Auteur/autrice : Olivier Hottois

Chantal Akerman, Marianne Berenhaut, Sarah Kaliski et Julia Pirotte sont artistes. L’une réalise des films, l’autre des sculptures. Une autre est peintre, la dernière est photographe. Ce sont quatre femmes juives. Issues de différentes générations, elles ont émigré ou sont nées de parents apatrides qui ont fui l’Europe de l’Est et les persécutions dans les années 1930. Toutes les quatre ont habité Bruxelles et ont en commun d’avoir vécu – directement, ou à travers leurs proches – l’Occupation, d’avoir vu et subi les déportations, d’avoir traversé le désastre.   

Chantal, Marianne, Sarah et Julia sont sœurs. Sœurs d’autres parents. Elles ont survécu, ou simplement vécu, grâce à la résilience des leurs. À l’instar de Ruth Elias, Ada Lichtman, Paula Biren et Hanna Marton, Les Quatre sœurs revenues des camps de la mort dont le cinéaste Claude Lanzmann avait recueilli les témoignages à la fin des années 1970, elles ont en partage l’expérience de la Shoah. Elle sont dépositaires d’une mémoire, faite d’autant de récits que d’absences et de paroles lacunaires. Une faille, un silence, une hantise qu’elles ont reçu en héritage.  

Artistes, elles ont fabriqué des œuvres, des langages, des manières de voir dans et autour de ce trou dans l’Histoire, dans leur histoire. Évoluant chacune dans un monde singulier, Chantal, Marianne, Sarah et Julia se sont parfois croisées, aperçues au détour d’une exposition d’une projection. Femmes, elles se sont construites avec une force et un engagement qui en font aujourd’hui des modèles de vie et de liberté. Juives, elles se sont interrogées sur le poids de l’appartenance et de la transmission, sur les puissances d’une culture éparse et diasporique.  

Four Sisters est une exposition chorale, qui suit le regard de ces quatre figures, dont les existences, mises bout à bout, couvrent un siècle entier d’Histoire et où s’entremêlent des évènements, des lieux, des destructions, des émancipations, des transformations politiques et des expérimentations intimes. Mêlant œuvres et archives, images et textes, présentations monographiques et arrangements collectifs, Four Sisters entrecroise les fils de ces récits de vie, à la manière d’un tissage. Ce tissage s’étend jusque dans le présent, à travers la participation ponctuée d’artistes d’une plus jeune génération. A l’intérieur de Four Sisters, dans les détails et les plis, les souvenirs se mêlant à la fiction, il y a des gestes, des temps et des fragments dont les échos résonnent et composent de nouveaux motifs, à l’instant d’une mémoire qui ne peut se former que dans le partage. 

Ce projet d’exposition est réalisé en partenariat avec Bozar, Musée de la Photographie de Charleroi, Fondation Chantal Akerman, Polish Institute Brussels, Galerie Loeve&Co, Jewish Historical Institute, Dvir Gallery, Marian Goodman Gallery.  

Le Musée Juif de Belgique vous propose de rencontrer Jo Struyven, le photographe de l’exposition « 236-Land(es)capes fron the 20th convoy » à travers une visite guidée singulière !

L’exposition « 236-Land(es)capes from the 20th convoy » propose un regard artistique sur un épisode exceptionnel de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Le 19 avril 1943, le 20e convoi quittait le camp de transit de Malines pour déporter 1 631 Juifs vers Auschwitz. Grâce à des actions de résistance menées à la fois depuis l’intérieur et l’extérieur des wagons, 236 de ces déportés parvenaient à sauter du train qui les destinait à l’extermination.

Revenant sur cet acte de rébellion unique dans l’Europe occidentale sous administration nazie, le photographe Jo Struyven (°Sint-Truiden, 1961) nous donne à voir les paysages qui ont servi de cadre à cette histoire méconnue. Dressant un « mémorial » contemporain, ces photographies sont une réponse à l’indifférence qui caractérise aujourd’hui ces paysages dépouillés, où n’apparaît nulle présence humaine, et qui furent pourtant chargés d’(in)humanité.

Placées en dialogue avec ces photographies, deux peintures de Luc Tuymans (°Mortsel, 1958) évoquent la destruction des Juifs et des Roms d’Europe. De manière réitérée, l’œuvre de Tuymans explore la relation qu’entretiennent les individus avec l’Histoire et les confronte à leur capacité à l’ignorer. La persécution durant la Seconde Guerre mondiale s’érige, à partir de la fin des années 1970, en thématique de sa peinture.

« Écrire un poème après Auschwitz est barbare ». Tel est le constat qu’émettait, en 1949, le philosophe allemand Theodor W. Adorno. À travers deux perspectives issues des arts visuels, c’est cette question de l’(im)possibilité de l’art après la Shoah que pose cette exposition.

Organisée en partenariat avec la Fondation Auschwitz, cette exposition sera accompagnée d’un ouvrage-catalogue (sortie de presse le 19 avril 2023), ainsi que d’un espace pédagogique qui présentera les témoignages d’évadés du 20e convoi de déportation.

Information pratique :

Visite guidée en FR/NL

à partir de 15h

prix de la visite guidée gratuite

Exposition payante : 10 euros

A travers des récits personnels, qu’ils peuvent présenter eux-mêmes, les élèves se familiarisent avec l’histoire du 20e convoi vers Auschwitz et la résistance qui s’est élevée contre lui. Cette activité est suivie d’un atelier qui aborde le thème du racisme et de la résistance et donne aux élèves des outils pour déterminer leur propre position éthique face à des situations racistes (et violentes) et prendre conscience de leur propre pouvoir d’action.

Cette exposition propose un regard artistique sur un épisode exceptionnel de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Le 19 avril 1943, le 20e convoi quittait le camp de transit de Malines pour déporter 1 631 Juifs vers Auschwitz. Grâce à des actions de résistance menées à la fois depuis l’intérieur et l’extérieur des wagons, 236 de ces déportés parvenaient à sauter du train qui les destinait à l’extermination.

Revenant sur cet acte de rébellion unique dans l’Europe occidentale sous administration nazie, le photographe Jo Struyven (°Sint-Truiden, 1961) nous donne à voir les paysages qui ont servi de cadre à cette histoire méconnue. Dressant un « mémorial » contemporain, ces photographies sont une réponse à l’indifférence qui caractérise aujourd’hui ces paysages dépouillés, où n’apparaît nulle présence humaine, et qui furent pourtant chargés d’(in)humanité.

Placées en dialogue avec ces photographies, deux peintures de Luc Tuymans (°Mortsel, 1958) évoquent la destruction des Juifs et des Roms d’Europe. De manière réitérée, l’œuvre de Tuymans explore la relation qu’entretiennent les individus avec l’Histoire et les confronte à leur capacité à l’ignorer. La persécution durant la Seconde Guerre mondiale s’érige, à partir de la fin des années 1970, en thématique de sa peinture.

« Écrire un poème après Auschwitz est barbare ». Tel est le constat qu’émettait, en 1949, le philosophe allemand Theodor W. Adorno. À travers deux perspectives issues des arts visuels, c’est cette question de l’(im)possibilité de l’art après la Shoah que pose cette exposition.

Organisée en partenariat avec la Fondation Auschwitz, cette exposition sera accompagnée d’un ouvrage-catalogue (sortie de presse le 19 avril 2023), ainsi que d’un espace pédagogique qui présentera les témoignages d’évadés du 20e convoi de déportation.

Luc Tuymans, Our New Quarters, 1986, huile sur toile, 80,5 x 120 cm (MMK –
Allemagne)

Luc Tuymans, Die Wiedergutmachung, 1989. Huile sur carton, montée sur contreplaqué,
Huile sur toile ; diptyque, 36,6 x 43 cm, 39,4 x 51,8 cm (Collection privée)

En partenariat avec le PhotoBrussels Festival

Cette Exposition, Femmes marocaines – Entre éthique & esthétique, – création originale du Centre de la Culture Judéo-Marocaine -, revisite les règles d’apparence dans l’esthétique marocaine, explore l’éthique et les coutumes imposées aux femmes ainsi que les motivations – toujours à l’œuvre – de ces usages très codifiés. 

Pour la première fois, productions anciennes et créations récentes sont mises en dialogue, dans un riche parcours narratif présentant une grande quantité d’objets datant du XVIème siècle à nos jours: objets traditionnels et cultuels, vêtements, ornements, talismans et bijoux, documents d’archives, photographies et dessins, tableaux orientalistes provenant de la Collection Dahan-Hirsch qui tient une place particulière dans la sauvegarde du patrimoine culturel et civilisationnel du Maroc, dont nous mesurons ici la grande valeur historique et affective. 

Rencontre avec Manuela Cadelli le 8 décembre 2022 à 19h30

Pour célébrer la Journée mondiale des droits de l’Homme, le Musée Juif de Belgique a l’immense plaisir de vous inviter à une rencontre avec Manuela Cadelli, Juge au Tribunal de première instance de Namur et présidente de l’ASBL Justice for Rule of Law. Elle a présidé l’Association Syndicale des Magistrats entre 2013 et 2019. Elle est l’autrice de « Radicaliser la justice. projet pour la démocratie  » (Samsa 2018) et de « La légitimité des élus et l’honneur des juges  » (Samsa 2022).

Dans ce dernier ouvrage, Manuela Cadelli démontre comment la Shoah et les exactions du nazisme ont justifié, à partir de la Libération, une refondation à la fois démocratique et civilisationnelle qui a totalement redéfini l’équilibre des institutions et la compréhension des légitimités respectives des pouvoirs élus et de la justice étatique et internationale. 

Elle procède à une analyse historique des relations entre les pouvoirs politiques et la justice étatique en France, en Allemagne et en Belgique, analyse qu’elle fait débuter à la Révolution française et qu’elle complète par une approche philosophique et politique essentiellement à partir de l’enseignement d’Emmanuel Kant et d’Hannah Arendt. Ceci l’amène in fine à poser le constat de la troublante similitude qui marque nos années 1920 et la séquence du début du XXe siècle qui a rendu possible le nazisme et la Shoah.  

Manuela Cadelli invite en conclusion les acteurs de justice à urgemment et véritablement entrer en « militance », à la fois dans l’espace public et dans les palais de justice, aux côtés des démocrates soucieux de voir respecter et restaurer les principes et valeurs de la refondation démocratique conçue et instaurée après 1945. Elle les enjoint à oser s’approprier la séquence de la Shoah pour la confronter aux agitateurs de division et de haine qui occupent les débats actuels.

La modération des débats sera assurée par Sarah Halfin.

informations pratiques :

19h Accueil du public

19h30 Début de l’entretien

20h45 Fin

L’exposition Arié Mandelbaum est une création originale du Musée Juif de Belgique. Souvent exposé en Belgique comme à l’étranger, le travail du peintre Arié Mandelbaum (°1939, Bruxelles) n’avait pourtant jamais fait l’objet d’une rétrospective. Pour la première fois, productions anciennes et créations récentes sont mises en dialogue, dans un riche parcours présentant une quarantaine d’œuvres s’étalant de 1957 à 2022.

Fils d’immigrants juifs polonais, Arié Mandelbaum commence à peindre à l’âge de seize ans. Dès 1960, il présente une première exposition personnelle, avant de remporter cinq ans plus tard le prix de la Fondation belge de la Vocation. À l’expressionisme exacerbé de ses débuts, succède à partir des années 1980 une expression plus retenue, donnant naissance à des œuvres à la fragilité troublante qu’il poursuit jusqu’à aujourd’hui.

Les œuvres présentées proviennent des collections du Musée Juif de Belgique, mais aussi d’institutions comme le Musée d’Ixelles, le Musée de la Banque nationale de Belgique ou encore les collections de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Nombre de collections privées ont également été mobilisées, notamment celles de particuliers ou encore la Belfius Art Collection.

L’exposition s’articule en différents chapitres thématiques. On découvre d’abord la manière dont le peintre traite la question de l’intimité et la famille, avant que la politique – la contestation de 1968, la guerre du Vietnam – ne vienne télescoper ces questionnements intérieurs. Le parcours se poursuit par l’exploration de l’autoportrait et du corps, deux thèmes qui montrent comment le travail d’Arié Mandelbaum se transforme en une réflexion sur la trace, l’absence, l’effacement. La violence politique – la torture à Abu Ghraib, l’assassinat de Lumumba – fait alors un retour marqué dans son travail. Au cours des deux dernières décennies, celui-ci est toujours plus marqué par la mémoire de la Shoah – comme un retour du refoulé chez cet enfant caché durant la Seconde Guerre mondiale. 

Arié Mandelbaum, Sans titre, 1987, 150 x 162 cm, technique mixte sur toile, collection Hugo Godderis, Veurne © Jan Van Goidsenhoven

Arié Mandelbaum, 2021 © Anass El Azhar Idrissi

Arié Mandelbaum, L’Amandier de Fontenoille, 1989, 162 x 150 cm, acrylique sur toile, collection Hugo Godderis, Veurne © Jan Van Goidsenhoven

Arié Mandelbaum, L’assassinat de Patrice Lumumba, Maurice M’Polo et Joseph Okito – 2 – La Villa Brouwez, 2011, 180 x 210 cm, fusain et craie de couleur sur papier marouflé sur toile, Musée Juif de Belgique, Bruxelles © Anass El Azhar Idrissi

Why do you stand at the door? est le résultat d’une recherche menée en 2021 et 2022 par l’artiste ukrainien Nikolay Karabinovych (°1988, Odesa*) au sein du Musée Juif de Belgique. Dans le « Project Space », vidéo, son, textes et installation de cet artiste multidisciplinaire sont mis en dialogue avec des publications des années 1920-1930 préservées dans la bibliothèque yiddish du musée, ainsi qu’avec des objets issus du patrimoine juif.

Le titre de l’exposition Why do you stand at the door? (Pourquoi te tiens-tu devant la porte ?) est extrait de la chanson du folklore yiddish ‘Lomir Zikh Iberbetn’ (Réconcilions-nous). Les paroles sont un appel à l’entente amoureuse, autant qu’une référence à la crainte du départ de l’autre. Le vers est utilisé ici comme une métaphore pour aborder les migrations des communautés juives d’Europe de l’Est, un nomadisme forcé qui se lit également dans les livres en yiddish conservés au Musée Juif de Belgique. Ces ouvrages constituent un point de départ pour l’exploration poétique d’une mémoire collective oubliée. L’attention se porte en particulier sur les témoignages des femmes, des autrices yiddish de l’entre-deux-guerres dont les livres mettent en lumière cette histoire de migrations mise de côté par les récits et mythes nationaux. 

À travers cette proposition menée en partenariat avec la commissaire d’exposition Patricia Couvet (°1994, Paris), Nikolay Karabinovych cherche à faire dialoguer objets et documents d’archives avec des sources non référencées par les institutions, en vue de valoriser ce qui n’est pas perceptible et d’en exhumer des narrations invisibilisées. Sa démarche permet la réécriture d’une histoire collective, au moment où l’un des fondements de cette histoire, le yiddish, langue diasporique par excellence, semble en voie de disparaître. Elle offre aussi un cadre pour comprendre les expériences personnelles des migrations forcées d’hier et d’aujourd’hui. Elle nous rappelle que l’artiste se veut, à chaque époque,  témoin de son temps : source critique de l’historiographie, il rend visible les fêlures d’une histoire dont on ne peut ignorer qu’elle se déroule tous les jours à Kyiv, Odesa, Bucha, Kharkiv ou encore Mariupol. 

* La plupart des noms des villes ukrainiennes ont été historiquement traduites à partir du russe vers d’autres langues. Dans ce texte et dans l’exposition, le parti pris est de garder le nom des villes en ukrainien dans une approche décoloniale. 

© Isabelle Arthuis

Le 22 octobre, Museum Night Fever fait leur fête à 34 musées bruxellois !

Pour cette nuit des musées tout sauf raisonnable, c’est carte blanche à de jeunes artistes en tous genres.

De 19h à 1h, expositions revisitées, performances, installations, musique live, DJ sets, visites guidées et autres animations fulgurantes vous abandonnent à vos pulsions artistiques.

Le Musée Juif de Belgique sert d’inspiration aux talents de l’Institut de Rythmique Jaques-Dalcroze pour une performance originale de danse, chant et percussions. 

Anna Schlooz explore de son côté l’objectification des corps féminins et homosexuels dans la performance « Bodyodyody », qui combine présence physique et numérique.

Deux expositions servent de décor à ces performances : « Arié Mandelbaum », une première rétrospective bruxelloise dédiée à la production du peintre depuis la fin des années 50 ; et « Why do you stand at the door? » Un projet de l’artiste ukrainien Nikolay Karabinovych mêlant vidéo, son, textes et installation en dialogue avec des objets de la collection et publications de la bibliothèque yiddish du musée.

Jacques Aron (Anvers 1933). Architecte et urbaniste, il a enseigné l’histoire et la théorie de ces disciplines. Professeur honoraire de l’Enseignement supérieur, il se consacre depuis toujours à l’écriture et aux arts visuels.  Il est également auteur de nombreux ouvrages traitant d’architecture, de philosophie, de la judéité et de la condition juive, particulièrement dans les pays de culture germanique.

A partir des années 1990, il s’essaye au collage d’abord papier mais bientôt numérique. Cette pratique artistique vient conforter et compléter ses recherches sur une conception philosophique globale consacrée à la condition juive européenne.

Passionné de peinture et d’histoire de la peinture occidentale, cet artiste autodidacte s’est saisi d’une opportunité créative : la sculpture posée sur la plage d’Ostende de l’artiste Kris Martin qui reprend, en acier oxydé, la forme de l’encadrement du polyptyque de l’Agneau Mystique des frères Van Eyck.

L’autel de la plage à Ostende est un clin d’œil tiré du nom que Kris Martin a donné à sa sculpture plantée sur la plage devant l’hôtel du Palais des Thermes. Ce cadre vide offre aux promeneurs la possibilité de l’utiliser comme autant de fenêtres évoquant différents paysages de marines qui évoluent, au gré de la luminosité du jour et des saisons. 

Ou peut-être est-il pour eux une énigme, ou encore une structure leur permettant de l’utiliser comme support d’exercices physiques, voire d’y prendre une souvenir photo, ou de s’auto photographier à l’ère contemporaine des selfies ?

Dans cette série de collages, il rapproche l’idée du cadre vide à celle de la mort de Dieu, telle qu’écrite notamment par Nietzsche. Le cadre devenu béant, il laisse la possibilité à l’imaginaire de l’artiste collagiste d’y placer une multitude de thèmes tirés parfois d’œuvres d’autres peintres célèbres tels Ensor, Magritte, Bruegel, Poussin, Géricault, Millet, et d’autres, qui côtoient avec beaucoup d’humour certains personnages des frères Van Eyck ou encore d’autres thèmes nés de sa grande culture littéraire.

A travers les différentes œuvres proposées, le visiteur est invité à tenter de découvrir quels artistes figurent dans quels collages.

A travers les yeux de réfugiés, une promenade dans les Marolles à la recherche de la migration juive du début du XXième siècle jusqu’à l’après-guerre. L’histoire de l’Europe et de ses migrations condensée dans un quartier de Bruxelles! Le départ se fait depuis l’entrée du Musée juif et la ballade dure environ 90 minutes.  

Le Musée Juif de Belgique a le plaisir de présenter une nouvelle exposition consacrée à l’artiste conceptuel américain Sol LeWitt (1928-2007). L’exposition est organisée par Barbara Cuglietta et Stephanie Manasseh en collaboration avec la succession de l’artiste.

À travers une sélection unique de Wall Drawings (dessins muraux), d’œuvres sur papier, de gouaches, de structures et d’archives datant des années 1960 aux années 2000, cette exposition vise à mettre en lumière la diversité et l’unité dans la production prolifique de Sol LeWitt. Elle présentera une double « première » : une exploration de son héritage juif et une enquête sur ses liens avec la Belgique. Elle s’accompagnera, en outre, du lancement de la nouvelle application Sol LeWitt créée par Microsoft.

L’exposition

Né à Hartford (Connecticut) dans une famille d’immigrants juifs venus de Russie, Solomon (Sol) LeWitt est l’un des pionniers de l’art conceptuel et minimal, réputé notamment pour ses Wall Drawings (dessins muraux). Bien qu’il ne soit pas religieux, menant une vie sécularisée, Sol LeWitt entretient tout au long de sa vie des liens discrets mais tenaces avec son héritage juif. Dans les années 1990, il s’engage plus activement au sein de sa communauté à Chester (Connecticut) jusqu’à en concevoir la nouvelle synagogue de la Congrégation réformée Beth Shalom Rodfe Zedek qui sera inaugurée en 2001. Pour Sol LeWitt, la conception d’une synagogue relevait d’« un problème de formes géométriques dans un espace qui se conforme aux usages du rituel » . À l’appui d’archives, de dessins, de photographies et de témoignages, l’exposition explore la genèse de ce projet majeur, resté jusqu’à aujourd’hui peu connu du grand public. 

L’exposition aborde également un autre aspect oublié de la carrière de Sol LeWitt : les relations étroites que l’artiste a développées tout au long de sa carrière avec des collectionneurs, des galeristes et des artistes basés en Belgique. Seront présentés, entre autres, le Wall Drawing #138, réalisé pour la première fois à Bruxelles dans la galerie MTL – qui joua un rôle pionnier dans l’introduction de l’art conceptuel en Belgique -, mais également la collaboration de Sol LeWitt avec l’architecte Charles Vandenhove pour l’aménagement du Centre Hospitalier Universitaire de Liège. 

Toutes les œuvres montrées dans l’exposition sont issues de collections publiques et privées belges, ainsi que de la Collection LeWitt. Quant à la réalisation des Wall Drawings, directement sur les murs du Musée Juif de Belgique, elle est l’occasion d’une expérience participative exceptionnelle, rassemblant aux côtés de dessinateurs professionnels de l’atelier LeWitt de jeunes artistes et étudiants en art plastique basés à Bruxelles. Pour chaque dessin mural, des équipes sont constituées autour d’un assistant professionnel qui accompagne et guide les apprentis. Cette initiative pédagogique est une opportunité unique pour ces derniers d’être associés au processus de création d’un des plus grands artistes américains. 

Enfin, l’exposition au Musée Juif de Belgique est l’occasion de lancer en Europe une application pour smartphone dédiée à l’artiste et à son œuvre, développée par Microsoft avec la Collection LeWitt. Fidèle à la volonté de Sol LeWitt de rendre l’art accessible à toutes et tous, cette application offrira aux visiteurs une expérience immersive et éducative inédite. 

Le Musée Juif de Belgique a le plaisir de présenter une nouvelle exposition consacrée à l’artiste conceptuel américain Sol LeWitt (1928-2007). L’exposition est organisée par Barbara Cuglietta et Stephanie Manasseh en collaboration avec la succession de l’artiste.

À travers une sélection unique de Wall Drawings (dessins muraux), d’œuvres sur papier, de gouaches, de structures et d’archives datant des années 1960 aux années 2000, cette exposition vise à mettre en lumière la diversité et l’unité dans la production prolifique de Sol LeWitt. Elle présentera une double « première » : une exploration de son héritage juif et une enquête sur ses liens avec la Belgique. Elle s’accompagnera, en outre, du lancement de la nouvelle application Sol LeWitt créée par Microsoft.

L’exposition

Né à Hartford (Connecticut) dans une famille d’immigrants juifs venus de Russie, Solomon (Sol) LeWitt est l’un des pionniers de l’art conceptuel et minimal, réputé notamment pour ses Wall Drawings (dessins muraux). Bien qu’il ne soit pas religieux, menant une vie sécularisée, Sol LeWitt entretient tout au long de sa vie des liens discrets mais tenaces avec son héritage juif. Dans les années 1990, il s’engage plus activement au sein de sa communauté à Chester (Connecticut) jusqu’à en concevoir la nouvelle synagogue de la Congrégation réformée Beth Shalom Rodfe Zedek qui sera inaugurée en 2001. Pour Sol LeWitt, la conception d’une synagogue relevait d’« un problème de formes géométriques dans un espace qui se conforme aux usages du rituel » . À l’appui d’archives, de dessins, de photographies et de témoignages, l’exposition explore la genèse de ce projet majeur, resté jusqu’à aujourd’hui peu connu du grand public. 

L’exposition aborde également un autre aspect oublié de la carrière de Sol LeWitt : les relations étroites que l’artiste a développées tout au long de sa carrière avec des collectionneurs, des galeristes et des artistes basés en Belgique. Seront présentés, entre autres, le Wall Drawing #138, réalisé pour la première fois à Bruxelles dans la galerie MTL – qui joua un rôle pionnier dans l’introduction de l’art conceptuel en Belgique -, mais également la collaboration de Sol LeWitt avec l’architecte Charles Vandenhove pour l’aménagement du Centre Hospitalier Universitaire de Liège. 

Toutes les œuvres montrées dans l’exposition sont issues de collections publiques et privées belges, ainsi que de la Collection LeWitt. Quant à la réalisation des Wall Drawings, directement sur les murs du Musée Juif de Belgique, elle est l’occasion d’une expérience participative exceptionnelle, rassemblant aux côtés de dessinateurs professionnels de l’atelier LeWitt de jeunes artistes et étudiants en art plastique basés à Bruxelles. Pour chaque dessin mural, des équipes sont constituées autour d’un assistant professionnel qui accompagne et guide les apprentis. Cette initiative pédagogique est une opportunité unique pour ces derniers d’être associés au processus de création d’un des plus grands artistes américains. 

Enfin, l’exposition au Musée Juif de Belgique est l’occasion de lancer en Europe une application pour smartphone dédiée à l’artiste et à son œuvre, développée par Microsoft avec la Collection LeWitt. Fidèle à la volonté de Sol LeWitt de rendre l’art accessible à toutes et tous, cette application offrira aux visiteurs une expérience immersive et éducative inédite. 

Wall Drawing #528G, 1987, india ink and color ink wash. Installation view at the Jewish Museum of Belgium (c) Private Collection, Belgium / Image: Hugard & Vanoverschelde

© Estate of Sol LeWitt, 2021 


https://youtu.be/OjjIhglAcjw




Fils de parents juifs originaires de Transylvanie (actuelle Roumanie), Julien Friedler naît à Bruxelles en 1950. Il est l’auteur d’une œuvre profondément atypique, destinée à se mouvoir et à se transformer. 

Le cycle de peintures sur papier proposé dans cette exposition nous livre un voyage intime, sous forme d’associations libres, que Julien Friedler restitue dans une œuvre forte, suggestive, archétypale. Celle-ci relève d’une rêverie introspective, transcription imaginaire d’une réalité ambiguë passant de l’émerveillement au désenchantement, du rayonnement à l’expression inquiétante des forces obscures qui l’habitent. Les évocations nées de cette plongée quasi-hypnotique dans le monde inconscient se révèlent par le geste et la couleur pour s’inscrire en une écriture presque automatique, telle une trace instinctive, sur le papier. 

Pour une première fois, nous montrons les coulisses de l’exposition ! Ce sera l’occasion de rencontrer certains étudiants ayant collaboré à la réalisation des fresques monumentales de l’artiste Sol LeWitt.

Le jeudi 5 mai de 17h à 22h, les Nocturnes au Musée Juif de Belgique vous mettent des petites étoiles dans les yeux.

Aiguisez votre regard grâce à nos standing guides qui vous feront découvrir le processus de réalisation des Wall Drawings de l’exposition « Sol LeWitt. Wall Drawings, Works on Paper, Structures (1968-2002)« .

À travers une sélection unique de Wall Drawings (dessins muraux), d’œuvres sur papier, de gouaches, de structures et d’archives datant des années 1960 aux années 2000, cette exposition vise à mettre en lumière la diversité et l’unité dans la production prolifique de Sol LeWitt. Elle présente une double « première » : une exploration de son héritage juif et une enquête sur ses liens avec la Belgique.

https://www.youtube.com/watch?v=OjjIhglAcjw&t=7s

Les super-héros ont de tous temps fasciné les enfants et les adultes. Leur monde est le reflet de notre société, une sorte de miroir grossissant des hommes dont ils sont une version magnifiée. Leurs aventures, bien que fictives, nous avertissent contre nos propres travers et nous préviennent contre toutes sortes de maux. De plus, leur univers n’est pas figé, il est le résultat d’une longue évolution qui a conduit les éditeurs, conscients de la nécessité de s’ouvrir aux autres, à s’orienter vers une politique plus inclusive.   

Ces héros « surdimensionnés » ont suscité l’intérêt du Lycée Guy Cudell, une école d’enseignement général, technique et professionnel située à Saint-Josse-ten-Noode et fréquentée par des élèves de plus de 45 nationalités différentes.  

Durant plusieurs mois, les étudiants et leurs enseignants ont exploré le monde des comics books en menant, sur base de l’exposition « Superheroes never die » du Musée Juif de Belgique, le projet « Portraits de super-héros – You can’t build the world alone » soutenu par la FWB Décret Culture Ecole et Equal Brussels – Région de Bruxelles-Capitale. Il s’agit d’un travail minutieux de recherche et de synthèses dont les thèmes ne manqueront pas de susciter l’intérêt de tous : la figure du héros au fil de l’Histoire, les super-héros et la philosophie, les minorités, le sexisme et la diversité sexuelle dans le monde super-héroïque, le décryptage scientifique des super-pouvoirs, la politique dans les comics books, le tour du monde des super-héros… 

La production finale de ce projet sera présentée sous la forme d’une nouvelle exposition agrémentée d’une dizaine d’œuvres d’art réalisées par les élèves sous la direction de Samuel Idmtal, artiste spécialiste en street art. À travers une dizaine de portraits et de témoignages poignants, les jeunes créateurs nous proposent leur vision du super-héros. Cette initiative pédagogique a mobilisé différentes disciplines (français, histoire, sciences, anglais, éducation artistique, philosophie) et a permis le travail croisé de nombreuses classes, de la 1C à la 7PM.

Pour plus d’informations sur le projet : dossier pédagogique

La frontière entre réalité et fiction est souvent floue. Les institutions démocratiques sont sous pression. Dans ce contexte, le temps fait défaut alors qu’il serait essentiel de privilégier un travail de réflexion et d’action. Ces préoccupations semblent être contemporaines, mais il y a plus de 50 ans, Hannah Arendt écrivait déjà abondamment sur le danger de ces processus. Aujourd’hui, les idées d’Arendt ont encore gagné en importance, voilà pourquoi nous organisons cette série de conférences avec d’éminents experts de la pensée de cette grande philosophe. A travers ce cycle, nous nous concentrerons sur un thème à la fois actuel et intemporel, et, osons-le dire, arendtien: l’identité. Qu’est-ce que l’identité ? En quoi est-elle si importante ? Au cours de ces conférences, à travers échanges et conversations, le travail et la vision d’Arendt seront analysés et étudiés. Nous verrons comment intégrer sa pensée dans notre réalité actuelle et essayer ainsi de mieux comprendre le concept d’identité, et la réflexion qui l’entoure. 


Hannah Arendt Lecture 3

Faisons un zoom arrière. Aujourd’hui, plus que jamais, l’identité est un sujet brûlant. Nous réagissons immanquablement de manière très défensive lorsque notre identité est questionnée ou mise à l’épreuve. Comment se fait-il que l’identité soit sans cesse au nœud des débats ? Quels sont les ressorts des questions qu’elle soulève? Et la réflexion sur l’identité conduit-elle automatiquement à la radicalisation ?

Intervenants : Paul Scheffer (N) et Nathalie Heinich (F)
Modération : Tinneke Beeckman (N/F)


Informations pratiques

Date et heure : Mardi 3 mai 2022 de 19h00 à 20h30, suivi d’une réception.

Lieu : Musée juif de Belgique, Rue des Minimes 21, 1000 Bruxelles
Tramways : 92, 8 – Bus : 27, 48, 95 – Métro : Louise – Train : Bruxelles-Central

Entrée : 10 euros, gratuit pour les étudiants et les personnes à faibles revenus.

Langue : Les intervenants s’expriment dans leur langue maternelle. La conversation alterne entre le néerlandais et le français. Il n’y a pas d’interprétation simultanée.

La frontière entre réalité et fiction est souvent floue. Les institutions démocratiques sont sous pression et les charges de travail grandissantes laissent peu de temps à la réflexion et à l’action. Ces préoccupations semblent contemporaines, mais il y a plus de 50 ans, Hannah Arendt écrivait déjà abondamment sur ce sujet. Aujourd’hui, les idées d’Arendt ont encore gagné en importance, voilà pourquoi nous organisons cette série de conférences avec d’éminents experts de la pensée de cette grande philosophe. A travers ce cycle, nous nous concentrerons sur un thème à la fois actuel et intemporel, et, osons-le dire, arendtien: l’identité. 


Qu’est-ce que l’identité ? En quoi est-elle si importante ? Au cours de ces conférences, à travers échanges et conversations, le travail et la vision d’Arendt seront analysés et étudiés. Nous verrons comment intégrer sa pensée dans notre réalité actuelle et essayer ainsi de mieux comprendre le concept d’identité, et la réflexion qui l’entoure.


Hannah Arendt Lecture 2

Pour Hannah Arendt, la politique signifie agir ensemble. Qui est le « nous » d’une communauté politique ? Que signifie la citoyenneté ? Quel rôle jouent les droits de l’homme et l’identité ? Et comment, selon Arendt, le changement politique s’opère-t-il ?

Intervenants : Joke Hermsen (N) + Justine Lacroix (F)
Modération : Tinneke Beeckman (N)


Informations pratiques

Date et heure : Mardi 26 avril 2022 de 19h00 à 20h30, suivi d’une réception.

Lieu : Musée juif de Belgique, Rue des Minimes 21, 1000 Bruxelles
Tramways : 92, 8 – Bus : 27, 48, 95 – Métro : Louise – Train : Bruxelles-Central

Entrée : 10 euros, gratuit pour les étudiants et les personnes à faibles revenus.

Langue : Les intervenants s’expriment dans leur langue maternelle. La conversation alterne entre le néerlandais et le français. Il n’y a pas d’interprétation simultanée.

La frontière entre réalité et fiction est souvent floue. Les institutions démocratiques sont sous pression et les charges de travail grandissantes laissent peu de temps à la réflexion et à l’action. Ces préoccupations semblent contemporaines, mais il y a plus de 50 ans, Hannah Arendt écrivait déjà abondamment sur ce sujet. Aujourd’hui, les idées d’Arendt ont encore gagné en importance, voilà pourquoi nous organisons cette série de conférences avec d’éminents experts de la pensée de cette grande philosophe. A travers ce cycle, nous nous concentrerons sur un thème à la fois actuel et intemporel, et, osons-le dire, arendtien: l’identité. 


Qu’est-ce que l’identité ? En quoi est-elle si importante ? Au cours de ces conférences, à travers échanges et conversations, le travail et la vision d’Arendt seront analysés et étudiés. Nous verrons comment intégrer sa pensée dans notre réalité actuelle et essayer ainsi de mieux comprendre le concept d’identité, et la réflexion qui l’entoure.


Hannah Arendt Lecture 1

Quel enseignement Hannah Arendt nous apporte-t-elle sur l’identité ? Comment concevait-elle son identité propre?  sa judéité ? le fait qu’elle soit femme ? mais aussi comment voyait-elle le concept au sens plus large d’identité ? 

La femme proche de Heidegger voyait sans doute l’identité différemment de celle qui fuyait les persécutions durant la guerre, ou encore de celle qui relatait le procès Eichmann à Jérusalem. Nous tenterons de faire cette distinction, de voir comment sa pensée évolue à travers les événements qui ont ponctué sa vie. 

Intervenants : Geert Van Eekert (N) et Martine Leibovici (F) 
Modération : Tinneke Beeckman (N/F)


Informations pratiques


Date et heure : Mardi 19 avril 2022 de 19h00 à 20h30, suivi d’une réception.

Lieu : Musée juif de Belgique, Rue des Minimes 21, 1000 Bruxelles
Tramways : 92, 8 – Bus : 27, 48, 95 – Métro : Louise – Train : Bruxelles-Central

Entrée : 10 euros, gratuit pour les étudiants et les personnes à faibles revenus.

Langue : Les intervenants s’expriment dans leur langue maternelle. La conversation alterne entre le néerlandais et le français. Il n’y a pas d’interprétation simultanée.

Le Service archives du Musée Juif de Belgique aimerait accueillir un.e étudiant.e en histoire / archivistique /histoire de l’art souhaitant mettre en valeur ses connaissances et acquérir une première expérience dans un musée au sein d’un service d’archives (tri et reconditionnement, identification des documents, inventaire, numérisation, recherches…) avec le soutien de l’archiviste en fonction.

Le Musée possède des fonds parmi les plus importants du pays concernant l’histoire des communautés juives de Belgique.Outre les tâches habituelles déjà citées, cet étudiant pourrait également travailler pour notre photothèque en inventoriant et scannant les photos issues de fonds de familles ou de diverses associations juives.

Qualifications requises :Vous recherchez un stage d’au moins 2 mois (horaires flexibles).Vous avez le sens de l’organisation, de la méthode et de l’ordre. Vous êtes rigoureux.se et responsable. Curieux.se d’apprendre, vous êtes aussi flexible et motivé.e
Stage non rémunéré

Modalités de recrutement :
Pour plus d’infos, envoyer votre CV et une lettre de motivation, contactez Sophie Collette au Service archives : sophie.collette@mjb-jmb.org / 02 500 88 29 (du lundi au mercredi midi)

Avec vos enfants, venez expérimenter une autre manière de vivre le livre et le papier.
En s’inspirant des artistes découvert.e.s lors d’une courte visite de l’exposition « Works On Paper », vos enfants vont  créer une nouvelle sorte de livre sur le thème du portrait et l’autoportrait. Tout comme les artistes, nous détournerons et transformerons la matière du papier pour en produire une création personnelle. Plier, découper, déchirer, coller, superposer, composer à partir de toutes sortes de papiers sont au rendez-vous! Un moment riche en partage pour découvrir le musée autrement. 

Le Service éducatif du Musée Juif de Belgique vous invite à une matinée « profs » le vendredi 22 octobre. L’idée est de découvrir, dans une ambiance agréable, le Musée Juif de Belgique ainsi que son programme et son investissement pédagogique, en vue de vous accueillir dans un futur proche avec vos élèves.

Au programme
9h – Accueil et présentation de l’équipe pédagogique du MJB
9h15 – Démocratie ou Barbarie. Des missions et projets plus que jamais d’actualité
9h30 – Visite expositions
10h30 – Présentation de nos Workshops « Let’s Meet a Jew »
11h – Pause-café
11h15 – Promenade Jews in the city


Le CREE Asbl, vous invite à une journée d’échanges autour de la thématique « Identités et migrations » le samedi 9 octobre 2021. Cette journée s’inscrit dans la prolongation d’un dossier pédagogique français/LSFB « Témoins du passé, présent en questions ».

Ce dossier se base sur le parcours de Paul Sobol (1926-2020), issu d’une famille ouvrière d’origine juive polonaise. Il a survécu à la déportation des Juifs de Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale. Son témoignage invite à travers l’Histoire passée à aborder des questions d’actualité.

Programme :

– 9h30 : Accueil au Musée Juif de Belgique
– 10h-12h : Témoignage de Régine Sluzny*
– 12h-13h : Pause midi
– 13h-14h40 : Atelier 1 Identités
– 14h50-16h10 : Atelier 2 Migrations

*Régine Sluzny est une enfant cachée. Elle témoignera sur les questions d’identités qui ont traversé son parcours.

Journée accessible en LSFB – ENTRÉE GRATUITE
Priorité aux équipes éducatives travaillant avec des jeunes sourds !

Inscriptions avant le 4 octobre 2021
https://forms.gle/ZxfxL4CBY3LZ5PRC6
Contribution volontaire pour le repas de midi.
Plus d’infos : Tél. : 02/762 57 30 – Email : marie-pierre.labrique@creeasbl.be

”Une collection est un état d’esprit.” Galila Barzilai Hollander

« Works on Paper » propose une incursion dans l’univers foisonnant de Galila Barzilai Hollander, collectionneuse belge née à Tel Aviv. Depuis quinze ans, cette personnalité hors du commun assemble les œuvres d’art contemporain dans une collection qui fait le récit de sa propre histoire : en filigrane des œuvres réunies, se manifeste un désir impérieux de réinvention de soi. 

L’exposition propose une coupe claire dans cet univers pléthorique, en présentant une sélection choisie d’œuvres sur papier. Les visiteurs y découvrent comment des artistes internationaux (Jonathan Callan, Jae Ko, Anish Kapoor, William Klein, Angela Glajcar, Andrea Wolfensberger,  Brian Dettmer, Haegue Yang e.a) réinventent ce matériau quotidien, usuel, pour en faire des objets d’art d’une puissance inattendue. Collages, sculptures, inscriptions, installations ou bijoux se côtoient, rappelant la personnalité ex-centrique de la collectionneuse, mais proposant aussi une réflexion sur l’art de la diversion. Le travail sur papier s’assimile ici  à un royaume du détournement, où chaque œuvre se joue de notre perception autant que de nos jugements. 

© Jonathan Callan, Art around Mythology around Global Strategy, 2014

https://www.youtube.com/watch?v=sqdF3GWSBm0