Auteur/autrice : Olivier Hottois

Roma Queer Community: Pathways to Visibility, Representation and Belonging

Rejoignez-nous pour une table ronde (en Anglais) mettant en avant les voix et les expériences de la communauté rom queer, qui navigue entre identités croisées. Cet événement offre un espace pour confronter les barrières structurelles et sociales tout en initiant une conversation sur la manière dont nous pouvons collectivement œuvrer pour plus de visibilité, de représentation et d’inclusion.

Panel :

Alba (elle) : Féministe rom et militante antiraciste espagnole. Co-fondatrice du Collectif Féministe d’Expertes en Genre Romani, Alba travaille à la décolonisation des savoirs et à l’amplification de la justice raciale intersectionnelle.

Ana (elle) : Observatrice des droits humains LGBTQ+ au European Roma Rights Centre, militante trans et artiste drag originaire de Serbie. Ana met en lumière les défis uniques auxquels font face les personnes LGBTQI+ roms à travers un travail de terrain.

Jaetta (elle) : Forte de plusieurs décennies d’expérience dans la lutte contre l’exclusion sociale, Jaetta milite pour les droits humains des Roms en Belgique via l’activisme et le travail communautaire.

Aldessa (elle) : DJ féministe et intersectionnelle qui utilise la musique pour valoriser la culture rom, décoloniser les rythmes et bousculer le statu quo sur le dancefloor.

Programme :

🕠 18h30 – 19h30 | Table ronde
🗣️ 19h30 – 20h00 | Session de questions-réponses
🎶 20h00 – 21h00 | DJ set par Aldessa

Cet événement vous invite à écouter, réfléchir et agir pour une participation significative.

Plus d’informations sur l’évènement ici.

À l’occasion de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste le 27 janvier 2025, le Centre Communautaire Laïque Juif (CCLJ) propose une journée exceptionnelle placée sous le signe de l’espoir et de la résilience. Cet événement mettra en lumière la reconstruction des individus et des communautés après la guerre.

Programme de la journée

1. Journée d’étude : « Survivre et construire »
Démocratie et Barbarie organise une journée d’étude consacrée à la reconstruction, avec un accent particulier sur la libération des camps. Ce moment dédié permettra d’explorer comment les survivants ont surmonté les traumatismes pour rebâtir leurs vies et contribuer à leurs communautés.

  • Où : Centre Communautaire Laïque Juif (CCLJ) – Rue de l’Hôtel des Monnaies 52, 1060 Saint-Gilles
  • Quand : 27 janvier 2025, de 8h30 à 16h30

Programme de la journée d’étude
Inscription disponible dès maintenant via ce lien.

Une exposition à découvrir en marge de la journée d’étude

En parallèle de la journée d’étude, le CCLJ et le Musée Juif de Belgique présentent une exposition dans la rotonde du CCLJ. Cette présentation mettra en lumière les colonies de vacances juives d’après-guerre, symbole de renouveau, de solidarité et de transmission. Les images exposées témoignent de l’effort collectif pour offrir aux enfants un cadre propice à leur reconstruction physique et morale. Ces colonies, soutenues par différents mouvements politiques juifs, illustrent l’importance de l’enfance comme pilier de l’avenir communautaire.

2. Soirée d’étude : « Au-delà de la survie »

  • Où : Centre Communautaire Laïque Juif (CCLJ) – Rue de l’Hôtel des Monnaies 52, 1060 Saint-Gilles
  • Quand : 27 janvier 2025, à 19h

Plus d’informations sur la soirée ici.
Inscription disponible dès maintenant via ce lien.

Cette soirée sera articulée autour de témoignages de survivants de la Shoah, retraçant leurs parcours depuis la libération des camps jusqu’à leur implication dans la reconstruction des institutions communautaires. Ces récits seront complétés par les interventions de leurs descendants, offrant un regard intergénérationnel sur cet héritage de résilience.

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Nous vous invitons à nous rejoindre pour cet événement riche en émotions et en enseignements, qui honore la mémoire des victimes tout en célébrant la force de la reconstruction humaine.

Nous sommes heureux de vous présenter le premier épisode de notre nouvelle série « Hidden Stories », un format unique de notre musée digital. À travers cette série, nous vous offrons un regard privilégié sur les objets de nos collections, chacun portant des récits inédits et précieux sur la culture juive.

Dans ce premier épisode, nous vous dévoilons une pièce récemment acquise par notre musée et qui cache une histoire méconnue. Découvrez donc le set de prière « Jardin d’Eden », qui a rejoint notre collection en 2023. Ce magnifique ensemble, comprenant un tallit, un sac assorti et une kippah, a été créé à Jérusalem par Yair Emanuel en 2023.

Hidden Stories vous invite à explorer des objets qui vont au-delà de simples artefacts, révélant des récits puissants qui façonnent l’identité et la mémoire collective. De pièces rares aux objets du quotidien, chaque épisode vous offre une nouvelle perspective sur l’histoire juive.

🎥 Visionnez notre vidéo pour découvrir l’histoire de ce set de prière. Curieux d’en savoir plus sur d’autres objets ou récits ? N’hésitez pas à poser vos questions en commentaires !

Musée Digital

Notre programme digital Jewish Museum In/Out est enfin disponible ! Nous vous invitons à découvrir notre musée numérique, un espace riche en archives, collections et contenus éducatifs. Notre ambition : rendre nos histoires et notre mission accessibles au plus grand nombre.

Trois formats uniques vous attendent : Jewish Women VoicesHidden StoriesABCs of Judaism.

Jewish Women Voices : Partez à la rencontre de femmes juives remarquables qui ont marqué l’histoire et la société belge.

Découvrez ABCs of Judaism, une manière nouvelle d’explorer les fondements de la religion juive à travers un contenu captivant proposé par notre équipe éducative.

Préparez-vous pour Hidden Stories — une plongée profonde dans les récits moins connus derrière nos œuvres d’art, qui attendent d’être découverts et partagés.

Ce lancement n’est qu’une première étape : restez connectés pour découvrir la suite.

Jewish Women Voices – Yvonne Jospa

As part of the Digital Museum, we are sharing the first voice of a Jewish woman, Yvonne Jospa.

Yvonne Jospa was a revolutionary figure in the resistance, a woman who fought fearlessly against injustice. Born in Popouti, she played a pivotal role in the Jewish Defense Committee and left an indelible mark on history. Her legacy continues to inspire generations to stand up for what is right.

Through Jewish Women Voices, you’ll discover more stories like hers—women whose courage and resilience shaped the world we live in today.

JEWISH WOMEN VOICES

« Legs volés : Que sont devenus les trésors de la collection Andriesse ? » retrace la vie et l’impact culturel des philanthropes et mécènes belgo-néerlandais Hugo Daniel Andriesse (1867-1942) et de son épouse Elisabeth Andriesse (1871-1963).

Les Andriesse étaient des bienfaiteurs influents dans la société bruxelloise d’avant-guerre, et collectionnaient des tableaux de maîtres anciens ainsi que des tapisseries. Après leur fuite à New York en 1940, leur collection de peintures et de tapisseries a été pillée par le gouvernement d’occupation nazi en Belgique. Une partie de la collection reste introuvable.

Alors que le Musée juif de Belgique est fermé, l’exposition sera présentée pendant une journée, le 7 novembre 2024, de 10h à 15h.

Entrée libre.

L’exposition est organisée par la Jewish Digital Cultural Recovery Project Foundation (JDCRP), en collaboration avec le Musée juif de Belgique et le Service public fédéral Économie (ministère de l’Économie de Belgique). Commissaire de l’exposition : Anne Uhrlandt, chargée de recherche et de documentation au JDCRP.
L’exposition fait partie d’un projet cofinancé par l’Union européenne et la Conférence sur les revendications matérielles juives contre l’Allemagne (Claims Conference), parrainé par la Fondation « Souvenir, responsabilité et avenir » (EVZ) et soutenu par le ministère fédéral allemand des Finances (BMF).

Retrouvez le contenu de l’exposition ici.

Plus d’informations sur le JDCRP ici.

Hommage à Aristides de Sousa Mendes : Le Courage d’un Juste*

La Fondation Les Justes de Belgique et l’Aristides de Sousa Mendès Foundation – US, en partenariat avec le Musée Juif de Belgique ainsi que le Consistoire Central Israélite de Belgique, ont l’honneur de rendre hommage à Aristides de Sousa Mendes, Juste parmi les nations, le dimanche 17 novembre de 17h30 à 19h00. Cet événement est placé sous le haut patronage de la Maison de Sa Majesté le roi Albert II.

Aristides de Sousa Mendes, Consul du Portugal à Bordeaux de 1938 à 1940, est une figure emblématique du courage moral et de la résistance face à l’injustice. En 1940, dans un contexte de persécution accrue des Juifs et des apatrides en Europe, Sousa Mendes a pris la décision courageuse de désobéir aux ordres de son gouvernement. Inspiré par sa foi catholique et ses échanges avec le Rabbin Chaim Kruger, il a suivi sa conscience et a signé des dizaines de milliers de visas permettant à des réfugiés, dont de nombreux Juifs, de fuir la barbarie nazie.

Ces actions héroïques ont sauvé des personnes de 49 nationalités différentes, toutes confessions et milieux sociaux confondus, parmi lesquelles des Autrichiens, Français, Hollandais, Luxembourgeois et Belges.

Alors que nous commémorons les 70 ans de son décès, cet hommage est l’occasion de se souvenir de son engagement extraordinaire pour l’humanité et de réaffirmer l’importance de sa mémoire dans le combat contre l’injustice et l’intolérance.

Inscription obligatoire jusqu’au 13 novembre via info@justesdebelgique.org

*L’expression hébraïque traduite par « Juste parmi les nations », désigne, dans la tradition rabbinique, les non Juifs craignant Dieu puis, à l’époque médiévale et moderne, ceux d’entre eux qui gardaient une attitude correcte à l’égard de Juifs unanimement détestés et persécutés à travers l’Europe.

Découvrez la nouvelle brochure du service Mediation !

Même pendant la fermeture du bâtiment, nos activités se poursuivent. Découvrez dès maintenant notre nouvelle brochure avec toutes les offres actualisées !

Le Musée Juif de Belgique propose un vaste panel d’activités éducatives et ludiques. Elles sont conçues pour s’adapter à tous les publics: élèves de tous âge, tous niveaux, mais également groupes extrascolaires, associatifs et adultes. Toutes nos activités sont faites sur mesure et sont disponibles en français, néerlandais et anglais. Découvrir d’autres cultures, développer son esprit critique et déconstruire les stéréotypes sont au programme !

Ces activités ont d’autant plus de sens dans une société multiculturelle. Elles visent à construire ensemble une société plus inclusive, où chacun a sa place. Pour cela, nous faisons appel à de nombreuses compétences, savoirs-faire et savoirs définis pour les élèves en matière d’éveil et formation. 

N’hésitez pas à parcourir notre flyer pour découvrir toutes nos activités : des workshops ‘Let’s Meet a Jew’, nos ateliers liés aux expositions temporaires, sans oublier la découverte de la Grande Synagogue ou la rencontre avec un témoin de la Shoah.

Le Musée Juif de Belgique vous invite au finissage de l’exposition « Passage. Textile & Rituals ».

En réinterprétant contextuellement le rituel du “Supra”, Zinaïda Tchelidze réunit une pluralité de voix à travers l’art du banquet dans la tradition géorgienne. 

L’artiste s’intéresse au phénomène des rassemblements sociaux et à ce qu’ils révèlent lorsqu’ils sont sortis de leur contexte habituel. En provoquant la rencontre entre mythologie, cérémonie ancestrale et monde contemporain, elle cherche à problématiser les codes dans les traditions culturelles. Elle invente une table rituelle collaborative et performative pour explorer l’idée d’hospitalité sous ses différentes formes, selon l’espace-temps et l’environnement social dans lequel elle s’inscrit.

Pour cette performance, l’artiste crée une « nappe festin » et invite des performeureuses, qui ne sont pas familier.ères avec cette tradition. Iels s’approprient le rite du toast avec de la « Vaisselle unique », c’est à dire des récipients-sculptures fabriqués spécialement par des artistes et artisan·e·s géorgien·ne·s de différentes générations selon leurs états d’âmes. 

Dans l’attente que les performeureuses s’en emparent et les activent, ces pièces uniques sont exposées dans un vaisselier au sein de l’espace d’exposition.

Zinaïda Tchelidze invitera le performeur Mathieu Hendrickx à présenter la performance « To your arrival and our welcome », qui comprendra 14 toasts uniques créés par 15 artistes différents.

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Cette performance s’inscrit dans le cycle de performances « Laboratoire des Rituels » .

Au cœur du « Laboratoire des Rituels », quatre artistes performeurs, Hilal Aydoğdu, David Bernstein, Barbara Salomé Felgenhauer et Zinaïda Tchelidze, s’engagent à réenchanter le monde à travers la construction de nouvelles mythologies qui les touchent et les inspirent.

Dans ce laboratoire artistique, ces artistes explorent les profondeurs de l’imaginaire collectif, s’aventurant dans les recoins de l’histoire, de la culture et des traditions. Ils nous invitent à plonger dans leurs univers artistiques, à traverser des passages entre les mondes visibles et invisibles, pour découvrir de nouvelles manières d’être et de comprendre le monde.

Le « Laboratoire des Rituels » est bien plus qu’une simple exposition. C’est un espace d’exploration artistique où des artistes performeurs interculturels se rencontrent, se questionnent et partagent leurs visions du monde. C’est un appel à la réflexion, à l’émerveillement et à la création de nouvelles mythologies qui nous permettent de réenchanter notre existence.

Programme :

15:30 – Ouverture des portes

16:00 18:00 : Performance de ZinaÏda Tchelidze – To your arrival and our welcome

19:00 : Drink & Buffet

20:30 : Fermeture des portes

Prix Libre (Prix conseillé 6€)

STAGE pour enfants liés à notre exposition « PASSAGE » : les tissus racontent des histoires ! Explorons-les !

T’es-tu déjà demandé d’où venaient les motifs qui décorent les tissus de ta maison, de tes vêtements ? Et leurs couleurs, comment sont-elles fabriquées ? Durant cette semaine de stage, nous explorerons la vaste Histoire des couleurs et des motifs textiles, ce qu’ils disent de nous et du monde dans lequel nous vivons. Une occasion, pour une fois, de créer nous-mêmes nos couleurs à partir de notre environnement (à l’aide de plantes tinctoriales issues de friches, de déchêts de cuisine, etc.), et de réinsuffler du sens dans les images qui habillent nos tissus.

Le stage sera animé par Amandine Brun Sauvant, designer textile formée aux Beaux-Arts de Clermont-Ferrand et à La Cambre.

Quand ? Du 8 au 12 juillet 2024 de 10h à 17h.

Pour qui ? Enfants de 9 à 12 ans

Tarif : 90€ la semaine de stage (70€ avec le Pass Cultuur Marolles)

PLACES LIMITEES (max 10 enfants)

Pour s’inscrire veuillez contacter edu@mjb-jmb.org


Dernière exposition du Musée Juif de Belgique avant la fermeture pour travaux fin 2024, Passage est une réflexion sur l’idée de transformation. Elle explore la manière dont le spirituel se mêle à la vie profane, comment le rite s’allie à l’ordinaire, ce qu’il se passe quand l’intime et le collectif se nouent.

L’exposition se compose de trois parcours complémentaires. Le premier nous plonge dans l’univers de Charlemagne Palestine. Dans une installation intitulée « AA BATT BEARR BARR MITZVAHH INN MESHUGAHLANDDD », l’artiste réinterprète le passage à l’âge adulte dans la tradition juive. Ancré dans l’héritage du schmattès, mot yiddish qui désigne le chiffon ou la fripe, il réinvente les gestes de collecte, de couture et de raccommodage du tissu qui marquent l’histoire des mondes juifs.

En écho aux assemblages de Charlemagne Palestine, le deuxième parcours propose un dialogue autour du textile, en croisant les collections du Musée Juif de Belgique, celles du Centre de la Culture Judéo-Marocaine et les interventions de quatre artistes contemporains : Jennifer Bornstein, Richard Moszkowicz, Elise Peroi, Arlette Vermeiren. Ce jeu d’associations libres rappelle que le travail du textile est, en soi, une pratique rituelle. La place des femmes y est centrale. Il montre aussi que les tissus ne sont jamais de simples parures : ils sont tour à tour des lieux de mémoire, les symboles d’une célébration, ou des accès au sacré.

À travers un programme de performances, le troisième parcours interroge la résurgence contemporaine des croyances et des rites. Hilal Aydoğdu, David Bernstein, Barbara Salomé Felgenhauer, et Zinaïda Tchelidze repensent ici l’espace muséal, pour créer un laboratoire intime et sensoriel, dans une tentative de réenchantement du monde.

Geste symbolique, Passage n’est pas seulement le point final d’un programme d’expositions déployé dans ce bâtiment depuis plus de vingt ans. Cette exposition est aussi un questionnement sur le nouveau Musée Juif à venir, qui imaginera, lui aussi, de nouvelles formes de passage.

Performance : David Bernstein – Even if it’s not true, it’s well found – 6.06 à partir de 18h00

Le titre Even if it’s not true, it’s well found est une traduction littérale de l’expression italienne Se non e vero, e ben trovato, qui signifie que bien qu’une histoire ait été inventée, elle vaut quand même la peine d’être racontée. L’œuvre consiste en une série de sculptures abstraites à partir desquelles ont été créés des histoires fictives. Ces histoires ont été générées à partir de pensées survenues lors de l’observation des œuvres d’art et révèlent ainsi une autre « vérité » pour l’objet. 

Dans le musée sont présentées trois de ces sculptures, qui seront activées par des histoires racontées lors de la performance. Chaque sculpture se compose de matériaux différents – divers types de bois, laiton et acier – afin de permettre des expériences tactiles variées. Les formes des scultpures s’inspirent d’instruments rituels ancestraux et d’objets de design industriel moderne.

L’objectif de ce travail est d’examiner le pouvoir de l’imagination pour donner différentes lectures d’un même objet. Il met l’accent sur le caractère queer des objets, célébrant l’idée qu’une chose peut être plusieurs choses à la fois.  

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Cette performance s’inscrit dans le cycle de performances « Laboratoire des Rituels« .

Au cœur du « Laboratoire des Rituels », quatre artistes performeurs, Hilal Aydoğdu, David Bernstein, Barbara Salomé Felgenhauer et Zinaïda Tchelidze, s’engagent à réenchanter le monde à travers la construction de nouvelles mythologies qui les touchent et les inspirent.

Dans ce laboratoire artistique, ces artistes explorent les profondeurs de l’imaginaire collectif, s’aventurant dans les recoins de l’histoire, de la culture et des traditions. Ils nous invitent à plonger dans leurs univers artistiques, à traverser des passages entre les mondes visibles et invisibles, pour découvrir de nouvelles manières d’être et de comprendre le monde.

Le « Laboratoire des Rituels » est bien plus qu’une simple exposition. C’est un espace d’exploration artistique où des artistes performeurs interculturels se rencontrent, se questionnent et partagent leurs visions du monde. C’est un appel à la réflexion, à l’émerveillement et à la création de nouvelles mythologies qui nous permettent de réenchanter notre existence.

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Programme :

18:00 – Ouverture des portes

18:30 19:30 : Performance de David Bernstein : Even if it’s not true, it’s well found

19:30 : Drink

20:30 : Fermeture des portes

Prix Libre (Prix conseillé 6€)

Le corps de l’artiste se propose comme un autel vivant, offert pour un moment de réflexion, de méditation, de prière, de demande, non pas à destination d’un dieu ou de saint·e·s, mais pour le monde. 

Dans la religion chrétienne, allumer une bougie revient à ouvrir son cœur à Dieu et ainsi faire monter une prière vers lui. C’est aussi le moyen d’exprimer son attachement à un·e saint·e en particulier, de lui adresser une demande ou encore des remerciements. Une offrande accompagne cette démarche. 

Ici, le rituel est proposé afin de s’autoriser à exprimer son inquiétude, sa peur, ses peines pour le monde, c’est une façon de réagir au désespoir environnemental que nous vivons actuellement. 

Cette performance est inspirée à la fois des rituels de l’artiste en cercle de femmes pour célébrer entre autres les solstices et équinoxes, et de l’essai de Joanna Macy, “Agir avec le désespoir environnemental” qui pose la question : « Pouvons-nous reconnaître notre peine pour le monde et vivre avec elle d’une manière qui affirme notre existence et libère notre pouvoir d’agir ? ». 

Il y a un an, une première version de cette performance a été présentée pendant le festival Trouble. Dans ce cadre, plus de soixante peines ont été déposées au pied du corps-autel. Ces peines anonymes seront gravées les unes à côté des autres sur un des murs de l’exposition, lors de plusieurs sessions ponctuelles entre le 11 avril et le 1 septembre. 

Performance à partir de 18h30