sexualité. Patiemment, des fidèles et des religieux·ses tentent de créer des ponts entre des mondes et des comportements que tout semble a priori opposer. De nombreuses analyses ont de plus montré combien les questions sexuelles travaillent profondément les religions du Livre, au point de que celles-ci ne peuvent être comprises sans penser leur dimension érotique. En bref, il semble à la fois simpliste et illusoire d’opposer vie spirituelle et vie homosexuelle ou de prôner la sortie du religieux pour goûter au bonheur sexuel.
Ce débat, qui réunit expert·es et croyant·es, interrogera la complexité des rapports entre questions religieuses et homosexuelles. Ilexplorera en quoi les identités et les comportements non hétérosexuels peuvent déstabiliser et subvertir les assignations et pratiques normatives du christianisme, du judaïsme et de l’islam. Il discutera enfin de pourquoi la complexité religieuse ne se laisse pas facilement saisir par l’opposition simpliste entre homophilie et homophobie.
Cet événement, organisé par le Musée Juif de Belgique et STRIGES (Université libre de Bruxelles), est soutenu par Equal Brussels.
Intervenant·es Fourat Ben Chikha (rapporteur général sur les droits des personnes LGBTI de l’Assemblée du Conseil de l’Europe) Anthony Favier (David & Jonathan) Hassan Jarfi (Fondation Ihsane Jarfi) Françoise Nimal (pasteure, Église protestante unie de Belgique) Elisa Schanzer (Collectif Shabbes 24/7)
Modération David Paternotte (STRIGES/ULB)
Foi, homosexualités et religions
Le lundi 20 septembre a marqué le début de Souccot, la fête des cabanes dans le judaïsme. Ce soir-là l’événement de rentrée de STRIGES avait lieu en collaboration avec le Musée Juif de Belgique autour du thème : « Foi, homosexualités et religions ». Cette table-ronde était l’occasion pour le Musée de réaffirmer son engagement pour un dialogue interculturel et interreligieux et, pour STRIGES, de sortir des murs de l’ULB et de réaffirmer l’importance d’un dialogue avec la cité.
Quatre expert·es, croyant·es ont échangé pour dépasser le poncif simpliste selon lequel appartenances religieuse et LGBTIQ ne font pas bon ménage. Elisa Schanzer, Anthony Favier, Hassan Jarfi et Françoise Nimal ont tour à tour pris la parole pour raconter leur expérience personnelle mêlant foi, genre et sexualité.
Homosexualités et religions : une impossible conciliation ?
Christianisme, judaïsme et islam sont souvent décrits et perçus comme hostiles à l’homosexualité. Si elles ne sont pas encore inclusives et accueillantes, « les églises chrétiennes ne sont pas condamnées à être dans l’hostilité ou la persécution des personnes LGBTIQ », rappelle Anthony Favier, docteur en histoire contemporaine et ancien co-président de l’association LGBTIQ chrétienne David & Jonathan. Il en va de même pour les deux autres religions monothéistes.
Des croyant·es, pratiquant·es ou non, voire membres d’un ordre religieux, s’affirment comme homosexuel·les tout en revendiquant leur appartenance religieuse. Il serait donc « absurde de vouloir penser tout de suite les choses en termes d’opposition », continue Anthony. La complexité religieuse ne peut se résumer à une simple opposition entre homophilie et homophobie. Les bricolages existent bel et bien et peuvent être sources de résistances diverses.
Des religions (trop) binaires
Son expérience a mené Elisa Schanzer à questionner la structure binaire du judaïsme. Elle est guide pour le Musée Juif de Belgique et a travaillé pour l’organisation LGBTIQ çavaria et le magazine LGBTIQ ZIZO. Elle se présente comme juive, non-binaire et bisexuelle. Plus que sa bisexualité, c’est surtout sa non- binarité qui l’a conduite à interroger sa pratique religieuse. Si Elisa se dit être une personne « pas très religieuse, plutôt séculaire », elle aime suivre les traditions orthodoxes, lesquelles sont particulièrement binaires. Les hommes et les femmes occupent des espaces distincts dans les synagogues, font des prières différentes, se vêtissent en fonction de leur genre, etc. Petite, elle devait porter une jupe pour se rendre à la synagogue. Ce vêtement la dérangeait, sans comprendre réellement pourquoi. Depuis, elle a fait son « coming out LGBTIQ » et est plus à l’aise avec l’obligation de porter une jupe, qu’elle perçoit davantage comme un uniforme. Elisa mélange les prières des hommes et des femmes et porte parfois une kippa aux couleurs arc-en-ciel. « Ce n’est pas ma sexualité qui était difficile mais mon genre », dit-elle. Elle souligne aussi que le judaïsme libéral fait preuve d’une plus grande inclusivité et est bien moins binaire : « chez les juifs libéraux, il n’y a pas ces différences. C’est très égal. Les personnes de tous les genres peuvent aller dans la synagogue ensemble et tout le monde peut porter une kippa. » Elisa ne souhaite pas pour autant abandonner les traditions orthodoxes pour se tourner vers un judaïsme libéral. Aujourd’hui, elle dit avoir trouver un certain équilibre. Sa judaïté, son genre et sa sexualité ne lui posent plus problème.
Ni partir ni se taire
Les personnes LGBTIQ subissent certaines injonctions dans les milieux religieux. Si elles souhaitent rester dans la religion, elles sont sommées de se taire sur leur sexualité et d’étouffer leur interprétation des textes sacrés. Et si elles décident de la quitter, elles sont qualifiées de communautaristes. Anthony Favier note que « parfois, tout est fait pour éviter l’expérience des LGBTIQ parce qu’elle pose problème ». Il les invite donc à « ni partir, ni se taire », selon l’expression des essayistes et journalistes Anne Soupa et Christine Pedotti. En les rejetant, les religions se privent d’une précieuse parcelle d’humanité et d’une expérience riche faite certes de souffrance et de vulnérabilité mais aussi d’amour.
La pluralité s’immisce jusque dans la foi. « Le positionnement par rapport au surnaturel ou à un héritage de textes sacrés dans une société sécularisée sont des indices de l’existence d’une foi plurielle », explique Françoise Nimal, pasteure de l’Église protestante unie de Belgique à Verviers. La foi dépend d’une personne à l’autre et est donc « déjà du bricolage ». Les personnes LGBTIQ sont particulièrement amenées à bricoler dans les milieux religieux et apportent donc « des choses intéressantes dans le champ de la foi », ajoute-t-elle.
Ce soir-là, Hassan Jarfi témoigne de son parcours de professeur de religion islamique mêlé à celui de son fils Ihsane Jarfi assassiné en 2012 car homosexuel. Sa fonction de professeur lui a permis de fouiller dans les textes et de « comprendre ce qu’était la religion » qu’il connaissait en partie puisqu’il a été éduqué « dans cette matrice religieuse ». Marié à une Belge, il a un premier enfant, une fille, avant la naissance d’Ihsane, son deuxième enfant et premier fils. Il le décrit comme un garçon qui « n’était pas comme les autres », qui s’amusait à porter les chaussures de sa mère, qui n’aimait ni le karaté ni le football. Ihsane ne parvenait pas à trouver des repères dans sa famille de tradition musulmane et a dû bricoler entre ses appartenances multiples. Il s’est accommodé des codes pour respecter les normes dans les différentes communautés: «Si tout le monde avait une personnalité constante, hétéro devant tout le monde, garçon ou fille devant tout le monde, lui non. Il était asexué à la maison, don Juan pour les Arabes et musulmans et il était homo pour la communauté en qui il avait confiance. Il savait respecter les codes et les normes. » Lorsqu’il allait au Maroc, Ihsane adoptait « une démarche virile ». En Belgique, « il était tout à fait différent. Il était ce qu’il était. Il marchait comme il voulait, il dansait, il chantait, il faisait des blagues », se souvient Hassan. Malheureusement, l’histoire est tragique. Suite à l’assassinat de son fils, Hassan Jarfi crée la Fondation Ihsane Jarfi dont il est aujourd’hui le vice-président.
Pour Elisa Schanzer, qu’il s’agisse d’antisémitisme ou de discriminations LGBTIQ, le risque zéro n’existe pas. C’est pourquoi le 24 juillet 2020, elle crée avec d’autres le collectif diasporique, queer et juif Shabbes 24/7. L’idée de départ était simplement de fêter un Shabbat dans un espace où elle ne devait expliquer aucune de ses identités. Finalement, le groupe est devenu un collectif et a conservé son nom initial. « Ce groupe est une place où iels peuvent vraiment être eux-mêmes », explique-t- elle.
À travers leurs récits personnels apparaissent les bricolages qu’ils et elles ont réalisé pour n’avoir à renoncer ni à leur pratique religieuse, ni à leur appartenance de genre, ni à leur sexualité. Leurs expériences montrent une certaine ouverture des monothéismes à ces questions. La généralisation n’est toutefois pas de mise. Si la Fondation Ihsane Jarfi est soutenue par une partie de la communauté musulmane de Belgique, Hassan Jarfi observe également un «durcissement contre les homosexuels par le retour d’une pratique rigoureuse de l’islam politique qui se présente comme musulmane ». Du côté catholique, le Vatican a qualifié en mars dernier l’homosexualité de « choix » et de « péché ». Le Saint-Siège rappelle ainsi à l’ordre certains prêtres et évêques qui bénissaient des mariages homosexuels. L’Église catholique a réaffirmé sa position en déclarant que « la bénédiction des unions homosexuelles ne peut être considérée comme licite », faisant s’envoler les espoirs de millions de catholiques homosexuel·les dans le monde.
Malgré ces renforcements et durcissements de position, les quatre intervenant·es remarquent quelques avancées positives.
Des avancées à petits pas
En Belgique, en France et en Suisse, de plus en plus d’églises veulent devenir inclusives. Françoise Nimal salue cet élan mais en questionne les raisons et les manières de faire. Les personnes LGBTIQ sont accueillies mais par une « assimilation à l’hétérosexualité » : l’Église protestante leur accorde le mariage comme un couple hétérosexuel et donc sans repenser la structure elle-même. La pasteure anticipe les enjeux futurs et interroge, comme Elisa Schanzer, la place des personnes non-binaires. La non-binarité constitue probablement un des grands défis pour l’avenir de la chrétienté.
Plus qu’un accueil compassionnel et paternaliste, offrir une pleine place aux croyant·es LGBTIQ constituerait une réelle avancée. C’est une des questions auxquelles réfléchit le Carrefour des Chrétiens Inclusifs (CCI) dont font partie les
deux représentant·es chrétien·nes. Cette association promeut l’inclusion inconditionnelle des personnes appartenant aux minorités sexuelles et de genre dans les églises et mouvements chrétiens francophones.
En tant qu’ancien président de l’association David & Jonathan, Anthony Favier souligne des avancées positives réelles. Lors des trois synodes (deux sur la famille et un sur la jeunesse) qui se sont déroulés dans l’Église catholique ces dernières années, de « petits mouvements inattendus » ont pris place. Un réseau international de catholiques arc-en-ciel – une euphémisation pour éviter de dire LGBTIQ ou homosexuel·les – a été mis en place. Il ne nie pas toutefois les difficultés rencontrées notamment au moment de la Manif pour tous en France ainsi que l’apparition d’un mouvement de thérapies de conversion dans ce pays. Il se dit « raisonnablement optimiste pour la suite » car les Églises chrétiennes disposent, selon lui, de tous les éléments théologiques, liturgiques, moraux, intellectuels pour inclure les personnes minorisées à condition d’écouter leurs voix, expériences, interpellations et travaux théologiques.
Si des LGBTIQphobies existent toujours dans le judaïsme, Elisa Schanzer constate une avancée positive. Hassan Jarfi qualifie, pour sa part, l’assassinat de son fils de « souffe libérateur » qui lui a ouvert les yeux. Depuis, il est mu par une énergie sans fin pour aider les personnes LGBTIQ rejetées par leur famille et a reçu de nombreux soutiens de représentants de mosquées.
Tous et toutes semblent ainsi confiant·es dans une avancée positive des monothéismes vers une plus grande inclusion. En attendant, des croyant·es continuent à bricoler et créer des ponts entre leur foi et leur appartenance LGBTIQ.
Anthony Favier a été co-président de l’association LGBT+ chrétienne David & Jonathan. Docteur en histoire contemporaine, il est professeur dans un lycée public du Val-de-Marne (France) et collabore régulièrement au journal Témoignage chrétien. Ses travaux de recherche portent sur les enjeux de genre dans le catholicisme contemporain. Outre de nombreux articles et chapitres, il est l’auteur, avec Christine Pedotti, du livre Jean-Paul II. L’ombre du saint(Albin Michel, 2020).
Né en 1953, de père berbère et de mère arabe, Hassan Jarfi. Attiré depuis l’enfance par les littératures arabe et française, il a grandi à Casablanca. Il est venu en Belgique pour décrocher une licence en communication à l’Université de Liège puis a entamé un DEA en soufisme à l’Université d’Aix-en-Provence. Il a été professeur de religion islamique à l’Athénée royal Charles Rogier de Liège et responsable du Département des mosquées pour la communauté arabophone en Région wallonne. Suite à l’assassinat de son fils Ihsane en 2012, il a créé la Fondation Ihsane Jarfi, dont il assure aujourd’hui la vice-présidence. Cette Fondation lutte contre l’intolérance, les discriminations et l’homophobie. Il est l’auteur du livre Ihsane Jarfi. Le couloir du deuil(Luc Pire, 2013).
Françoise Nimal est Pasteure de l’Église protestante unie de Belgique à Verviers (paroisse de Verviers-Hodimont) depuis 2015. Théologienne, poète et féministe, elle a également une formation de philosophe et journaliste. Elle est membre du CA du Carrefour des Chrétiens inclusifs, association francophone qui promeut l’inclusion inconditionnelle des personnes appartenant aux minorités sexuelles et de genre dans les églises et mouvements chrétiens.
Elisa Schanzer (elle/iel, she/they) est membre du collectif diasporique, queer et juif Shabbes 24/7. Depuis la création du collectif l’année dernière, l’organisation a entre autres publié un magazine, organisé des shabbats queers et un seder de Pessah en ligne. Elisa est aussi guide au Musée juif de Belgique et a travaillé pour l’organisation LGBTI+ çavaria et le magazine LGBTI+ ZIZO.
Lisez l’article sur la conférence écrit par Leila Ferry, journaliste et spécialiste en études du genre.
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