Auteur/autrice : Olivier Hottois

Plongez dans l’univers de « Pierrot Lunaire » d’Arnold Schoenberg en participant à un concert organisé par le Conservatoire royal de Bruxelles.

Un ensemble de jeunes artistes, chanteuses et chanteurs, instrumentistes, est bien décidé à affronter le monstre sacré de la seconde école de Vienne: Pierrot Lunaire. Ensemble, et sans chef, ils tentent de rendre compte de la puissance de la musique d’Arnold Schoenberg, de son extraordinaire pouvoir expressif et visionnaire.

Ne manquez pas cette expérience musicale unique !

Programme :

18:30 – Ouverture des portes

19h00 – Concert 

20h00 –Drink

21h00 – Fermeture des portes

Entrée gratuite, sur réservation.

Lieu : Musée Juif de Belgique.

En partenariat avec le Conservatoire Royal de Bruxelles.

Dans le cadre du Photo Brussels Festival, le Musée Juif de Belgique vous convie au finissage de son exposition « Erwin Blumenfeld. Photography. 1930-1950 » le 4 février 2024 à 16h00 pour une visite guidée en présence du Directeur des expositions, Bruno Benvindo et de la petite fille du photographe : Nadia Blumenfeld Charbit.

C’est l’occasion de venir découvrir pour la dernière fois une exposition consacrée à un des photographes les plus influents du XXème siècle : Erwin Blumenfeld (1897-1969). Connu pour ses clichés de mode à la créativité exceptionnelle, Blumenfeld est l’auteur d’une œuvre polymorphe où se mêlent inspirations dadaïstes, engagements politiques et expérimentations artistiques.

Présentant plus d’une centaine de photographies, l’exposition revient sur le destin de ce juif berlinois qui fait partie des avant-gardes culturelles à Amsterdam, puis à Paris, avant de connaître les camps d’internement lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale. Parvenant in extremis à se réfugier à New York en 1941, il y mène une carrière à succès, marquée par une libre exploration de formes et de couleurs.

Programme : 

Ouverture des portes 15h30

Visite guidée de 16h à 17h00 avec Nadia Blumenfeld Charbit (en FR)

Verre de l’amitié de 17h00 à 18h00

Fermeture des portes 18h30

Prix : 10 euros (comprenant l’accès à l’exposition) /Gratuit pour les étudiant.e.s

Inscription disponible ici.

Nous avons le plaisir de vous inviter à la conférence de dissémination du projet MultiMemo, couplé d’un événement de commémoration des génocides de la 2ème guerre mondiale. 

Cet événement est organisé par le CEJI – Une contribution juive à une Europe inclusive, en partenariat avec le Musée Juif de Belgique, dans le cadre du projet européen MultiMemo – Multidirectional Memory: Remembering for Social Justice.

Le projet MultiMemo propose une approche intersectionnelle de la commémoration. Approche qui souligne la pertinence de la mémoire pour la justice sociale et la nécessité de relever les défis contemporains liés aux violations des droits humains, aux conflits militaires et à la violence, à l’exclusion sociale et à la crise migratoire. 

S’inspirant du concept de “mémoire multidirectionnelle”, le projet initie diverses formes de commémoration active dans les sphères publiques, une commémoration qui n’existe pas dans un vide social. Au contraire, il souligne la nécessité de s’opposer aux pratiques contemporaines de violence et d’exclusion. 

Ce premier événement de dissémination du projet MultiMemo vise à promouvoir un nouveau langage de commémoration par le biais d’une approche multidirectionnelle de la mémoire des génocides de la 2ème guerre mondiale. Cette approche est basée sur les quatre principes d’inclusivité, de développement durable, de sauvegarde de la mémoire et de justice épistémique. Elle est mise en pratique via les arts, le monde académique, l’urbanisme, l’activisme et l’élaboration de politiques. 

QUAND?

21 Janvier 2024, 16h – 19h30 (CET) 

OU?

Musée Juif de Belgique, Bruxelles 

POUR QUI?  

Membres des communautés, activistes, pratitiens, décideurs politiques.  

LANGUE 

L’événement sera en anglais. Une traduction vers le français et le néerlandais sera proposée.

INSCRIPTION

L’inscription se fait via ce lien. Attention, le nombre de places est limité. Les inscriptions se clôturent le 15 Janvier.

Programme

  • 16.00h- 16.30h Accueil et Introduction
  • 16.30h-17.30h Les voix de MultiMemo. Modérateur: Murilo Cambruzzi – Osservatorio antisemitismo. Panel: Dr. Alexandra Janus – FUNDACJA ZAPOMNIANE, Magdalena Rubenfeld- FESTIVALT, Dr. Frederek Musall – Hochschule fur Jüdische Studien Heidelberg, Johanan Seynave – Bnai Brith Europe. 
  • 17.30h – 18.00h Pause – Boissons et snacks 
  • 18.00h-18.40h Performances artistiques, Eva Kamanda- actrice and chercheuse (à confirmer), Hady-Salomé Dahan- Artiste poète slameuse, Vilmos Csikós père et fils – musiciens  
  • 18.40h-19.00h Rituel participatif – Soshana Walfish & Céline Gaza
  • 19.00h-19.20h Discussion
  • 19.20h- 19.30h Clôture

Le Musée Juif de Belgique vous invite à découvrir « Les Guerrières de la Paix », un documentaire réalisé par Hanna Assouline et Jessica Bertaux en 2018.

En 2014, des femmes israéliennes et palestiniennes ont décidé de créer un mouvement informel : Women Wage Peace. Ces femmes se rassemblent autour d’une exigence aussi simple que terriblement audacieuse : celle que leurs dirigeants se retrouvent à nouveau autour d’une table de négociation. En 2018, elles sont désormais plusieurs dizaines de milliers, de tous horizons politiques et de toutes origines. Elles sont les guerrières de la paix.

A travers ce film et ses prises de paroles récentes, Hanna Assouline s’évertue de proposer une voie humaniste, « sans slogan ni drapeau », pour transcender les différents narratifs antagonistes en vigueur et rassembler tout un chacun au-delà de ses opinions réactionnelles respectives.

Le type de démarche apolitique qu’illustre le documentaire est bien souvent mécompris et accusé de faire fi de la complexité du réel. Il s’agira de s’interroger sur ses propriétés et sa pertinence. Enfin, nous questionnerons ensemble l’essence du mot « paix », dont l’évocation suscite désormais fréquemment suspicion et polémique, afin de comprendre comment rétablir son caractère fédérateur.

Programme :
Ouverture des portes 18h30
Projection du film » Les Guerrières de la Paix » à 19h00
Rencontre avec Hanna Assouline à 20h00 animée par Sarah Halfin

Venez (re)découvrir Hanouka, la fête des lumières, au Musée Juif de Belgique en famille le dimanche 10 décembre 2022 de 11 h à 12h30. 

Alors que les parents seront guidés par le directeur des expositions, Bruno Benvindo, à travers l’exposition d’Erwin Blumenfeld, les enfants, eux, profiterons d’un atelier bricolage spécial Hanouka avec notre médiatrice culturelle ! 

Nous allumerons ensuite ensemble la quatrième bougie de Hanouka en vous racontant l’histoire de la révolte des Maccabim et du miracle qui se produisit dans le temple de Jérusalem au deuxième siècle avant Jésus-Christ.

11h visite guidée et atelier pour enfants – avec Barbara Cuglietta et Audrey Elbaum 

12h Cérémonie allumage des bougies, chants de Hanouka 

12h30 dégustation de beignets traditionnels  

PAF: 12 euros / adulte, gratuit pour les enfants. 

Inscription souhaitée par mail à events@mjb-jmb.org

Image : ארכיון השומר הצעיר יד יערי – Hashomer Hatzair Archives Yad Yaari

License : Creative Commons Attribution 2.5 Generic

À partir du 29 septembre 2023, le Musée Juif de Belgique présente une exposition consacrée au photographe Erwin Blumenfeld (1897-1969). Connu pour ses clichés de mode à la créativité exceptionnelle, Blumenfeld est l’auteur d’une œuvre polymorphe où se mêlent inspirations dadaïstes, engagements politiques et expérimentations artistiques. 

Présentant plus d’une centaine de photographies, l’exposition revient sur le destin de ce juif berlinois qui fait partie des avant-gardes culturelles à Amsterdam, puis à Paris, avant de connaître les camps d’internement lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale. Parvenant in extremis à se réfugier à New York en 1941, il y mène une carrière à succès, marquée par une libre exploration de formes et de couleurs.

Dans le cadre des Heritage days, le Musée Juif de Belgique vous invite à découvrir l’histoire de son bâtiment et son behind the scene avec ses archives et ses collections.

Au programme : 

16.09 – visites à 10h30 et 11h30 sous réservation. Envoyer un email à edu@mjb-jmb.org (groupe max 10 personnes)

17.09 – visites à 14h30 et 15h30 sous réservation. Envoyer un email à edu@mjb-jmb.org (groupe max 10 personnes)

visites guidées gratuites

Réunion des élèves de la Deutsche Schule dans la salle de fêtes située au deuxième étage, Bruxelles, ca. 1909-1910. AGR, Fonds séquestre.

…and then there was EVE est un concert performatif, incarnée par Jeanna Criscitiello, qui découle d’une pratique artistique plus large et qui explore le féminisme et l’identité. Anti-héroïne à plusieurs voix, les voix intérieures et extérieures d’EVE sont non filtrées et contradictoires et deviennent des actes de résistance vers une simplification à outrance de l’expérience humaine.

…and then there was EVE présente une collection d’héroïnes sous de multiples perspectives, grâce à des participant.es invité.es à nommer une héroïne personnelle et à identifier un objet – livre, œuvre d’art, photographie, etc. De nouvelles narrations ont été créées en mélangeant des faits concrets, des confessions intimes et la poétique de la narration. La réinvention, la métamorphose et la transmission sont des thèmes récurrents qui jouent un rôle central dans la création d’un archétype féminin à voix multiples – EVE.

Dans le cadre de l’exposition « Four Sisters » au Musée juif de Belgique, Jeanna Criscitiello présentera une sélection de ses héroïnes, avec un accent particulier sur l’héroïne Jeanne Dielman de Chantal Akerman. Une étude détaillée des gestes de la main de Jeanne Dielman, qui couvre les trois heures de l’opus, a été condensée en un fragment de sept minutes joué sur scène et accompagné d’une composition musicale originale qui est aussi répétitive et physiquement épuisante que la boucle sans fin des tâches banales qui conduisent à l’effritement catastrophique de Jeanna Dielman. La fascination de Jeanna Criscitiello pour les faits et les fictions qui deviennent des réalités tissées est à la base de cette performance.

Programme : 

15h30 : ouverture des portes

16h00 – 17h00 : Visite guidée « Four Sisters » avec Yann Chateigné Tytelman

17h00 – 17h30 : Performance EVE

17h30 – 18h00 : Talk avec Jeanna Criscitiello et Barbara Cuglietta

18h00 – 19h00 : Drink 

Prix : 10 euros (+ accès gratuit à l’exposition « Four Sisters »)

Au Musée juif de Belgique, le 2 août, nous commémorons les victimes du Samudaripen, le génocide par les nazis des Roms/Manouches/Sintis/Voyageurs en Europe.

En collaboration avec l’association ESMA-Carrefour des cultures, le Musée Juif de Belgique organise un évènement de commémoration à l’occasion de la « Journée européenne de commémoration du génocide des Roms », le mercredi 2 août 2023 à 14h30. Au programme deux conférences : Génocide des Roms : des sources du racisme au génocide nazi par Olivier Bonny (Esma-Carrefour des cultures) et une présentation des recherches et collectes de témoignages et interviews dans les pays de l’Est – par Costel Nastasie de Dignité Rom. Après la commémoration, nous proposons un concert de musique balkanique rom par Eléonora Mustafovska (chant), Siméon Atanasov (composition, accordéon) et Muhi (clavier) (40 minutes ).

Programme : 

Accueil à partir de 14h00

Conférences à 14h30

Suivies d‘une petite cérémonie commémorative

Concert de 15h45 à 16h30

Suivi du verre d’amitié

Gratuit, mais réservation obligatoire via edu@mjb-jmb.org avec mention Commémoration 2 août

Image : Mémorial des Roms et Sinti assassinés (Berlin) © Olivier Bonny

Dans son project space, le Musée Juif de Belgique présente les peintures de Shoshana Walfish (°1988), artiste canadienne basée à Bruxelles. L’exposition porte sur les recherches menées par l’artiste autour de la représentation du corps féminin, en deux parties. Enracinées dans la tradition picturale classique, ses œuvres varient en échelle et en style, de la figuration sculpturale à l’abstraction figurative.

Shoshana Walfish questionne l’idée  de la femme-objet et des objets en tant que corps féminins. Entre surréalisme et absurde, elle interroge le regard, l’objectification, ainsi que les récits produits par l’histoire et par l’histoire de l’art. Dans une seconde série, elle explore les allusions esthétiques luxuriantes associées aux organes corporels, tissant ainsi des liens entre la corporalité, le monde naturel, la science et la société.

Le Musée Juif de Belgique vous propose de participer à une visite guidée de l’exposition « Four Sisters » en présence des deux curateurs de l’exposition Barbara Cuglietta et Yann Chateigné Tytelman. 

Chantal Akerman, Marianne Berenhaut, Sarah Kaliski et Julia Pirotte sont artistes. L’une réalise des films, l’autre des sculptures. Une autre est peintre, la dernière est photographe. Ce sont quatre femmes juives. Issues de différentes générations, elles ont émigré ou sont nées de parents apatrides qui ont fui l’Europe de l’Est et les persécutions dans les années 1930. Toutes les quatre ont habité Bruxelles et ont en commun d’avoir vécu – directement, ou à travers leurs proches – l’Occupation, d’avoir vu et subi les déportations, d’avoir traversé le désastre.   

Chantal, Marianne, Sarah et Julia sont sœurs. Sœurs d’autres parents. Elles ont survécu, ou simplement vécu, grâce à la résilience des leurs. À l’instar de Ruth Elias, Ada Lichtman, Paula Biren et Hanna Marton, Les Quatre sœurs revenues des camps de la mort dont le cinéaste Claude Lanzmann avait recueilli les témoignages à la fin des années 1970, elles ont en partage l’expérience de la Shoah. Elle sont dépositaires d’une mémoire, faite d’autant de récits que d’absences et de paroles lacunaires. Une faille, un silence, une hantise qu’elles ont reçu en héritage.  

Artistes, elles ont fabriqué des œuvres, des langages, des manières de voir dans et autour de ce trou dans l’Histoire, dans leur histoire. Évoluant chacune dans un monde singulier, Chantal, Marianne, Sarah et Julia se sont parfois croisées, aperçues au détour d’une exposition d’une projection. Femmes, elles se sont construites avec une force et un engagement qui en font aujourd’hui des modèles de vie et de liberté. Juives, elles se sont interrogées sur le poids de l’appartenance et de la transmission, sur les puissances d’une culture éparse et diasporique.  

Four Sisters est une exposition chorale, qui suit le regard de ces quatre figures, dont les existences, mises bout à bout, couvrent un siècle entier d’Histoire et où s’entremêlent des évènements, des lieux, des destructions, des émancipations, des transformations politiques et des expérimentations intimes. Mêlant œuvres et archives, images et textes, présentations monographiques et arrangements collectifs, Four Sisters entrecroise les fils de ces récits de vie, à la manière d’un tissage. Ce tissage s’étend jusque dans le présent, à travers la participation ponctuée d’artistes d’une plus jeune génération. A l’intérieur de Four Sisters, dans les détails et les plis, les souvenirs se mêlant à la fiction, il y a des gestes, des temps et des fragments dont les échos résonnent et composent de nouveaux motifs, à l’instant d’une mémoire qui ne peut se former que dans le partage. 

Programme : 

Ouverture des portes à partir de 10h30 

Visite guidée en FR à 11h00 avec Barbara Cuglietta et Yann Chateigné Tytelman

Prix 12 euros 

Gratuit pour les étudiants 

Le Musée Juif de Belgique vous invite à découvrir un court-métrage réalisé par Sarah Lederman qui puise son inspiration dans le travail de la cinéaste Chantal Akerman, l’une des artistes présentées dans l’exposition « Four Sisters ». 

Les Racines de l’eau (synopsis) : Deux femmes, l’une juive ashkénaze de Pologne et l’autre juive séfarade d’Algérie, se rencontrent à Bruxelles avec la même quête : découvrir ce que leur identité juive signifie pour elles. Leur plus grand désir est de se soumettre au rituel de l’eau appelé Mikveh. Mais elles ne sont pas les bienvenues dans un établissement de bains, n’étant ni mariées ni orthodoxes. Néanmoins, elles tentent de revendiquer leur héritage lors d’un voyage en voiture et de s’approprier leur judaïsme. 


Programme : 

Ouverture des portes 18h30 

Projection des films à partir de 19h00 

Talk avec Shabbes 24/7 Collective et Samuel Kujas (directeur de l’IMAJ) à partir de 19h45

Light Dinner à partir de 20h30 jusqu’à 22h00 

Prix : 10 euros (+ accès gratuit à l’exposition « Four Sisters »)

Gratuit pour les étudiants

« Effet miroir : je suis tout cela, morceau par morceau. Je sors par tous les pores. Je suis traversée, envahie, dépossédée. Et pourtant, dans cette peau fine, je grandis, je suis vivante. » (Marianne Berenhaut)

Dans Private Collection /Vie Privée, Ula Sickle, performeuse et chorégraphe, invite le public à parcourir l’exposition « Four Sisters » en explorant la matérialité des Poupées-Poubelles – des sculptures faites de collants en nylon transparents remplis de textiles et d’objets quotidiens – réalisées par l’artiste Marianne Berenhaut.

En 1969, une chute de plus de quatre mètres cloue Marianne Berenhaut au lit pendant plus d’un an. L’accident devient l’occasion de questionner et réinventer sa pratique artistique : ne pouvant plus s’engager dans des productions physiques de grande ampleur, c’est avec les Poupées-Poubelles qu’elle démarre une production qui entre en résonance avec les revendications d’une pensée féministe dont elle est proche. 

Pour cette performance, Ula Sickle a invité Sabrina Seifried et Joëlle Laederach à développer une série de créations vestimentaires, en latex naturel, un matériau mutable connu pour ses propriétés cicatrisantes, protectrices et sensuelles.

La performeuse Katja Dreyer personnifie les Poupées-Poubelles qu’elle incarne en portant ces créations vestimentaires dans une chorégraphie développée par Ula Sickle.

Programme :

15h30 : ouverture des portes

16h00 : Début de la performance

16h30 – 17h30 : Talk avec Yann Chataigné, Marianne Berenhaut et Ula Sickle (EN)

17h30 : Performance

18h00 : Drink

Prix : 10 euros (+ accès gratuit à l’exposition « Four Sisters »)

Si la photographie de guerre est une profession dominée par les hommes, Julia Pirotte, comme de nombreuses femmes photographes, a elle aussi travaillé dans les zones de guerre. Cette photographe polonaise d’origine juive, a documenté la résistance à Marseille pendant la Seconde Guerre mondiale, les familles juives dans le camps d’internement de Bompard et le Pogrom de Kielce. Dans les territoires de conflit, les femmes ont souvent eu accès aux familles et aux enfants, dont elles ont pu réaliser des portraits particulièrement émouvants. Ces images ont joué un rôle décisif dans la formation de l’image de la guerre et de la résistance. En mettant en lumière les clichés et le parcours de Julia Pirotte, Bruna Lo Biundo, Caroline François et Maja Wolny, nous racontent la spécificité du regard féminin sur la guerre et nous montre que les femmes sont tout autant passeuses d’images que témoins de l’atroce. La conférence abordera également comment d’autres femmes rencontrées au cours du parcours de l’artiste ont contribué à son œuvre.

La conférence aura lieu en FR/EN

Les intervenantes sont : Maja Wolny, Bruna Lo Biundo, Caroline François

Programme :

Ouverture des portes 18h00

Début de la conférence 18h30

Drink à 19h30/20h

Avec le soutien de l’Institut Polonais de Bruxelles

Le Musée Juif de Belgique sera, lors des Nocturnes, plus que jamais un espace de rencontre et de dialogue. En plus de son exposition permanente sur la religion et la culture juive, le musée accueille deux expositions temporaires. Four sisters mêle les œuvres de Chantal Akerman, Marianne Berenhaut, Sarah Kaliski et Julia Pirotte, toutes quatre femmes, artistes, juives, et dépositaires d’une mémoire. 236. Land(es)capes of the 20th Convoy propose, à travers les photographies de Jo Struyven et les tableaux de Luc Tuymans, un regard artistique sur un épisode exceptionnel de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Le 19 avril 1943, grâce à des actions de résistance, 236 déportés sont parvenus à sauter du train qui les menait vers Auschwitz.

Plus d’infos

WORKSHOPS Envie de découvrir le judaïsme ? Quels rites et pratiques font partie de la vie d’une famille juive ? Lors de cet atelier sur les cultures juives, il s’agit de créer des ponts, de montrer les points communs entre les cultures et leurs différences enrichissantes. L’atelier s’adresse à tous les publics, quelles que soient leurs origines et convictions. 

→ 18:00 (NL) / 19:30 (FR) – Places limitées, Veuillez envoyer un e-mail à edu@mjb-jmb.org en indiquant votre nom, le nombre de personnes que vous souhaitez inscrire, la langue de l’activité et le nom de l’activité.

WORKSHOPS Les derniers survivants de la Shoah vous transmettent leur histoire personnelle, documentée par les archives du Musée. Une occasion unique et exceptionnelle de faire connaissance avec quelqu’un qui a survécu à la Shoah et qui vous expliquera pourquoi témoigner est toujours nécessaire aujourd’hui. 

→ 17:30 (FR) / 19:30 (FR) – Places limitées, Veuillez envoyer un e-mail à edu@mjb-jmb.org en indiquant votre nom, le nombre de personnes que vous souhaitez inscrire, la langue de l’activité et le nom de l’activité.

Journée d’étude pour les 80 ans du XXe convoi
La Fondation Auschwitz et le Musée juif de Belgique présentent :

Le mercredi 19 avril 2023

Au Musée juif de Belgique (Rue des Minimes 21, 1000 Bruxelles)

Programme

10h00 : Accueil – café
10h20 : Ouverture de la journée d’étude : Barbara Cuglietta (MJB)
10h30 : Problématisation du thème de la journée et présentation de l’ouvrage Paysages d’évasion du
XXe convoi : Daniel Weyssow (ASBL Mémoire d’Auschwitz) et Jo Struyven (photographe)
10h50 : Séquence vidéo : Sur les traces du XXe convoi avec Simon Gronowski

Contextualisation historique
11h10 : Dr. Laurence Schram (Kazerne Dossin) : La préparation du XXe convoi à la caserne Dossin à
Malines

La voix des témoins
11h40 : Vivian Yarom (Rescapée du XXe convoi)
11h00 : Philippe Maistriau (Fils de Robert Maistriau)
12h20 : Romain De Nys (Petit-fils de Simon Gronowski)
12h40 : Aurore Devos (Arrière-petite-fille de Chaja Schreiber Anisfeld)

13h00 : Pause – Déjeuner

La mémorialisation du XXe convoi
13h45 : Roland Schmid (Atelier Marcel Hastir) : Le rôle de l’atelier Marcel Hastir dans le soutien des
acteurs de l’opération contre XXe convoi – le sort ultérieur des acteurs.

14h15 : Jo Peeters (Maison de la Résistance belgo-française) : Les commémorations de l’attaque du
XXe convoi à Boortmeerbeek
14h45 : Questions et réponses
15h15 : Conclusions

Informations : www.auschwitz.be
Inscription gratuite, mais obligatoire sur info@auschwitz.be
Les interventions se feront en français et en néerlandais, une traduction simultanée est prévue

© Jo Struyven

Les juifs, l’angle mort de l’antiracisme ?

Le 19 mars 2023 à 17h, l’Union des Etudiants Juifs de Belgique, le MerKaz et le Musée Juif de Belgique auront le plaisir de recevoir la sociologue Illana Weizman à l’occasion de la publication de son dernier ouvrage “Des blancs comme les autres ?” traitant de l’angle mort que représente la lutte contre l’antisémitisme au sein les milieux antiracistes.

Un panel d’intervenants issus du monde associatif juif et du monde associatif antiraciste suivra la présentation d’IIlana Weizman afin d‘échanger avec elle à partir de son ouvrage. Nous publierons leurs noms sur l’évènement dans les prochains jours.

C’est un fait, dans les communautés juives actuelles domine le sentiment que la lutte contre l’antisémitisme est la grande oubliée des luttes antiracistes. La solitude à laquelle font trop souvent face les acteurs de la lutte contre l’antisémitisme ou, tout simplement, la fréquente absence de compréhension du phénomène antisémite dans les millieux antiracistes sont autant d’éléments qui renforcent ce sentiment.

Face à ce constat, les interventants et le public échangeront autour de plusieurs grandes questions : pourquoi l’antisémitisme est-il mis en marge des luttes antiracistes ? Comment réhabiliter la lutte contre l’antisémitisme et l’inscription de ce combat dans la lutte antiraciste ? Comment renouer la collaboration entre les associations militantes et les communautés juives ? 

La conférence se tiendra en français.

Déroulé de l’événement : 

Ouverture des portes17h
Début de la conférence par une intervention d’Illana Weizman17h30-18h
Panel de discussion 18h-19h15
Conclusion 19h15-19h30

Chantal Akerman, Marianne Berenhaut, Sarah Kaliski et Julia Pirotte sont artistes. L’une réalise des films, l’autre des sculptures. Une autre est peintre, la dernière est photographe. Ce sont quatre femmes juives. Issues de différentes générations, elles ont émigré ou sont nées de parents apatrides qui ont fui l’Europe de l’Est et les persécutions dans les années 1930. Toutes les quatre ont habité Bruxelles et ont en commun d’avoir vécu – directement, ou à travers leurs proches – l’Occupation, d’avoir vu et subi les déportations, d’avoir traversé le désastre.   

Chantal, Marianne, Sarah et Julia sont sœurs. Sœurs d’autres parents. Elles ont survécu, ou simplement vécu, grâce à la résilience des leurs. À l’instar de Ruth Elias, Ada Lichtman, Paula Biren et Hanna Marton, Les Quatre sœurs revenues des camps de la mort dont le cinéaste Claude Lanzmann avait recueilli les témoignages à la fin des années 1970, elles ont en partage l’expérience de la Shoah. Elle sont dépositaires d’une mémoire, faite d’autant de récits que d’absences et de paroles lacunaires. Une faille, un silence, une hantise qu’elles ont reçu en héritage.  

Artistes, elles ont fabriqué des œuvres, des langages, des manières de voir dans et autour de ce trou dans l’Histoire, dans leur histoire. Évoluant chacune dans un monde singulier, Chantal, Marianne, Sarah et Julia se sont parfois croisées, aperçues au détour d’une exposition d’une projection. Femmes, elles se sont construites avec une force et un engagement qui en font aujourd’hui des modèles de vie et de liberté. Juives, elles se sont interrogées sur le poids de l’appartenance et de la transmission, sur les puissances d’une culture éparse et diasporique.  

Four Sisters est une exposition chorale, qui suit le regard de ces quatre figures, dont les existences, mises bout à bout, couvrent un siècle entier d’Histoire et où s’entremêlent des évènements, des lieux, des destructions, des émancipations, des transformations politiques et des expérimentations intimes. Mêlant œuvres et archives, images et textes, présentations monographiques et arrangements collectifs, Four Sisters entrecroise les fils de ces récits de vie, à la manière d’un tissage. Ce tissage s’étend jusque dans le présent, à travers la participation ponctuée d’artistes d’une plus jeune génération. A l’intérieur de Four Sisters, dans les détails et les plis, les souvenirs se mêlant à la fiction, il y a des gestes, des temps et des fragments dont les échos résonnent et composent de nouveaux motifs, à l’instant d’une mémoire qui ne peut se former que dans le partage. 

Ce projet d’exposition est réalisé en partenariat avec Bozar, Musée de la Photographie de Charleroi, Fondation Chantal Akerman, Polish Institute Brussels, Galerie Loeve&Co, Jewish Historical Institute, Dvir Gallery, Marian Goodman Gallery.  

Le Musée Juif de Belgique vous propose de rencontrer Jo Struyven, le photographe de l’exposition « 236-Land(es)capes fron the 20th convoy » à travers une visite guidée singulière !

L’exposition « 236-Land(es)capes from the 20th convoy » propose un regard artistique sur un épisode exceptionnel de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Le 19 avril 1943, le 20e convoi quittait le camp de transit de Malines pour déporter 1 631 Juifs vers Auschwitz. Grâce à des actions de résistance menées à la fois depuis l’intérieur et l’extérieur des wagons, 236 de ces déportés parvenaient à sauter du train qui les destinait à l’extermination.

Revenant sur cet acte de rébellion unique dans l’Europe occidentale sous administration nazie, le photographe Jo Struyven (°Sint-Truiden, 1961) nous donne à voir les paysages qui ont servi de cadre à cette histoire méconnue. Dressant un « mémorial » contemporain, ces photographies sont une réponse à l’indifférence qui caractérise aujourd’hui ces paysages dépouillés, où n’apparaît nulle présence humaine, et qui furent pourtant chargés d’(in)humanité.

Placées en dialogue avec ces photographies, deux peintures de Luc Tuymans (°Mortsel, 1958) évoquent la destruction des Juifs et des Roms d’Europe. De manière réitérée, l’œuvre de Tuymans explore la relation qu’entretiennent les individus avec l’Histoire et les confronte à leur capacité à l’ignorer. La persécution durant la Seconde Guerre mondiale s’érige, à partir de la fin des années 1970, en thématique de sa peinture.

« Écrire un poème après Auschwitz est barbare ». Tel est le constat qu’émettait, en 1949, le philosophe allemand Theodor W. Adorno. À travers deux perspectives issues des arts visuels, c’est cette question de l’(im)possibilité de l’art après la Shoah que pose cette exposition.

Organisée en partenariat avec la Fondation Auschwitz, cette exposition sera accompagnée d’un ouvrage-catalogue (sortie de presse le 19 avril 2023), ainsi que d’un espace pédagogique qui présentera les témoignages d’évadés du 20e convoi de déportation.

Information pratique :

Visite guidée en FR/NL

à partir de 15h

prix de la visite guidée gratuite

Exposition payante : 10 euros

A travers des récits personnels, qu’ils peuvent présenter eux-mêmes, les élèves se familiarisent avec l’histoire du 20e convoi vers Auschwitz et la résistance qui s’est élevée contre lui. Cette activité est suivie d’un atelier qui aborde le thème du racisme et de la résistance et donne aux élèves des outils pour déterminer leur propre position éthique face à des situations racistes (et violentes) et prendre conscience de leur propre pouvoir d’action.

Cette exposition propose un regard artistique sur un épisode exceptionnel de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Le 19 avril 1943, le 20e convoi quittait le camp de transit de Malines pour déporter 1 631 Juifs vers Auschwitz. Grâce à des actions de résistance menées à la fois depuis l’intérieur et l’extérieur des wagons, 236 de ces déportés parvenaient à sauter du train qui les destinait à l’extermination.

Revenant sur cet acte de rébellion unique dans l’Europe occidentale sous administration nazie, le photographe Jo Struyven (°Sint-Truiden, 1961) nous donne à voir les paysages qui ont servi de cadre à cette histoire méconnue. Dressant un « mémorial » contemporain, ces photographies sont une réponse à l’indifférence qui caractérise aujourd’hui ces paysages dépouillés, où n’apparaît nulle présence humaine, et qui furent pourtant chargés d’(in)humanité.

Placées en dialogue avec ces photographies, deux peintures de Luc Tuymans (°Mortsel, 1958) évoquent la destruction des Juifs et des Roms d’Europe. De manière réitérée, l’œuvre de Tuymans explore la relation qu’entretiennent les individus avec l’Histoire et les confronte à leur capacité à l’ignorer. La persécution durant la Seconde Guerre mondiale s’érige, à partir de la fin des années 1970, en thématique de sa peinture.

« Écrire un poème après Auschwitz est barbare ». Tel est le constat qu’émettait, en 1949, le philosophe allemand Theodor W. Adorno. À travers deux perspectives issues des arts visuels, c’est cette question de l’(im)possibilité de l’art après la Shoah que pose cette exposition.

Organisée en partenariat avec la Fondation Auschwitz, cette exposition sera accompagnée d’un ouvrage-catalogue (sortie de presse le 19 avril 2023), ainsi que d’un espace pédagogique qui présentera les témoignages d’évadés du 20e convoi de déportation.

Luc Tuymans, Our New Quarters, 1986, huile sur toile, 80,5 x 120 cm (MMK –
Allemagne)

Luc Tuymans, Die Wiedergutmachung, 1989. Huile sur carton, montée sur contreplaqué,
Huile sur toile ; diptyque, 36,6 x 43 cm, 39,4 x 51,8 cm (Collection privée)

En partenariat avec le PhotoBrussels Festival

Cette Exposition, Femmes marocaines – Entre éthique & esthétique, – création originale du Centre de la Culture Judéo-Marocaine -, revisite les règles d’apparence dans l’esthétique marocaine, explore l’éthique et les coutumes imposées aux femmes ainsi que les motivations – toujours à l’œuvre – de ces usages très codifiés. 

Pour la première fois, productions anciennes et créations récentes sont mises en dialogue, dans un riche parcours narratif présentant une grande quantité d’objets datant du XVIème siècle à nos jours: objets traditionnels et cultuels, vêtements, ornements, talismans et bijoux, documents d’archives, photographies et dessins, tableaux orientalistes provenant de la Collection Dahan-Hirsch qui tient une place particulière dans la sauvegarde du patrimoine culturel et civilisationnel du Maroc, dont nous mesurons ici la grande valeur historique et affective. 

Rencontre avec Manuela Cadelli le 8 décembre 2022 à 19h30

Pour célébrer la Journée mondiale des droits de l’Homme, le Musée Juif de Belgique a l’immense plaisir de vous inviter à une rencontre avec Manuela Cadelli, Juge au Tribunal de première instance de Namur et présidente de l’ASBL Justice for Rule of Law. Elle a présidé l’Association Syndicale des Magistrats entre 2013 et 2019. Elle est l’autrice de « Radicaliser la justice. projet pour la démocratie  » (Samsa 2018) et de « La légitimité des élus et l’honneur des juges  » (Samsa 2022).

Dans ce dernier ouvrage, Manuela Cadelli démontre comment la Shoah et les exactions du nazisme ont justifié, à partir de la Libération, une refondation à la fois démocratique et civilisationnelle qui a totalement redéfini l’équilibre des institutions et la compréhension des légitimités respectives des pouvoirs élus et de la justice étatique et internationale. 

Elle procède à une analyse historique des relations entre les pouvoirs politiques et la justice étatique en France, en Allemagne et en Belgique, analyse qu’elle fait débuter à la Révolution française et qu’elle complète par une approche philosophique et politique essentiellement à partir de l’enseignement d’Emmanuel Kant et d’Hannah Arendt. Ceci l’amène in fine à poser le constat de la troublante similitude qui marque nos années 1920 et la séquence du début du XXe siècle qui a rendu possible le nazisme et la Shoah.  

Manuela Cadelli invite en conclusion les acteurs de justice à urgemment et véritablement entrer en « militance », à la fois dans l’espace public et dans les palais de justice, aux côtés des démocrates soucieux de voir respecter et restaurer les principes et valeurs de la refondation démocratique conçue et instaurée après 1945. Elle les enjoint à oser s’approprier la séquence de la Shoah pour la confronter aux agitateurs de division et de haine qui occupent les débats actuels.

La modération des débats sera assurée par Sarah Halfin.

informations pratiques :

19h Accueil du public

19h30 Début de l’entretien

20h45 Fin

L’exposition Arié Mandelbaum est une création originale du Musée Juif de Belgique. Souvent exposé en Belgique comme à l’étranger, le travail du peintre Arié Mandelbaum (°1939, Bruxelles) n’avait pourtant jamais fait l’objet d’une rétrospective. Pour la première fois, productions anciennes et créations récentes sont mises en dialogue, dans un riche parcours présentant une quarantaine d’œuvres s’étalant de 1957 à 2022.

Fils d’immigrants juifs polonais, Arié Mandelbaum commence à peindre à l’âge de seize ans. Dès 1960, il présente une première exposition personnelle, avant de remporter cinq ans plus tard le prix de la Fondation belge de la Vocation. À l’expressionisme exacerbé de ses débuts, succède à partir des années 1980 une expression plus retenue, donnant naissance à des œuvres à la fragilité troublante qu’il poursuit jusqu’à aujourd’hui.

Les œuvres présentées proviennent des collections du Musée Juif de Belgique, mais aussi d’institutions comme le Musée d’Ixelles, le Musée de la Banque nationale de Belgique ou encore les collections de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Nombre de collections privées ont également été mobilisées, notamment celles de particuliers ou encore la Belfius Art Collection.

L’exposition s’articule en différents chapitres thématiques. On découvre d’abord la manière dont le peintre traite la question de l’intimité et la famille, avant que la politique – la contestation de 1968, la guerre du Vietnam – ne vienne télescoper ces questionnements intérieurs. Le parcours se poursuit par l’exploration de l’autoportrait et du corps, deux thèmes qui montrent comment le travail d’Arié Mandelbaum se transforme en une réflexion sur la trace, l’absence, l’effacement. La violence politique – la torture à Abu Ghraib, l’assassinat de Lumumba – fait alors un retour marqué dans son travail. Au cours des deux dernières décennies, celui-ci est toujours plus marqué par la mémoire de la Shoah – comme un retour du refoulé chez cet enfant caché durant la Seconde Guerre mondiale. 

Arié Mandelbaum, Sans titre, 1987, 150 x 162 cm, technique mixte sur toile, collection Hugo Godderis, Veurne © Jan Van Goidsenhoven

Arié Mandelbaum, 2021 © Anass El Azhar Idrissi

Arié Mandelbaum, L’Amandier de Fontenoille, 1989, 162 x 150 cm, acrylique sur toile, collection Hugo Godderis, Veurne © Jan Van Goidsenhoven

Arié Mandelbaum, L’assassinat de Patrice Lumumba, Maurice M’Polo et Joseph Okito – 2 – La Villa Brouwez, 2011, 180 x 210 cm, fusain et craie de couleur sur papier marouflé sur toile, Musée Juif de Belgique, Bruxelles © Anass El Azhar Idrissi