Auteur/autrice : Olivier Hottois

JEWISH WOMEN VOICES

« Legs volés : Que sont devenus les trésors de la collection Andriesse ? » retrace la vie et l’impact culturel des philanthropes et mécènes belgo-néerlandais Hugo Daniel Andriesse (1867-1942) et de son épouse Elisabeth Andriesse (1871-1963).

Les Andriesse étaient des bienfaiteurs influents dans la société bruxelloise d’avant-guerre, et collectionnaient des tableaux de maîtres anciens ainsi que des tapisseries. Après leur fuite à New York en 1940, leur collection de peintures et de tapisseries a été pillée par le gouvernement d’occupation nazi en Belgique. Une partie de la collection reste introuvable.

Alors que le Musée juif de Belgique est fermé, l’exposition sera présentée pendant une journée, le 7 novembre 2024, de 10h à 15h.

Entrée libre.

L’exposition est organisée par la Jewish Digital Cultural Recovery Project Foundation (JDCRP), en collaboration avec le Musée juif de Belgique et le Service public fédéral Économie (ministère de l’Économie de Belgique). Commissaire de l’exposition : Anne Uhrlandt, chargée de recherche et de documentation au JDCRP.
L’exposition fait partie d’un projet cofinancé par l’Union européenne et la Conférence sur les revendications matérielles juives contre l’Allemagne (Claims Conference), parrainé par la Fondation « Souvenir, responsabilité et avenir » (EVZ) et soutenu par le ministère fédéral allemand des Finances (BMF).

Retrouvez le contenu de l’exposition ici.

Plus d’informations sur le JDCRP ici.

Hommage à Aristides de Sousa Mendes : Le Courage d’un Juste*

La Fondation Les Justes de Belgique et l’Aristides de Sousa Mendès Foundation – US, en partenariat avec le Musée Juif de Belgique ainsi que le Consistoire Central Israélite de Belgique, ont l’honneur de rendre hommage à Aristides de Sousa Mendes, Juste parmi les nations, le dimanche 17 novembre de 17h30 à 19h00. Cet événement est placé sous le haut patronage de la Maison de Sa Majesté le roi Albert II.

Aristides de Sousa Mendes, Consul du Portugal à Bordeaux de 1938 à 1940, est une figure emblématique du courage moral et de la résistance face à l’injustice. En 1940, dans un contexte de persécution accrue des Juifs et des apatrides en Europe, Sousa Mendes a pris la décision courageuse de désobéir aux ordres de son gouvernement. Inspiré par sa foi catholique et ses échanges avec le Rabbin Chaim Kruger, il a suivi sa conscience et a signé des dizaines de milliers de visas permettant à des réfugiés, dont de nombreux Juifs, de fuir la barbarie nazie.

Ces actions héroïques ont sauvé des personnes de 49 nationalités différentes, toutes confessions et milieux sociaux confondus, parmi lesquelles des Autrichiens, Français, Hollandais, Luxembourgeois et Belges.

Alors que nous commémorons les 70 ans de son décès, cet hommage est l’occasion de se souvenir de son engagement extraordinaire pour l’humanité et de réaffirmer l’importance de sa mémoire dans le combat contre l’injustice et l’intolérance.

Inscription obligatoire jusqu’au 13 novembre via info@justesdebelgique.org

*L’expression hébraïque traduite par « Juste parmi les nations », désigne, dans la tradition rabbinique, les non Juifs craignant Dieu puis, à l’époque médiévale et moderne, ceux d’entre eux qui gardaient une attitude correcte à l’égard de Juifs unanimement détestés et persécutés à travers l’Europe.

Découvrez la nouvelle brochure du service Mediation !

Même pendant la fermeture du bâtiment, nos activités se poursuivent. Découvrez dès maintenant notre nouvelle brochure avec toutes les offres actualisées !

Le Musée Juif de Belgique propose un vaste panel d’activités éducatives et ludiques. Elles sont conçues pour s’adapter à tous les publics: élèves de tous âge, tous niveaux, mais également groupes extrascolaires, associatifs et adultes. Toutes nos activités sont faites sur mesure et sont disponibles en français, néerlandais et anglais. Découvrir d’autres cultures, développer son esprit critique et déconstruire les stéréotypes sont au programme !

Ces activités ont d’autant plus de sens dans une société multiculturelle. Elles visent à construire ensemble une société plus inclusive, où chacun a sa place. Pour cela, nous faisons appel à de nombreuses compétences, savoirs-faire et savoirs définis pour les élèves en matière d’éveil et formation. 

N’hésitez pas à parcourir notre flyer pour découvrir toutes nos activités : des workshops ‘Let’s Meet a Jew’, nos ateliers liés aux expositions temporaires, sans oublier la découverte de la Grande Synagogue ou la rencontre avec un témoin de la Shoah.

Le Musée Juif de Belgique vous invite au finissage de l’exposition « Passage. Textile & Rituals ».

En réinterprétant contextuellement le rituel du “Supra”, Zinaïda Tchelidze réunit une pluralité de voix à travers l’art du banquet dans la tradition géorgienne. 

L’artiste s’intéresse au phénomène des rassemblements sociaux et à ce qu’ils révèlent lorsqu’ils sont sortis de leur contexte habituel. En provoquant la rencontre entre mythologie, cérémonie ancestrale et monde contemporain, elle cherche à problématiser les codes dans les traditions culturelles. Elle invente une table rituelle collaborative et performative pour explorer l’idée d’hospitalité sous ses différentes formes, selon l’espace-temps et l’environnement social dans lequel elle s’inscrit.

Pour cette performance, l’artiste crée une « nappe festin » et invite des performeureuses, qui ne sont pas familier.ères avec cette tradition. Iels s’approprient le rite du toast avec de la « Vaisselle unique », c’est à dire des récipients-sculptures fabriqués spécialement par des artistes et artisan·e·s géorgien·ne·s de différentes générations selon leurs états d’âmes. 

Dans l’attente que les performeureuses s’en emparent et les activent, ces pièces uniques sont exposées dans un vaisselier au sein de l’espace d’exposition.

Zinaïda Tchelidze invitera le performeur Mathieu Hendrickx à présenter la performance « To your arrival and our welcome », qui comprendra 14 toasts uniques créés par 15 artistes différents.

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Cette performance s’inscrit dans le cycle de performances « Laboratoire des Rituels » .

Au cœur du « Laboratoire des Rituels », quatre artistes performeurs, Hilal Aydoğdu, David Bernstein, Barbara Salomé Felgenhauer et Zinaïda Tchelidze, s’engagent à réenchanter le monde à travers la construction de nouvelles mythologies qui les touchent et les inspirent.

Dans ce laboratoire artistique, ces artistes explorent les profondeurs de l’imaginaire collectif, s’aventurant dans les recoins de l’histoire, de la culture et des traditions. Ils nous invitent à plonger dans leurs univers artistiques, à traverser des passages entre les mondes visibles et invisibles, pour découvrir de nouvelles manières d’être et de comprendre le monde.

Le « Laboratoire des Rituels » est bien plus qu’une simple exposition. C’est un espace d’exploration artistique où des artistes performeurs interculturels se rencontrent, se questionnent et partagent leurs visions du monde. C’est un appel à la réflexion, à l’émerveillement et à la création de nouvelles mythologies qui nous permettent de réenchanter notre existence.

Programme :

15:30 – Ouverture des portes

16:00 18:00 : Performance de ZinaÏda Tchelidze – To your arrival and our welcome

19:00 : Drink & Buffet

20:30 : Fermeture des portes

Prix Libre (Prix conseillé 6€)

STAGE pour enfants liés à notre exposition « PASSAGE » : les tissus racontent des histoires ! Explorons-les !

T’es-tu déjà demandé d’où venaient les motifs qui décorent les tissus de ta maison, de tes vêtements ? Et leurs couleurs, comment sont-elles fabriquées ? Durant cette semaine de stage, nous explorerons la vaste Histoire des couleurs et des motifs textiles, ce qu’ils disent de nous et du monde dans lequel nous vivons. Une occasion, pour une fois, de créer nous-mêmes nos couleurs à partir de notre environnement (à l’aide de plantes tinctoriales issues de friches, de déchêts de cuisine, etc.), et de réinsuffler du sens dans les images qui habillent nos tissus.

Le stage sera animé par Amandine Brun Sauvant, designer textile formée aux Beaux-Arts de Clermont-Ferrand et à La Cambre.

Quand ? Du 8 au 12 juillet 2024 de 10h à 17h.

Pour qui ? Enfants de 9 à 12 ans

Tarif : 90€ la semaine de stage (70€ avec le Pass Cultuur Marolles)

PLACES LIMITEES (max 10 enfants)

Pour s’inscrire veuillez contacter edu@mjb-jmb.org


Dernière exposition du Musée Juif de Belgique avant la fermeture pour travaux fin 2024, Passage est une réflexion sur l’idée de transformation. Elle explore la manière dont le spirituel se mêle à la vie profane, comment le rite s’allie à l’ordinaire, ce qu’il se passe quand l’intime et le collectif se nouent.

L’exposition se compose de trois parcours complémentaires. Le premier nous plonge dans l’univers de Charlemagne Palestine. Dans une installation intitulée « AA BATT BEARR BARR MITZVAHH INN MESHUGAHLANDDD », l’artiste réinterprète le passage à l’âge adulte dans la tradition juive. Ancré dans l’héritage du schmattès, mot yiddish qui désigne le chiffon ou la fripe, il réinvente les gestes de collecte, de couture et de raccommodage du tissu qui marquent l’histoire des mondes juifs.

En écho aux assemblages de Charlemagne Palestine, le deuxième parcours propose un dialogue autour du textile, en croisant les collections du Musée Juif de Belgique, celles du Centre de la Culture Judéo-Marocaine et les interventions de quatre artistes contemporains : Jennifer Bornstein, Richard Moszkowicz, Elise Peroi, Arlette Vermeiren. Ce jeu d’associations libres rappelle que le travail du textile est, en soi, une pratique rituelle. La place des femmes y est centrale. Il montre aussi que les tissus ne sont jamais de simples parures : ils sont tour à tour des lieux de mémoire, les symboles d’une célébration, ou des accès au sacré.

À travers un programme de performances, le troisième parcours interroge la résurgence contemporaine des croyances et des rites. Hilal Aydoğdu, David Bernstein, Barbara Salomé Felgenhauer, et Zinaïda Tchelidze repensent ici l’espace muséal, pour créer un laboratoire intime et sensoriel, dans une tentative de réenchantement du monde.

Geste symbolique, Passage n’est pas seulement le point final d’un programme d’expositions déployé dans ce bâtiment depuis plus de vingt ans. Cette exposition est aussi un questionnement sur le nouveau Musée Juif à venir, qui imaginera, lui aussi, de nouvelles formes de passage.

Performance : David Bernstein – Even if it’s not true, it’s well found – 6.06 à partir de 18h00

Le titre Even if it’s not true, it’s well found est une traduction littérale de l’expression italienne Se non e vero, e ben trovato, qui signifie que bien qu’une histoire ait été inventée, elle vaut quand même la peine d’être racontée. L’œuvre consiste en une série de sculptures abstraites à partir desquelles ont été créés des histoires fictives. Ces histoires ont été générées à partir de pensées survenues lors de l’observation des œuvres d’art et révèlent ainsi une autre « vérité » pour l’objet. 

Dans le musée sont présentées trois de ces sculptures, qui seront activées par des histoires racontées lors de la performance. Chaque sculpture se compose de matériaux différents – divers types de bois, laiton et acier – afin de permettre des expériences tactiles variées. Les formes des scultpures s’inspirent d’instruments rituels ancestraux et d’objets de design industriel moderne.

L’objectif de ce travail est d’examiner le pouvoir de l’imagination pour donner différentes lectures d’un même objet. Il met l’accent sur le caractère queer des objets, célébrant l’idée qu’une chose peut être plusieurs choses à la fois.  

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Cette performance s’inscrit dans le cycle de performances « Laboratoire des Rituels« .

Au cœur du « Laboratoire des Rituels », quatre artistes performeurs, Hilal Aydoğdu, David Bernstein, Barbara Salomé Felgenhauer et Zinaïda Tchelidze, s’engagent à réenchanter le monde à travers la construction de nouvelles mythologies qui les touchent et les inspirent.

Dans ce laboratoire artistique, ces artistes explorent les profondeurs de l’imaginaire collectif, s’aventurant dans les recoins de l’histoire, de la culture et des traditions. Ils nous invitent à plonger dans leurs univers artistiques, à traverser des passages entre les mondes visibles et invisibles, pour découvrir de nouvelles manières d’être et de comprendre le monde.

Le « Laboratoire des Rituels » est bien plus qu’une simple exposition. C’est un espace d’exploration artistique où des artistes performeurs interculturels se rencontrent, se questionnent et partagent leurs visions du monde. C’est un appel à la réflexion, à l’émerveillement et à la création de nouvelles mythologies qui nous permettent de réenchanter notre existence.

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Programme :

18:00 – Ouverture des portes

18:30 19:30 : Performance de David Bernstein : Even if it’s not true, it’s well found

19:30 : Drink

20:30 : Fermeture des portes

Prix Libre (Prix conseillé 6€)

Le corps de l’artiste se propose comme un autel vivant, offert pour un moment de réflexion, de méditation, de prière, de demande, non pas à destination d’un dieu ou de saint·e·s, mais pour le monde. 

Dans la religion chrétienne, allumer une bougie revient à ouvrir son cœur à Dieu et ainsi faire monter une prière vers lui. C’est aussi le moyen d’exprimer son attachement à un·e saint·e en particulier, de lui adresser une demande ou encore des remerciements. Une offrande accompagne cette démarche. 

Ici, le rituel est proposé afin de s’autoriser à exprimer son inquiétude, sa peur, ses peines pour le monde, c’est une façon de réagir au désespoir environnemental que nous vivons actuellement. 

Cette performance est inspirée à la fois des rituels de l’artiste en cercle de femmes pour célébrer entre autres les solstices et équinoxes, et de l’essai de Joanna Macy, “Agir avec le désespoir environnemental” qui pose la question : « Pouvons-nous reconnaître notre peine pour le monde et vivre avec elle d’une manière qui affirme notre existence et libère notre pouvoir d’agir ? ». 

Il y a un an, une première version de cette performance a été présentée pendant le festival Trouble. Dans ce cadre, plus de soixante peines ont été déposées au pied du corps-autel. Ces peines anonymes seront gravées les unes à côté des autres sur un des murs de l’exposition, lors de plusieurs sessions ponctuelles entre le 11 avril et le 1 septembre. 

Performance à partir de 18h30

 

Discussion entre Luc Benhamou et Sonia Wieder-Atherton et moments musicaux 

Le Musée Juif de Belgique organise le 29 mai 2024 une conférence intitulée « Chantal Hanna Akerman – Regards croisés sur l’identité juive d’une cinéaste« .

Chantal Hanna Akerman, née à Bruxelles en 1950, dans une famille d’origine polonaise, est une cinéaste dont l’empreinte artistique est indélébile dans le paysage cinématographique belge et international. Les séquelles de la Seconde Guerre mondiale, marquées par la déportation et l’assassinat d’une partie de sa famille à Auschwitz, influenceront profondément son œuvre cinématographique et son parcours de femme.

Sonia Wieder-Atherton et Luc Benhamou vous invitent à une réflexion approfondie sur le lien entre Chantal Akerman et le judaïsme. Ils exploreront les diverses facettes de cette connexion, des prises de position de la réalisatrice à son rapport aux textes bibliques et à la transmission. La musique, incarnée par le violoncelle de Sonia Wieder-Atherton, sera également au cœur de cette discussion.

LUC BENHAMOU :

Luc Benhamou naît en 1959 à Paris et étudie la cinématographie à l’Insas à Bruxelles. Il travaille par la suite comme directeur de la photographie, réalise des courts-métrages et étudie le judaïsme. Il a cadré et/ou éclairé tous les films de Chantal Akerman entre 1983 et 1988 dont : Les Années 80 (1983) L’homme à la valise (1983), Un jour Pina a demandé (1983), J’ai faim, j’ai froid (1984), Family Business (1984), Golden eighties (1984), Letters Home (1986), Histoires d’Amérique (1988).

SONIA WIEDER-ATHERTON :

Sonia Wieder-Atherton, violoncelliste, a étudié au Conservatoire de Paris, puis elle part poursuivre ses études avec Natalia Chakhovskaya au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Elle rentre en France à 25 ans, et fait la connaissance de Chantal Akerman. Leur relation dans la vie comme dans le travail durera toujours. Leur univers se retrouvent à travers des musiques de films et des créations scéniques. Chantal Akerman réalise également plusieurs films avec SWA, qui interprète  des œuvres allant de Monteverdi à Dutilleux. Leur collaboration pour la musique de « Histoires d’Amérique » donne naissance à l’enregistrement des chants juifs liturgiques pour violoncelle et piano. 

Programme: 

18h ouverture des portes

18h30 début de la discussion

20h fin de la discussion

Crédit : Collections CINEMATEK – © Fondation Chantal Akerman

Dans le cadre de NOCTURNES, le troisième parcours de « Passage » ouvrira le 11 avril dans notre Project Space et vous invitera à explorer la résurgence contemporaine des croyances et des rituels à travers un programme de performances uniques.

Dans la culture turque, lorsqu’on accueille une personne, on lui cède son lit, sa maison. Misafirperverlik signifie « hospitalité » en turc. Le terme a des racines arabes : « musafir », « safar », qui signifie aussi « faim » et « celui ou celle qui part en expédition, qui va loin ». Et des racines persanes : « parvar » qui signifie « nourrir, élever, éduquer ». Misafirperver signifie donc « celui ou celle qui nourrit son invité·e ».
La performance est constituée de deux parties : « la préparation » et « le repas ».


Durée de la performance : 2 h00.


Hilal Aydoğdu (1998, Liège), diplômée du Master dessin de l’Académie des Beaux-Arts de Liège, a depuis plusieurs années une pratique de la performance, approfondie à La Cambre.

Hilal interroge la place de la femme au sein d’un monde d’hommes. Elle propose d’investir les dispositifs qui oeuvrent à asseoir une hégémonie délétère – celle du patriarcat – principalement à travers la culture, en explorant le lexique morbide des valeurs et des injonctions qu’elle véhicule : honneur, virginité, obéissance.

La performance et l’installation autorisent sa parole à prendre corps ; en rompant les frontières entre l’objet et sa chair, en faisant jeu de ce qu’on peut forcer à s’assembler, elle tente de susciter le déséquilibre, de laisser naître de l’union un vertige et du vertige, la chute.

Elle veut confronter l’ordre qui frappe au nom d’idéaux qui abîment les femmes aux conséquences de son règne, en lui renvoyant l’horreur et la douleur qu’il génère.


Programme :

  • visite guidée de l’exposition « Passage » à 18h (FR)
  • visite guidée de l’exposition « Passage » à 18h30 (NL)
  • Performance Misafirperver par Hilal Aydoğdu de 18h à 20h (FR,NL,EN)

Pour les réservations –> via le site web des Nocturnes (ouverture de la vente des billets le 25 mars)

Ce printemps, le Musée Juif de Belgique et Paul Dahan du Centre de la Culture Judéo-Marocaine (CCJM) sont ravis de vous présenter l’exposition «Tanger. Ville mythique».

À travers une collection diversifiée d’archives et d’œuvres d’art du CCJM, les visiteurs sont conviés à un voyage captivant à travers le temps et l’espace pour explorer la vibrante ville de Tanger, renommée pour sa riche histoire et sa diversité culturelle.

Passerelle entre l’Afrique et l’Europe, phare occidental de la Méditerranée, Tanger a toujours occupé une place à part dans l’histoire du royaume du Maroc. Son emplacement stratégique en fait un lieu convoité depuis l’Antiquité par les grands empires et conquérants, invasions successives qui ont façonné ses coutumes et traditions. On décèle d’ailleurs dans son artisanat les réminiscences de ces influences, richesse culturelle perceptible autant dans son art du costume que dans sa bijouterie locale. La cohabitation de différentes sociétés et religions en son sein – Musulmans, Juifs et Européens – en fait un espace cosmopolite et unique au Maroc, tourné vers l’Europe. Entre terre, mer et océan, celle qu’on surnomme « la Perle du Nord » offre des paysages inspirants qui attirent les artistes : peintres, photographes ou cinéastes venus s’imprégner de son atmosphère unique. Mais Tanger est aussi active sur le plan politique et diplomatique, théâtre de plusieurs évènements majeurs de l’histoire de l’Afrique du Nord à travers les siècles, que le parcours de l’exposition restitue.

Célébrez Pessa’h avec nous !

Nous sommes heureux de vous inviter à une journée de célébration de Pessa’h le 14 avril à 15h.
Pessa’h, également connue sous le nom de Pâque juive, est l’une des trois fêtes de pèlerinage du judaïsme, commémorant l’exode des Hébreux de l’esclavage en Égypte selon le livre de l’Exode de la Torah. La fête évoque la notion de renouveau, de liberté et elle est honorée à travers plusieurs rituels, notamment la consommation de pain non levé (matza) et la célébration du repas de Pâque.

Programme :

Atelier de confection de Matzot pour les enfants : Nos jeunes participants auront l’occasion de participer à un atelier de fabrication de pain Matza. Ils auront ainsi l’opportunité de découvrir l’importance de cette tradition ancestrale en mettant la main à la pâte.

Visite guidée de l’exposition « Passage – Textiles & Rituel » : Nous vous invitons également à une visite guidée de notre exposition « Passage – Textiles & Rituel », une exploration fascinante des textiles et rituels juifs.

Cet évènement est organisé en collaboration avec l’European Jewish Community Centre (EJCC).

Au cœur du « Laboratoire des Rituels », quatre artistes performeurs, Hilal Aydoğdu, David Bernstein, Barbara Salomé Felgenhauer et Zinaïda Tchelidze, s’engagent à réenchanter le monde à travers la construction de nouvelles mythologies qui les touchent et les inspirent.

Dans ce laboratoire artistique, ces artistes explorent les profondeurs de l’imaginaire collectif, s’aventurant dans les recoins de l’histoire, de la culture et des traditions. Ils nous invitent à plonger dans leurs univers artistiques, à traverser des passages entre les mondes visibles et invisibles, pour découvrir de nouvelles manières d’être et de comprendre le monde.

Grâce à leurs performances, ces artistes nous offrent des moments intenses où le sacré et le profane se rencontrent, où les émotions se déploient et les questionnements se multiplient. Ils nous ouvrent des portes vers des expériences sensorielles et intellectuelles, nous invitant à réfléchir sur notre propre rapport aux croyances, aux mythes et aux rites.

Le « Laboratoire des Rituels » est bien plus qu’une simple exposition. C’est un espace d’exploration artistique où des artistes performeurs interculturels se rencontrent, se questionnent et partagent leurs visions du monde. C’est un appel à la réflexion, à l’émerveillement et à la création de nouvelles mythologies qui nous permettent de réenchanter notre existence.

Le « Laboratoire des Rituels » ouvrira le 11 avril dans notre Project Space et vous invite à explorer la résurgence contemporaine des croyances et des rites à travers un programme de performances uniques. La première performance aura lieu dans le cadre de l’évènement des Nocturnes.


Programme :

MisafirperverHilal Aydoğdu – 11.04.2024

La Chapelle des peines pour le mondeBarbara Salomé Felgenhauer – 22.05.2024

Even if it’s not true, it’s well found David Bernstein – 6.06.2024

To your arrival and our welcomeZinaïda Tchelidze – 1.09.2024

A l’occasion de la JOURNEE INTERNATIONALE DES ROMS, le Musée Juif de Belgique est heureux de vous convier à un évènement consacré à la célébration de la culture rom et à la sensibilisation aux discriminations anti-rom.

Un évènement en partenariat avec ESMA, Carrefour des Cultures :

ESMA-CC est une association qui promeut et soutient les artistes, les créations culturelles et les musiques des Balkans et Roms dans une visée de rencontre, débat et dialogue entre groupes, communautés et acteurs culturels de la société civile

Programme

  • 15 h 30 : Conférence : Carol Silverman (Eng – Fr)
  • 16 h 45 : Q&A
  • 17 h 00 : Pause
  • 17 h 30 : Concerts
  • 18 h 30 : Verre de l’amitié

Évènement Gratuit


Conférence

Contextes historiques et culturels de la musique klezmer et de la musique romani des Balkans : comparaisons et contrastes

Les Juifs et les Roms sont souvent considérés comme les deux groupes minoritaires emblématiques de l’Europe. Ces deux communautés ont grandement enrichi la culture et les arts de l’Europe de l’Est, tout en faisant face à des discriminations historiques, dont le génocide nazi. Cette conférence illustrée explore les liens et les différences culturelles entre les Juifs et les Roms en Europe de l’Est. En se concentrant sur la musique, nous examinerons le rôle professionnel des musiciens klezmer et roms, ainsi que le contexte de leur répertoire et de leurs performances dans la vie rituelle et familiale. Aujourd’hui, la musique romani des Balkans n’est pas seulement un atout communautaire dynamique, mais aussi un produit musical mondial ; le klezmer fait également l’objet d’une revitalisation et d’une refonte créatives. Parallèlement, l’antisémitisme et l’antitsiganisme sont en hausse. En ces temps difficiles, la musique peut servir d’outil pour lutter contre le néo-nationalisme et la xénophobie.

  • Carol Silverman

Carol Silverman s’intéresse à la musique et à la culture des Balkans depuis plus de quarante ans en tant que chercheuse, enseignante, artiste et militante. Professeur émérite d’anthropologie culturelle et de folklore à l’université de l’Oregon, elle a enseigné le folklore juif et balkanique, en se concentrant sur la musique, les festivals, la politique culturelle et les questions relatives aux droits de l’homme.

Concerts

  • ESMA Next Generation Band
  • Vilmos Csikos, Anette Dukane Csikos, Duka Vilmos
  • The Klezmer Society  

Exposition

  • Ceija Stojka  

Ceija Stojka est née en Autriche en 1933, cinquième d’une fratrie de six enfants dans une famille de marchands de chevaux rom. Déportée à l’âge de dix ans avec sa mère Sidonie et d’autres membres de sa famille, elle survit à trois camps de concentration, Auschwitz-Birkenau, Ravensbrück et Bergen-Belsen. 

C’est seulement quarante-cinq ans plus tard, en 1988, à l’âge de cinquante-cinq ans, qu’elle ressent le besoin et la nécessité d’en parler ; elle se lance dans un fantastique travail de mémoire et, bien que considérée comme analphabète, écrit plusieurs ouvrages poignants, dans un style poétique et très personnel, qui font d’elle la première femme rom rescapée des camps de la mort à témoigner de son expérience concentrationnaire, contre l’oubli et le déni, contre le racisme ambiant. 

SKINFOLD est une performance longue durée où les corps se déplacent côte à côte, se reconnaissent mutuellement, et se tournent vers des paysages intérieurs, dans une exploration en quête de transformations subtiles.

Dans cette performance, les limites entre la chair et l’image corporelle s’estompent, dessinant un habitat réellement incarné. Les interprètes ont la liberté de modifier leurs aspects représentationnels ainsi que la manière dont elles perçoivent (par) leurs corps. Que signifie habiter un corps ? Et ce corps-ci ?

Cet ensemble de stratèges pour une pratique utopique et transformatrice est le fruit d’une recherche chorégraphique en cours menée par Abigail Aleksander et Mary Szydlowska. SKINFOLD sera présentée pour la première fois dans le cadre de l’exposition Illusive Bodies de Shoshana Walfish, entamant un dialogue avec une série de peintures où la représentation et la corporéité sont remises en jeu pour qu’elles soient interprétées à nouveau.

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Abigail Aleksander et Mary Szydlowska sont des performeuses et chorégraphes basées à Bruxelles. Elles se sont rencontrées en 2019 pendant leurs études respectives à P.A.R.T.S. SKINFOLD est leur première collaboration en matière de performance.

Abigail Aleksander travaille en tant que performeuse et collaboratrice avec une variété de créateurs tels que : Philipp Gehmacher, Michiel Vandevelde, Jan Martens et Anne Teresa De Keersmaeker. Elle a commencé sa formation en danse à Londres avant d’obtenir une licence à P.A.R.T.S. en 2022. SKINFOLD est sa première pièce chorégraphique.

La pratique de Mary Szydlowska varie entre le mouvement, l’installation et les objets sculpturaux. Depuis l’obtention de leur diplôme du programme MA STUDIOS à P.A.R.T.S, elles réalisent des performances en solo qui touchent aux notions de phénomènes périphériques, retirés et invisibles. Leur travail a été soutenu et présenté par Beursschwourburg, IKOB Museum, Brussels Gallery Weekend, Zachęta National Gallery in Warsaw, workspacebrussels, wp zimmer, CC Strombeek et d’autres.

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Programme :
13:30 – Ouverture des portes
14h00 à 17h00 – Performance SKINFOLD
17:15 – Discussion d’artiste animée par Persis Bekkering
18h 30 – Fermeture des portes


*La performance dure trois heures, le public peut entrer, sortir et revenir librement.
La performance peut accueillir 15 invités à la fois, il se peut que vous deviez attendre si ce nombre est dépassé.


Crédits :
Concept, chorégraphie, performance Abigail Aleksander / Mary Szydlowska Composition musicale, Hannah Todt Remerciements à Shoshana Walfish, PARTS, Steven De Belder, Steven Peeters


Ce projet est soutenu par la Vlaamse Gemeenschapscommissie (VGC).

Plongez dans l’univers de « Pierrot Lunaire » d’Arnold Schoenberg en participant à un concert organisé par le Conservatoire royal de Bruxelles.

Un ensemble de jeunes artistes, chanteuses et chanteurs, instrumentistes, est bien décidé à affronter le monstre sacré de la seconde école de Vienne: Pierrot Lunaire. Ensemble, et sans chef, ils tentent de rendre compte de la puissance de la musique d’Arnold Schoenberg, de son extraordinaire pouvoir expressif et visionnaire.

Ne manquez pas cette expérience musicale unique !

Programme :

18:30 – Ouverture des portes

19h00 – Concert 

20h00 –Drink

21h00 – Fermeture des portes

Entrée gratuite, sur réservation.

Lieu : Musée Juif de Belgique.

En partenariat avec le Conservatoire Royal de Bruxelles.

Dans le cadre du Photo Brussels Festival, le Musée Juif de Belgique vous convie au finissage de son exposition « Erwin Blumenfeld. Photography. 1930-1950 » le 4 février 2024 à 16h00 pour une visite guidée en présence du Directeur des expositions, Bruno Benvindo et de la petite fille du photographe : Nadia Blumenfeld Charbit.

C’est l’occasion de venir découvrir pour la dernière fois une exposition consacrée à un des photographes les plus influents du XXème siècle : Erwin Blumenfeld (1897-1969). Connu pour ses clichés de mode à la créativité exceptionnelle, Blumenfeld est l’auteur d’une œuvre polymorphe où se mêlent inspirations dadaïstes, engagements politiques et expérimentations artistiques.

Présentant plus d’une centaine de photographies, l’exposition revient sur le destin de ce juif berlinois qui fait partie des avant-gardes culturelles à Amsterdam, puis à Paris, avant de connaître les camps d’internement lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale. Parvenant in extremis à se réfugier à New York en 1941, il y mène une carrière à succès, marquée par une libre exploration de formes et de couleurs.

Programme : 

Ouverture des portes 15h30

Visite guidée de 16h à 17h00 avec Nadia Blumenfeld Charbit (en FR)

Verre de l’amitié de 17h00 à 18h00

Fermeture des portes 18h30

Prix : 10 euros (comprenant l’accès à l’exposition) /Gratuit pour les étudiant.e.s

Inscription disponible ici.

Nous avons le plaisir de vous inviter à la conférence de dissémination du projet MultiMemo, couplé d’un événement de commémoration des génocides de la 2ème guerre mondiale. 

Cet événement est organisé par le CEJI – Une contribution juive à une Europe inclusive, en partenariat avec le Musée Juif de Belgique, dans le cadre du projet européen MultiMemo – Multidirectional Memory: Remembering for Social Justice.

Le projet MultiMemo propose une approche intersectionnelle de la commémoration. Approche qui souligne la pertinence de la mémoire pour la justice sociale et la nécessité de relever les défis contemporains liés aux violations des droits humains, aux conflits militaires et à la violence, à l’exclusion sociale et à la crise migratoire. 

S’inspirant du concept de “mémoire multidirectionnelle”, le projet initie diverses formes de commémoration active dans les sphères publiques, une commémoration qui n’existe pas dans un vide social. Au contraire, il souligne la nécessité de s’opposer aux pratiques contemporaines de violence et d’exclusion. 

Ce premier événement de dissémination du projet MultiMemo vise à promouvoir un nouveau langage de commémoration par le biais d’une approche multidirectionnelle de la mémoire des génocides de la 2ème guerre mondiale. Cette approche est basée sur les quatre principes d’inclusivité, de développement durable, de sauvegarde de la mémoire et de justice épistémique. Elle est mise en pratique via les arts, le monde académique, l’urbanisme, l’activisme et l’élaboration de politiques. 

QUAND?

21 Janvier 2024, 16h – 19h30 (CET) 

OU?

Musée Juif de Belgique, Bruxelles 

POUR QUI?  

Membres des communautés, activistes, pratitiens, décideurs politiques.  

LANGUE 

L’événement sera en anglais. Une traduction vers le français et le néerlandais sera proposée.

INSCRIPTION

L’inscription se fait via ce lien. Attention, le nombre de places est limité. Les inscriptions se clôturent le 15 Janvier.

Programme

  • 16.00h- 16.30h Accueil et Introduction
  • 16.30h-17.30h Les voix de MultiMemo. Modérateur: Murilo Cambruzzi – Osservatorio antisemitismo. Panel: Dr. Alexandra Janus – FUNDACJA ZAPOMNIANE, Magdalena Rubenfeld- FESTIVALT, Dr. Frederek Musall – Hochschule fur Jüdische Studien Heidelberg, Johanan Seynave – Bnai Brith Europe. 
  • 17.30h – 18.00h Pause – Boissons et snacks 
  • 18.00h-18.40h Performances artistiques, Eva Kamanda- actrice and chercheuse (à confirmer), Hady-Salomé Dahan- Artiste poète slameuse, Vilmos Csikós père et fils – musiciens  
  • 18.40h-19.00h Rituel participatif – Soshana Walfish & Céline Gaza
  • 19.00h-19.20h Discussion
  • 19.20h- 19.30h Clôture

Le Musée Juif de Belgique vous invite à découvrir « Les Guerrières de la Paix », un documentaire réalisé par Hanna Assouline et Jessica Bertaux en 2018.

En 2014, des femmes israéliennes et palestiniennes ont décidé de créer un mouvement informel : Women Wage Peace. Ces femmes se rassemblent autour d’une exigence aussi simple que terriblement audacieuse : celle que leurs dirigeants se retrouvent à nouveau autour d’une table de négociation. En 2018, elles sont désormais plusieurs dizaines de milliers, de tous horizons politiques et de toutes origines. Elles sont les guerrières de la paix.

A travers ce film et ses prises de paroles récentes, Hanna Assouline s’évertue de proposer une voie humaniste, « sans slogan ni drapeau », pour transcender les différents narratifs antagonistes en vigueur et rassembler tout un chacun au-delà de ses opinions réactionnelles respectives.

Le type de démarche apolitique qu’illustre le documentaire est bien souvent mécompris et accusé de faire fi de la complexité du réel. Il s’agira de s’interroger sur ses propriétés et sa pertinence. Enfin, nous questionnerons ensemble l’essence du mot « paix », dont l’évocation suscite désormais fréquemment suspicion et polémique, afin de comprendre comment rétablir son caractère fédérateur.

Programme :
Ouverture des portes 18h30
Projection du film » Les Guerrières de la Paix » à 19h00
Rencontre avec Hanna Assouline à 20h00 animée par Sarah Halfin

Venez (re)découvrir Hanouka, la fête des lumières, au Musée Juif de Belgique en famille le dimanche 10 décembre 2022 de 11 h à 12h30. 

Alors que les parents seront guidés par le directeur des expositions, Bruno Benvindo, à travers l’exposition d’Erwin Blumenfeld, les enfants, eux, profiterons d’un atelier bricolage spécial Hanouka avec notre médiatrice culturelle ! 

Nous allumerons ensuite ensemble la quatrième bougie de Hanouka en vous racontant l’histoire de la révolte des Maccabim et du miracle qui se produisit dans le temple de Jérusalem au deuxième siècle avant Jésus-Christ.

11h visite guidée et atelier pour enfants – avec Barbara Cuglietta et Audrey Elbaum 

12h Cérémonie allumage des bougies, chants de Hanouka 

12h30 dégustation de beignets traditionnels  

PAF: 12 euros / adulte, gratuit pour les enfants. 

Inscription souhaitée par mail à events@mjb-jmb.org

Image : ארכיון השומר הצעיר יד יערי – Hashomer Hatzair Archives Yad Yaari

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