Auteur/autrice : Olivier Hottois

Le Musée Juif de Belgique vous invite au finissage de l’exposition « Passage. Textile & Rituals ».

En réinterprétant contextuellement le rituel du “Supra”, Zinaïda Tchelidze réunit une pluralité de voix à travers l’art du banquet dans la tradition géorgienne. 

L’artiste s’intéresse au phénomène des rassemblements sociaux et à ce qu’ils révèlent lorsqu’ils sont sortis de leur contexte habituel. En provoquant la rencontre entre mythologie, cérémonie ancestrale et monde contemporain, elle cherche à problématiser les codes dans les traditions culturelles. Elle invente une table rituelle collaborative et performative pour explorer l’idée d’hospitalité sous ses différentes formes, selon l’espace-temps et l’environnement social dans lequel elle s’inscrit.

Pour cette performance, l’artiste crée une « nappe festin » et invite des performeureuses, qui ne sont pas familier.ères avec cette tradition. Iels s’approprient le rite du toast avec de la « Vaisselle unique », c’est à dire des récipients-sculptures fabriqués spécialement par des artistes et artisan·e·s géorgien·ne·s de différentes générations selon leurs états d’âmes. 

Dans l’attente que les performeureuses s’en emparent et les activent, ces pièces uniques sont exposées dans un vaisselier au sein de l’espace d’exposition.

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Cette performance s’inscrit dans le cycle de performances « Laboratoire des Rituels » .

Au cœur du « Laboratoire des Rituels », quatre artistes performeurs, Hilal Aydoğdu, David Bernstein, Barbara Salomé Felgenhauer et Zinaïda Tchelidze, s’engagent à réenchanter le monde à travers la construction de nouvelles mythologies qui les touchent et les inspirent.

Dans ce laboratoire artistique, ces artistes explorent les profondeurs de l’imaginaire collectif, s’aventurant dans les recoins de l’histoire, de la culture et des traditions. Ils nous invitent à plonger dans leurs univers artistiques, à traverser des passages entre les mondes visibles et invisibles, pour découvrir de nouvelles manières d’être et de comprendre le monde.

Le « Laboratoire des Rituels » est bien plus qu’une simple exposition. C’est un espace d’exploration artistique où des artistes performeurs interculturels se rencontrent, se questionnent et partagent leurs visions du monde. C’est un appel à la réflexion, à l’émerveillement et à la création de nouvelles mythologies qui nous permettent de réenchanter notre existence.

Programme :

15:30 – Ouverture des portes

16:00 18:00 : Performance de ZinaÏda Tchelidze – To your arrival and our welcome

19:00 : Drink & Buffet

20:30 : Fermeture des portes

Prix Libre (Prix conseillé 6€)

STAGE pour enfants liés à notre exposition « PASSAGE » : les tissus racontent des histoires ! Explorons-les !

T’es-tu déjà demandé d’où venaient les motifs qui décorent les tissus de ta maison, de tes vêtements ? Et leurs couleurs, comment sont-elles fabriquées ? Durant cette semaine de stage, nous explorerons la vaste Histoire des couleurs et des motifs textiles, ce qu’ils disent de nous et du monde dans lequel nous vivons. Une occasion, pour une fois, de créer nous-mêmes nos couleurs à partir de notre environnement (à l’aide de plantes tinctoriales issues de friches, de déchêts de cuisine, etc.), et de réinsuffler du sens dans les images qui habillent nos tissus.

Le stage sera animé par Amandine Brun Sauvant, designer textile formée aux Beaux-Arts de Clermont-Ferrand et à La Cambre.

Quand ? Du 8 au 12 juillet 2024 de 10h à 17h.

Pour qui ? Enfants de 9 à 12 ans

Tarif : 90€ la semaine de stage (70€ avec le Pass Cultuur Marolles)

PLACES LIMITEES (max 10 enfants)

Pour s’inscrire veuillez contacter edu@mjb-jmb.org


Dernière exposition du Musée Juif de Belgique avant la fermeture pour travaux fin 2024, Passage est une réflexion sur l’idée de transformation. Elle explore la manière dont le spirituel se mêle à la vie profane, comment le rite s’allie à l’ordinaire, ce qu’il se passe quand l’intime et le collectif se nouent.

L’exposition se compose de trois parcours complémentaires. Le premier nous plonge dans l’univers de Charlemagne Palestine. Dans une installation intitulée « AA BATT BEARR BARR MITZVAHH INN MESHUGAHLANDDD », l’artiste réinterprète le passage à l’âge adulte dans la tradition juive. Ancré dans l’héritage du schmattès, mot yiddish qui désigne le chiffon ou la fripe, il réinvente les gestes de collecte, de couture et de raccommodage du tissu qui marquent l’histoire des mondes juifs.

En écho aux assemblages de Charlemagne Palestine, le deuxième parcours propose un dialogue autour du textile, en croisant les collections du Musée Juif de Belgique, celles du Centre de la Culture Judéo-Marocaine et les interventions de quatre artistes contemporains : Jennifer Bornstein, Richard Moszkowicz, Elise Peroi, Arlette Vermeiren. Ce jeu d’associations libres rappelle que le travail du textile est, en soi, une pratique rituelle. La place des femmes y est centrale. Il montre aussi que les tissus ne sont jamais de simples parures : ils sont tour à tour des lieux de mémoire, les symboles d’une célébration, ou des accès au sacré.

À travers un programme de performances, le troisième parcours interroge la résurgence contemporaine des croyances et des rites. Hilal Aydoğdu, David Bernstein, Barbara Salomé Felgenhauer, et Zinaïda Tchelidze repensent ici l’espace muséal, pour créer un laboratoire intime et sensoriel, dans une tentative de réenchantement du monde.

Geste symbolique, Passage n’est pas seulement le point final d’un programme d’expositions déployé dans ce bâtiment depuis plus de vingt ans. Cette exposition est aussi un questionnement sur le nouveau Musée Juif à venir, qui imaginera, lui aussi, de nouvelles formes de passage.

Performance : David Bernstein – Even if it’s not true, it’s well found – 6.06 à partir de 18h00

Le titre Even if it’s not true, it’s well found est une traduction littérale de l’expression italienne Se non e vero, e ben trovato, qui signifie que bien qu’une histoire ait été inventée, elle vaut quand même la peine d’être racontée. L’œuvre consiste en une série de sculptures abstraites à partir desquelles ont été créés des histoires fictives. Ces histoires ont été générées à partir de pensées survenues lors de l’observation des œuvres d’art et révèlent ainsi une autre « vérité » pour l’objet. 

Dans le musée sont présentées trois de ces sculptures, qui seront activées par des histoires racontées lors de la performance. Chaque sculpture se compose de matériaux différents – divers types de bois, laiton et acier – afin de permettre des expériences tactiles variées. Les formes des scultpures s’inspirent d’instruments rituels ancestraux et d’objets de design industriel moderne.

L’objectif de ce travail est d’examiner le pouvoir de l’imagination pour donner différentes lectures d’un même objet. Il met l’accent sur le caractère queer des objets, célébrant l’idée qu’une chose peut être plusieurs choses à la fois.  

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Cette performance s’inscrit dans le cycle de performances « Laboratoire des Rituels« .

Au cœur du « Laboratoire des Rituels », quatre artistes performeurs, Hilal Aydoğdu, David Bernstein, Barbara Salomé Felgenhauer et Zinaïda Tchelidze, s’engagent à réenchanter le monde à travers la construction de nouvelles mythologies qui les touchent et les inspirent.

Dans ce laboratoire artistique, ces artistes explorent les profondeurs de l’imaginaire collectif, s’aventurant dans les recoins de l’histoire, de la culture et des traditions. Ils nous invitent à plonger dans leurs univers artistiques, à traverser des passages entre les mondes visibles et invisibles, pour découvrir de nouvelles manières d’être et de comprendre le monde.

Le « Laboratoire des Rituels » est bien plus qu’une simple exposition. C’est un espace d’exploration artistique où des artistes performeurs interculturels se rencontrent, se questionnent et partagent leurs visions du monde. C’est un appel à la réflexion, à l’émerveillement et à la création de nouvelles mythologies qui nous permettent de réenchanter notre existence.

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Programme :

18:00 – Ouverture des portes

18:30 19:30 : Performance de David Bernstein : Even if it’s not true, it’s well found

19:30 : Drink

20:30 : Fermeture des portes

Prix Libre (Prix conseillé 6€)

Passage. Textiles & Rituals est la dernière exposition temporaire du Musée Juif de Belgique. Fin 2024, il fermera ses portes pour rénovation !

C’est une nouvelle étape ! Passage : Textiles & Rituals invite à explorer l‘idée de transformation.

Au rez-de-chaussée

L’installation immersive de l’artiste Charlemagne Palestine, appelée AA BATT BEARR BARR MIZVAH INN MESHUGALAND, dont le thème principal est un rite de passage à l’âge adulte.

Premier étage

Dans cette deuxième partie de l’exposition, vous assisterez à un dialogue autour du textile entre des objets rituels anciens et des œuvres d’art contemporaines : un passage entre le passé et le présent dans les mêmes espaces ! Un vrai voyage dans le temps !

Retrouvez l’intégralité de la brochure explicative en cliquant ici.

Le corps de l’artiste se propose comme un autel vivant, offert pour un moment de réflexion, de méditation, de prière, de demande, non pas à destination d’un dieu ou de saint·e·s, mais pour le monde. 

Dans la religion chrétienne, allumer une bougie revient à ouvrir son cœur à Dieu et ainsi faire monter une prière vers lui. C’est aussi le moyen d’exprimer son attachement à un·e saint·e en particulier, de lui adresser une demande ou encore des remerciements. Une offrande accompagne cette démarche. 

Ici, le rituel est proposé afin de s’autoriser à exprimer son inquiétude, sa peur, ses peines pour le monde, c’est une façon de réagir au désespoir environnemental que nous vivons actuellement. 

Cette performance est inspirée à la fois des rituels de l’artiste en cercle de femmes pour célébrer entre autres les solstices et équinoxes, et de l’essai de Joanna Macy, “Agir avec le désespoir environnemental” qui pose la question : « Pouvons-nous reconnaître notre peine pour le monde et vivre avec elle d’une manière qui affirme notre existence et libère notre pouvoir d’agir ? ». 

Il y a un an, une première version de cette performance a été présentée pendant le festival Trouble. Dans ce cadre, plus de soixante peines ont été déposées au pied du corps-autel. Ces peines anonymes seront gravées les unes à côté des autres sur un des murs de l’exposition, lors de plusieurs sessions ponctuelles entre le 11 avril et le 1 septembre. 

Performance à partir de 18h30

 

Discussion entre Luc Benhamou et Sonia Wieder-Atherton et moments musicaux 

Le Musée Juif de Belgique organise le 29 mai 2024 une conférence intitulée « Chantal Hanna Akerman – Regards croisés sur l’identité juive d’une cinéaste« .

Chantal Hanna Akerman, née à Bruxelles en 1950, dans une famille d’origine polonaise, est une cinéaste dont l’empreinte artistique est indélébile dans le paysage cinématographique belge et international. Les séquelles de la Seconde Guerre mondiale, marquées par la déportation et l’assassinat d’une partie de sa famille à Auschwitz, influenceront profondément son œuvre cinématographique et son parcours de femme.

Sonia Wieder-Atherton et Luc Benhamou vous invitent à une réflexion approfondie sur le lien entre Chantal Akerman et le judaïsme. Ils exploreront les diverses facettes de cette connexion, des prises de position de la réalisatrice à son rapport aux textes bibliques et à la transmission. La musique, incarnée par le violoncelle de Sonia Wieder-Atherton, sera également au cœur de cette discussion.

LUC BENHAMOU :

Luc Benhamou naît en 1959 à Paris et étudie la cinématographie à l’Insas à Bruxelles. Il travaille par la suite comme directeur de la photographie, réalise des courts-métrages et étudie le judaïsme. Il a cadré et/ou éclairé tous les films de Chantal Akerman entre 1983 et 1988 dont : Les Années 80 (1983) L’homme à la valise (1983), Un jour Pina a demandé (1983), J’ai faim, j’ai froid (1984), Family Business (1984), Golden eighties (1984), Letters Home (1986), Histoires d’Amérique (1988).

SONIA WIEDER-ATHERTON :

Sonia Wieder-Atherton, violoncelliste, a étudié au Conservatoire de Paris, puis elle part poursuivre ses études avec Natalia Chakhovskaya au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Elle rentre en France à 25 ans, et fait la connaissance de Chantal Akerman. Leur relation dans la vie comme dans le travail durera toujours. Leur univers se retrouvent à travers des musiques de films et des créations scéniques. Chantal Akerman réalise également plusieurs films avec SWA, qui interprète  des œuvres allant de Monteverdi à Dutilleux. Leur collaboration pour la musique de « Histoires d’Amérique » donne naissance à l’enregistrement des chants juifs liturgiques pour violoncelle et piano. 

Programme: 

18h ouverture des portes

18h30 début de la discussion

20h fin de la discussion

Crédit : Collections CINEMATEK – © Fondation Chantal Akerman

Dans le cadre de NOCTURNES, le troisième parcours de « Passage » ouvrira le 11 avril dans notre Project Space et vous invitera à explorer la résurgence contemporaine des croyances et des rituels à travers un programme de performances uniques.

Dans la culture turque, lorsqu’on accueille une personne, on lui cède son lit, sa maison. Misafirperverlik signifie « hospitalité » en turc. Le terme a des racines arabes : « musafir », « safar », qui signifie aussi « faim » et « celui ou celle qui part en expédition, qui va loin ». Et des racines persanes : « parvar » qui signifie « nourrir, élever, éduquer ». Misafirperver signifie donc « celui ou celle qui nourrit son invité·e ».
La performance est constituée de deux parties : « la préparation » et « le repas ».


Durée de la performance : 2 h00.


Hilal Aydoğdu (1998, Liège), diplômée du Master dessin de l’Académie des Beaux-Arts de Liège, a depuis plusieurs années une pratique de la performance, approfondie à La Cambre.

Hilal interroge la place de la femme au sein d’un monde d’hommes. Elle propose d’investir les dispositifs qui oeuvrent à asseoir une hégémonie délétère – celle du patriarcat – principalement à travers la culture, en explorant le lexique morbide des valeurs et des injonctions qu’elle véhicule : honneur, virginité, obéissance.

La performance et l’installation autorisent sa parole à prendre corps ; en rompant les frontières entre l’objet et sa chair, en faisant jeu de ce qu’on peut forcer à s’assembler, elle tente de susciter le déséquilibre, de laisser naître de l’union un vertige et du vertige, la chute.

Elle veut confronter l’ordre qui frappe au nom d’idéaux qui abîment les femmes aux conséquences de son règne, en lui renvoyant l’horreur et la douleur qu’il génère.


Programme :

  • visite guidée de l’exposition « Passage » à 18h (FR)
  • visite guidée de l’exposition « Passage » à 18h30 (NL)
  • Performance Misafirperver par Hilal Aydoğdu de 18h à 20h (FR,NL,EN)

Pour les réservations –> via le site web des Nocturnes (ouverture de la vente des billets le 25 mars)

Ce printemps, le Musée Juif de Belgique et Paul Dahan du Centre de la Culture Judéo-Marocaine (CCJM) sont ravis de vous présenter l’exposition «Tanger. Ville mythique».

À travers une collection diversifiée d’archives et d’œuvres d’art du CCJM, les visiteurs sont conviés à un voyage captivant à travers le temps et l’espace pour explorer la vibrante ville de Tanger, renommée pour sa riche histoire et sa diversité culturelle.

Passerelle entre l’Afrique et l’Europe, phare occidental de la Méditerranée, Tanger a toujours occupé une place à part dans l’histoire du royaume du Maroc. Son emplacement stratégique en fait un lieu convoité depuis l’Antiquité par les grands empires et conquérants, invasions successives qui ont façonné ses coutumes et traditions. On décèle d’ailleurs dans son artisanat les réminiscences de ces influences, richesse culturelle perceptible autant dans son art du costume que dans sa bijouterie locale. La cohabitation de différentes sociétés et religions en son sein – Musulmans, Juifs et Européens – en fait un espace cosmopolite et unique au Maroc, tourné vers l’Europe. Entre terre, mer et océan, celle qu’on surnomme « la Perle du Nord » offre des paysages inspirants qui attirent les artistes : peintres, photographes ou cinéastes venus s’imprégner de son atmosphère unique. Mais Tanger est aussi active sur le plan politique et diplomatique, théâtre de plusieurs évènements majeurs de l’histoire de l’Afrique du Nord à travers les siècles, que le parcours de l’exposition restitue.

Célébrez Pessa’h avec nous !

Nous sommes heureux de vous inviter à une journée de célébration de Pessa’h le 14 avril à 15h.
Pessa’h, également connue sous le nom de Pâque juive, est l’une des trois fêtes de pèlerinage du judaïsme, commémorant l’exode des Hébreux de l’esclavage en Égypte selon le livre de l’Exode de la Torah. La fête évoque la notion de renouveau, de liberté et elle est honorée à travers plusieurs rituels, notamment la consommation de pain non levé (matza) et la célébration du repas de Pâque.

Programme :

Atelier de confection de Matzot pour les enfants : Nos jeunes participants auront l’occasion de participer à un atelier de fabrication de pain Matza. Ils auront ainsi l’opportunité de découvrir l’importance de cette tradition ancestrale en mettant la main à la pâte.

Visite guidée de l’exposition « Passage – Textiles & Rituel » : Nous vous invitons également à une visite guidée de notre exposition « Passage – Textiles & Rituel », une exploration fascinante des textiles et rituels juifs.

Cet évènement est organisé en collaboration avec l’European Jewish Community Centre (EJCC).