Catégorie : Écoles & groupes

FR

Cette carte reprend le trajet (en brun) que suit le 20e convoi depuis la caserne Dossin de Malines, point de départ de la déportation en Belgique, jusqu’à la frontière allemande. Chaque numéro correspond au matricule que l’occupant avait attribué aux déportés, et leur position sur la carte indique les différents lieux d’évasion. Les couleurs signalent le sort des évadés :

  • Vert      : n’a pas été repris par l’occupant allemand
  • Jaune    : a été repris, déporté dans un convoi ultérieur et n’a pas survécu la guerre
  • Bleu      : a été repris, mais a survécu la guerre
  • Rouge   : tué lors de l’attaque

Les parenthèses qui accompagnent certains numéros indiquent qu’il s’agit de déductions, réalisées à partir de recoupements entre différentes sources. Les numéros dépourvus de parenthèses correspondent à des témoignages directs.

Les lettres renvoient aux photographies prises entre 2020 et 2022 par Jo Struyven, et qui sont visibles dans cet espace d’exposition.

 © Carte des chemins de fer belge 1935, SNCB – Jo Struyven, 2022

NL

Deze kaart toont het traject (in bruin) van het 20ste konvooi vanaf de Dossinkazerne in Mechelen, startpunt van de deportatie in België, tot aan de Duitse grens. Elk nummer komt overeen met het nummer dat de bezetter aan de gedeporteerden had toegekend en hun positie op de kaart toont de verschillende ontsnappingsplaatsen. De kleuren geven het lot van de ontsnapte gevangenen aan:

  • Groen:   werd niet opnieuw opgepakt door de Duitse bezetter
  • Geel:   werd  opnieuw opgepakt, gedeporteerd in een later konvooi en overleefde de oorlog niet
  • Blauw:   werd opnieuwopgepakt, maar overleefde de oorlog
  • Rood:    gedood tijdens de aanval

De haakjes bij bepaalde getallen geven aan dat het om een deductie gaat, gemaakt door verschillende bronnen te vergelijken. De nummers zonder haakjes verwijzen naar directe getuigenissen.

De letters verwijzen naar de foto’s die tussen 2020 en 2022 door Jo Struyven zijn gemaakt en die in deze tentoonstellingsruimte te zien zijn.

  © Kaart van de Belgische Spoorwegen 1935, NMBS – Jo Struyven, 2022

EN

This map shows the itinerary in Belgium (in brown) that the 20th convoy followed from the Dossin barracks in Mechelen, where deportees were held, to the German border. Each number corresponds to the number that the Nazis assigned to the deportees. Their positioning on the map indicates the places where people were able to escape. The colours indicate the fate of the escapees:

  • Green: not recaptured by the Germans
  • Yellow: recaptured, deported on a later convoy, and did not survive the war
  • Blue: recaptured, but survived the war
  • Red: killed in the attack

Numbers with parentheses indicate that these are assumptions, made after cross-referencing different sources. Numbers without parentheses correspond to direct testimonies.

The letters refer to photographs taken between 2020 and 2022 by Jo Struyven, which are on display in this exhibition space.

 © Belgian railway map 1935, SNCB-NMBS – Jo Struyven, 2022

A travers les yeux de réfugiés, une promenade dans les Marolles à la recherche de la migration juive du début du XXième siècle jusqu’à l’après-guerre. L’histoire de l’Europe et de ses migrations condensée dans un quartier de Bruxelles! Le départ se fait depuis l’entrée du Musée juif et la ballade dure environ 90 minutes.  

Le Service éducatif du Musée Juif de Belgique vous invite à une matinée « profs » le vendredi 22 octobre. L’idée est de découvrir, dans une ambiance agréable, le Musée Juif de Belgique ainsi que son programme et son investissement pédagogique, en vue de vous accueillir dans un futur proche avec vos élèves.

Au programme
9h – Accueil et présentation de l’équipe pédagogique du MJB
9h15 – Démocratie ou Barbarie. Des missions et projets plus que jamais d’actualité
9h30 – Visite expositions
10h30 – Présentation de nos Workshops « Let’s Meet a Jew »
11h – Pause-café
11h15 – Promenade Jews in the city


Vous avez entre 12 et 15 ans ? Vous souhaitez découvrir différentes cultures et croyances à Bruxelles ? Alors cette visite est faite pour vous. Le Musée Juif de Belgique se trouve sur ce parcours le jeudi 12 août. Au programme : découverte de soi, initiation au judaïsme, discussion sur les stéréotypes et visite d’une synagogue. Inscrivez-vous sur le site de Axcent.

Being Home is… que le Musée Juif de Belgique a mis sur pieds en 2020-2021 à l’occasion de l’exposition photo et vidéo Assaf Shoshan – Home, à l’attention de dix jeunes francophones et néerlandophones. Fidèle à sa philosophie d’ouverture, le Musée Juif leur a demandé de repérer divers stéréotypes inscrits dans la société contemporaine en partant des expériences et du vécu de la minorité juive face à l’antisémitisme. Ces stéréotypes furent ensuite représentés en images.

À partir d’une exploration d’eux-mêmes et du travail d’Assaf Shoshan, les jeunes ont interrogé ce à quoi peuvent mener les stéréotypes et les préjugés, comment une image peut remettre en question l’évidence et nous faire prendre conscience que nos idées sur l’autre sont souvent infondées.

Durant le confinement, ce projet a pris une tournure particulière. Ce qui était initialement prévu comme un questionnement sur la notion de Home, de frontières et de rapport à l’Autre s’est transformé et rapetissé. Les mesures sanitaires drastiques en restreignant la vie sociale aboutirent inévitablement à un éloignement physique de l’Autre et à un repli sur soi. Being Home is … prenait vie. Cependant, de la dynamique des ateliers est née la force de dépasser ce tête à tête, d’abandonner ce moi familier et de montrer le monde du point de vue de l’Autre. Ce magazine reflète non seulement l’atmosphère oppressive de la pandémie, mais il est également devenu la promesse d’un renoncement possible aux stéréotypes et aux préjugés.

Sérieusement retardé par la pandémie de Covid-19, ce projet a été mené par des guides expérimentés, Delphine d’Elia et Amir Haberkorn, et la jeune photographe Hanne Grobet. Leur engagement fut inconditionnel et sans leur force motrice, en ces temps difficiles, le projet n’aurait pas été possible. Nous remercions également l’Ambassade d’Allemagne à Bruxelles pour son engagement constant dans la lutte contre l’antisémitisme et pour son soutien financier lors de la présidence de l’Allemagne de l’International Holocaust Remembrance Alliance. Enfin, nous remercions chaleureusement Mme Florence Lamand, attachée culturelle de l’Ambassade, pour sa participation active au projet.

Veuillez trouver ici les dossiers pédagogiques de nos workshops et activités liées aux expositions.

  • Dossier pédagogique des workshops « Let’s meet a Jew« : Télécharger
  • Dossier pédagogique sur l’exposition temporaire « Kurt LewyToward Abstraction » : Télécharger
  • Dossier pédagogique de l’exposition temporaire « Super Heroes Never Die » (2019-2020) : Télécharger
  • Dossier pédagogique du projet « You Can’t Build The World Alone » : Télécharger
  • Dossier pédagogique de l’exposition permanente « Traditions« : Télécharger
  • Dossier pédagogique de l’exposition permanente « L’autre c’est moi » : Télécharger

Le projet Let’s meet a Jew a été conçu avec l’expertise du CEJI (Une contribution juive pour une Europe inclusive). Le projet consiste en quatre workshops visant tout particulièrement les publics fragilisés. Les participant.e.s sont divisé.e.s en petits groupes et l’animateur.trice leur propose des images dont ils.elles doivent essayer de comprendre le sens. Ensuite, ils reçoivent les textes correspondants qu’ils présentent devant les autres. Une discussion est lancée sur leur compréhension du sujet et les liens qu’il est possibl de tisser avec d’autres cultures et religions. La mise en parallèle et l’éveil à la curiosité font partie de tous ses workshops. A travers des objets, des saveurs typiques, des langues et chansons juives, les participant.e.s découvrent « l’Autre », via la perspective de leurs propres connaissances et vécus.

L’ABC du Judaïsme (8 à 99 ans)

L’activité ABC du Judaïsme amène les jeunes (et moins jeunes) à identifier et découvrir les rituels et pratiques qui peuvent faire partie des évènements de la vie d’un juif ou d’une famille juive. L’accent est placé sur les points communs entre l’identité sociale, culturelle ou religieuse des élèves – quelle que soit leur origine – et les rites étudiés dans cette activité. L’objectif est de créer des ponts entre les « uns » et les « autres ».

En route avec le Golem (6 à 12 ans)

Ce workshop propose aux plus petits de découvrir les différentes fêtes, rites et légendes juives. Guidé.e.s par le Golem du muséen ils/elles seront introduit.e.s à l’alphabet  hébreux, feront une mise en scène de trois fêtes joyeuses du Judaïsme avec l’aides de marionnettes et découvriront les significations des rites juifs. Le but de ces activités est la rencontre avec une autre culture, créer des ponts entre les rites et fêtes connus des enfants et ceux du Judaïsme. L’accent est mis sur leur imagination afin de mieux se les approprier et pouvoir confronter leurs significations aux savoirs de l’animateur.trice afin d’intégrer au mieux cet apprentissage.

Mythes et Stéréotypes (12 à 99 ans)

Cette activités propose aux jeunes d’analyser plusieurs mythes et stéréotypes liés aux Juifs. On traitera notamment des théories conspirationnistes et complotistes. L’idée est de comprendre pourquoi ces mythes existent, de les déconstruire, afin de pouvoir les contester de façon proactive lorsqu’ils apparaissent. Les jeunes découvriront les différences qui existent entre les mythes et les faits. De plus, ils développeront des stratégies pour les contrecarrer. Il s’agit véritablement de renforcer leur résilience aux idéologies radicales et de développer leur esprit critique. Pour favoriser la prise de conscience de l’étendue des préjugés et stéréotypes, l’animateur.trice fait régulièrement réagir les participant.e.s à partir de leur propre vécu familial ou personnel.

Rites de passage d’ici et d’ailleurs (8 à 99 ans)

Les participant.e.s sont invité.e.s à définir ensemble la notion de rites de passage. Ils/elles travaillent ensuite en sous-groupe sur base de photos. Les rites de passage sélectionnés sont issus de pratiques de différents groupes culturels, religieux ou non. Différentes questions sont posées pour que chacun.e s’interroge sur le sens du rite et identifie les points communs avec ceux qu’il/elle connait. Une fiche explicative complète les réflexions et aide à la préparation de la présentation du sous-groupe d’un rite choisi. Les discussions en sous-groupe ou en grand groupe élargissent l’éventail des connaissances et mettent en débat les positions. Une visite de la salle « rites de passage » de l’exposition Traditions illustre à travers l’exemple du judaïsme les propos généraux développés durant l’atelier.

Infos pratiques

  • Durée d’un workshop : 2h
  • Les workshops peuvent être organisés du mardi au dimanche de 10:00 à 17:00 h (18h le week-end)

Formulaire de réservation

Le nombre de participants est limité à 20 élèves. Le nombre ne doit toutefois pas freiner la participation, n’hésitez pas à nous contacter au 02 500 88 30 pour envisager la meilleure organisation. La présence d’un enseignant durant toute la durée du workshop est indispensable. Pour rendre votre visite au Musée juif la plus agréable possible, nous vous demandons de vous présenter à l’accueil 15 minutes à l’avance. Vous aurez ainsi le temps de vous installer et de rencontrer l’animateur. Nous vous invitons également à préparer votre visite au musée en vous appuyant sur notre dossier pédagogique.

La Grande Synagogue de Bruxelles, construite en 1878, est le témoin de la volonté d’intégration de la communauté juive dans cette ville. De style romano-byzantin, elle révèle par sa construction et sa décoration, les aspirations de cette communauté. Une occasion de découvrir un patrimoine architectural et religieux unique, tout en se plongeant dans l’histoire culturelle de l’époque.

Cet atelier propose de rencontrer une personne qui a vécu et survécu la Shoah. Pour les jeunes générations, une telle rencontre est un moyen de créer un lien entre l’histoire apprise à l’école et le vécu réel d’un homme ou d’une femme. En entendant un récit personnel, une histoire peut devenir l’Histoire avec un grand H.