En rencontrant une personne qui a vécu et survécu à la Shoah, les jeunes font le lien entre leurs cours (d‘histoire) et l’expérience vécue du témoin. Les récits de vie réactualisent ces événements qui, aux yeux des jeunes générations, paraissent lointains.
Auteur/autrice : ali@digitalpark.be
PROLONGÉE JUSQU’AU 25 AVRIL 2021
Home constitue la première rétrospective consacrée au travail d’Assaf Shoshan (°1973), photographe et vidéaste qui vit et travaille entre Paris et Tel Aviv. Cette exposition inédite retrace le fil d’une œuvre sensible et engagée, réalisée sur une dizaine d’années entre le Moyen-Orient et l’Europe, avec l’Afrique en toile de fond. Formé à la philosophie, avant de se consacrer à la photographie, Shoshan sonde inlassablement le monde, à travers les notions de territoire, d’identité et d’appartenance, au-delà des frontières tangibles. Habitée par le thème du déracinement, son œuvre porte un regard subtil et délicat sur une humanité en errance.
Ses paysages et ses portraits évoquent une attente ancestrale, dénuée de mélancolie. Son approche empathique, à la fois documentaire et autobiographique, donne naissance à des images énigmatiques à mi-chemin entre réalité et fiction. En mettant en perspective la réalité des exilés d’aujourd’hui, Shoshan évoque en filigrane l’histoire du peuple juif, traversé par l’exode et les questions de l’abandon et de l’acceptation. Mais son obsession pour le thème de l’exil rejoint aussi sa propre histoire: appartenant à la troisième génération d’exilés juifs installés en Israël, ayant lui-même fait le choix d’aller vivre dans un pays étranger, Shoshan est intimement travaillé par la question de l’attachement à un lieu. À partir de l’expérience d’un sentiment d’étrangeté, l’artiste israélien déploie une œuvre visuelle unique. Il invente une poétique de la clandestinité, impulsée par cette interrogation: à quel territoire se vouer dans un monde aux contours flous?
À découvrir du 7 octobre 2020 au 25 avril 2021 au Musée Juif de Belgique.
Curieux de découvrir le judaïsme ? Nous vous proposons trois ateliers sur les cultures juives à l’attention de tous les publics, quelles que soient leurs origines et convictions. Il s’agit de créer des ponts, de montrer les points communs entre les cultures et leurs différences enrichissantes. Le Musée Juif de Belgique est un espace de rencontre et de dialogue où toutes les questions peuvent être posées, sans tabou.
Les workshops sont partiellement conçus en partenariat avec le CEJI (Contribution Juive pour une Europe Inclusive)
L’ABC du Judaïsme (8 à 99 ans)
Quels rites et pratiques font partie de la vie d’une famille juive ? L’accent sera placé sur les points communs entre l’identité sociale, culturelle ou religieuse des élèves et les rites étudiés dans cette activité.
Mythes et Stéréotypes (12 à 99 ans)
Grâce à une visite interactive (d’une partie) du musée, les élèves se familiarisent avec une autre culture. Ils discutent des similitudes et des différences avec leur propre culture. Dans un atelier, avec beaucoup de supports visuels, et basé sur des expériences juives, ils apprennent ce que sont les mythes et les stéréotypes. Ils découvrent comment fonctionnent les stéréotypes, comment la propagande peut les utiliser et quels dangers cela comporte.
Rites de passage d’ici et d’ailleurs (8 à 99 ans)
Qu’est-ce qu’un rite de passage? Pourquoi célèbre-t-on la naissance et la mort? Quelles différences et points communs entre les différentes religions et cultures ? Cet atelier encourage l’esprit critique, la remise en question, ainsi que la découverte d’autres cultures.
Cet édifice, construit en 1878, est le témoin de la volonté d’intégration de la communauté juive dans cette ville. Une occasion de découvrir la religion juive et un patrimoine architectural extraordinaire de Bruxelles.
Projet pédagogique avec le Lycée Guy Cudell
Les super-héros ont de tous temps fasciné les enfants et les adultes. Leur monde est le reflet de notre société, une sorte de miroir grossissant des hommes dont ils sont une version magnifiée. Leurs aventures, bien que fictives, nous avertissent contre nos propres travers et nous préviennent contre toutes sortes de maux. De plus, leur univers n’est pas figé, il est le résultat d’une longue évolution qui a conduit les éditeurs, conscients de la nécessité de s’ouvrir aux autres, à s’orienter vers une politique plus inclusive.
Ces héros « surdimensionnés » ont suscité l’intérêt du Lycée Guy Cudell, une école d’enseignement général, technique et professionnel située à Saint-Josse-ten-Noode et fréquentée par des élèves de plus de 45 nationalités différentes.
Durant plusieurs mois, les étudiants et leurs enseignants ont exploré le monde des comics books en menant, sur base de l’exposition « Superheroes never die » du Musée Juif de Belgique, le projet « Portraits de super-héros – You can’t build the world alone » soutenu par la FWB Décret Culture Ecole et Equal Brussels – Région de Bruxelles-Capitale. Il s’agit d’un travail minutieux de recherche et de synthèses dont les thèmes ne manqueront pas de susciter l’intérêt de tous : la figure du héros au fil de l’Histoire, les super-héros et la philosophie, les minorités, le sexisme et la diversité sexuelle dans le monde super-héroïque, le décryptage scientifique des super-pouvoirs, la politique dans les comics books, le tour du monde des super-héros…
La production finale de ce projet sera présentée sous la forme d’une nouvelle exposition agrémentée d’une dizaine d’œuvres d’art réalisées par les élèves sous la direction de Samuel Idmtal, artiste spécialiste en street art. À travers une dizaine de portraits et de témoignages poignants, les jeunes créateurs nous proposent leur vision du super-héros. Cette initiative pédagogique a mobilisé différentes disciplines (français, histoire, sciences, anglais, éducation artistique, philosophie) et a permis le travail croisé de nombreuses classes, de la 1C à la 7PM.
Pour plus d’informations sur le projet : dossier pédagogique
Quand les super-héros inspirent des réflexions philo aux jeunes de Tada – Atelier de l’Avenir
Un dimanche pas comme les autres dans les salles de l’exposition » Super Heroes Never Die ». 30 jeunes qui fréquentent l’association Tada sont venus s’inspirer des super-héros pour faire de la philosophie. » Doit-on se cacher pour pouvoir tout dire ? » » Qu’est-ce que le bonheur ? » » En quoi les super-héros peuvent ils améliorer la vie réelle en combattant les préjugés sur dessin ? » sont les questions qu’ils se sont posées et qu’ils ont réfléchies ensemble lors de l’atelier philo.
Cette année encore, le Musée était ravi de collaborer avec Tada dans le cadre de ses ateliers destinés aux jeunes pour mieux comprendre la société et s’affirmer en tant que citoyen.
« Je ne pensais pas que Superman pouvait nous apprendre autant »
Un jeune de Tada
« Une après midi riche en apprentissages où j’ai appris autant que les jeunes »
Amir-guide au Musée Juif de Belgique
Joutes verbales – (Projet DAS)
Suite au succès de l’an passé, ce projet renoue avec l’outil des joutes verbales pour permettre à des jeunes de trois écoles différentes de faire un parcours de rencontre, de réflexion et d’émancipation. Encadrés et animés par les Ambassadeurs d’expression citoyenne, les élèves de l’Institut Diderot, de l’école La Vertu et de l’Athénée Robert Catteau vont ainsi apprendre à débattre en classe, puis prendre le temps de se découvrir mutuellement et de réfléchir ensemble pour finalement proposer des joutes oratoires sur scène et face au public.
La thématique de cette édition est « L’histoire en héritage ». Comment se constuire avec cet héritage ? Quels sont les enjeux identitaires de cette construction ? Comment appréhender simultanément la petite et la grande histoire ?
Dans ce projet, le Musée juif de Bruxelles est bien plus qu’un lieu d’acceuil. A travers l’exposition « Superheroes never die », le Musée enrichira la réflexion des jeunes tout en contribuant à leur découverte du quartier et en stimulant l’ouverture aux diversités de l’ensemble du processus.
Plus d’infos sur les Ambassadeurs et les joutes verbales ? Rendez-vous sur www.ambassadeurs.org !
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Description du poste
Les bénévoles à l’accueil sont amenés à recevoir les visiteurs, ils répondent au téléphone et transmettent les communications aux membres du personnel. Ils sont chargés de la vente des billets et de présenter succinctement les expositions en cours.
Profil
Nous recherchons des personnes de bonnes présentations, dynamiques et ponctuelles, parlant très bien une des langues nationales, et possédant une aisance dans l’autre langue, avec de bonnes notions d’anglais. Un attrait pour l’art et l’histoire est un atout.
Merci de contacter Ethy Saul par courriel : ethy@mjb-jmb.org ou par téléphone : 02 649 50 14 le mardi ou jeudi après-midi.
L’histoire du Maroc incarne un cas exceptionnel de convivialité judéo-musulmane. Présents depuis plus de deux mille ans, Juifs et Musulmans ont vécu côte à côte pendant des siècles. A travers ces photographies, les objets, coutumes et traditions de ces femmes et hommes nous sont révélés. Une centaine de clichés inédits pris par Aron Zédé Schulmann au début des années 1950, pour immortaliser l’histoire des Juifs du Maroc, fut présentée.
Cette exposition est réalisée en coopération avec le CCJM. Elle est accompagnée de textes rédigés par les élèves du Lycée Guy Cudell de Saint-Josse qui, encadrés par leurs professeurs de français et d’histoire, ont décidé d’élargir le thème original en se focalisant sur les rapports entre Juifs et Musulmans de la naissance de l’Islam jusqu’au au déclin de l’Empire ottoman.
Cette exposition est itinérante. Elle a été présentée à la Maison Communale de St Josse du 26 janvier au 3 février, dans quatre Maisons de quartier de la Ville de Bruxelles (Midi, Haren, Willems et Rossignol), du 9 février au 3 mars, à la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale à Molenbeek du 9 au 26 mars, au Parlement bruxellois en mai et à la Maison Communale d’Evere en septembre 2017. Cette exposition a connu un véritable engouement et nous a permis de toucher des publics très variés, en allant directement sur place, dans des communes où les habitants ne franchissent pas toujours les frontières invisibles de l’espace bruxellois.
Elle fut accompagnée de nombreuses activités dont des conférences, projections de films, ateliers de calligraphie, ateliers olfactifs et concerts. Le dossier pédagogique suivant est mis à la disposition des professeurs, animateurs et encadrants.
Plus de 180 nationalités se côtoient aujourd’hui à Bruxelles. Au-delà des chiffres, chacun de ces émigrés a son histoire, son parcours, ses espoirs.
Depuis 1830, différentes vagues d’émigration se sont succédé. Pourquoi ces femmes et ces hommes ont-ils quitté leur pays ? Bruxelles a-t-elle été, pour eux, une terre d’accueil ?
Cette exposition raconte comment la capitale belge s’est peu à peu transformée en « ville-monde ». Elle retrace sur près de deux siècles le parcours de ces étrangers installés à Bruxelles pour quelques mois ou pour toujours, à travers les objets qu’ils ont emportés avec eux, leurs témoignages personnels ou leurs photographies de famille.
Outre ce volet historique, « Bruxelles, terre d’accueil ? » présente le travail de Kika Nicolela, Thomas Israël, DK Ange, Nadia Berriche, Thomas Marchal, Christopher de Béthune, le collectif Farm Prof, In Your Box Project, Ilyas Essadek et Herman Bertiau, artistes basés à Bruxelles (photographes, street artists, sculpteurs, vidéastes) qui abordent la question migratoire et la diversité culturelle dans le Bruxelles d’aujourd’hui.
Des projections de films, des performances artistiques participatives, des conférences et des ateliers ponctueront cette exposition organisée par le Musée Juif de Belgique et les Archives de l’Etat et qui a bénéficié du concours du Centre de la Culture Judéo-Marocaine. Elle sera accompagnée d’un numéro spécial de l’Agenda Interculturel réalisé par le Centre Bruxellois d’Action Interculturelle. Cette exposition est trilingue : français, néerlandais et anglais.
Présentant des costumes, dessins, photos et vidéos, le « Chantier Poétique » a été initié par l’artiste bruxellois Stephan Goldrajch au Musée Juif de Belgique à partir de 2015. Son projet fait entrer en résonance histoires fondatrices de la Bible et transformation du bâtiment du Musée.
Ce jeune artiste plasticien, qui s’est associé pour ce projet à la photographe Myriam Rispens, manie différentes disciplines (dessin, crochet, tissage, broderie, couture…). Il vit son travail de créateur comme une réponse à l’impératif de « créer du lien ». Reconstruire des systèmes de parenté entre l’homme et son environnement, et entre des cultures, telle est la gageure de sa démarche plastique et politique.
« Amy Winehouse, un portait de famille » retrace le destin d’une chanteuse unique. À travers ses objets personnels, ses écrits inédits et ses photos de famille, cette exposition raconte la naissance d’une icône de la pop culture, depuis ses aïeuls venus de Biélorussie jusqu’à ses succès sur les scènes de Londres, puis du monde entier. On découvre la passion d’Amy Winehouse pour la musique, la mode, les tatouages, mais aussi son attachement à Londres, à sa famille et à ses racines juives.
Conçue en collaboration avec son frère Alex et sa belle-sœur Riva, cette exposition a été présentée à Londres, San Francisco, Amsterdam ou encore Melbourne. Elle achève son parcours à Bruxelles, avant que les pièces uniques qu’elle présente retournent dans la famille Winehouse.
Découvrez la femme derrière la musique dans une exposition intime et émouvante.
Pour prolonger l’exposition « Leonard Freed. Photographier un monde en désordre », le Musée Juif de Belgique s’associe au Brussels Street Photography Festival (BSPF) et célèbre la ville de Bruxelles!
Du 21 février au 17 mars, découvrez Eyewitness in Brussels, qui présente les photos des 21 finalistes de ce concours de photographies sur Bruxelles. Vous pourrez notamment visiter cette exposition qui met à l’honneur la street photography durant la Museum Night Fever, le samedi 23 février 2019.
Depuis le 1er septembre 2024, le Musée Juif de Belgique est fermé pour travaux.
Vernissage de l’exposion « Horizontal Mattress » de l’artiste israélienne Aviv Szabs.
La jeune plasticienne (1992) développe ici une création inédite, dans le contexte d’un projet initié il y a trois ans à Tel Aviv. Tout part d’une vision presque banale : un matelas jauni par le temps, abandonné dans la rue au milieu des ordures. Une image qui soudainement la bouleverse et l’interpelle. Que va devenir cet objet qui a abrité l’intimité ? C’est le début d’une enquête au cœur de la matière usée et orpheline, qu’elle questionne et réhabilite jusqu’à l’obsession. Une œuvre à mi-chemin entre installation et performance, qui nous invite à penser le matelas, élément matériel de notre quotidien, comme objet organique, porteur de mémoire et de lien.
© Aviv Szabs
Le 15 juin dernier, Barbara Cuglietta a rejoint le Musée Juif de Belgique pour y prendre ses fonctions en tant que directrice.
Polytechnicienne de formation, elle a débuté sa carrière dans la finance internationale entre Bruxelles, New York et Londres. Initiée à l’histoire de l’Art Moderne à la Central St Martin School of London, elle s’est progressivement spécialisée dans l’art contemporain. En 2010, elle co-fonde et dirige la galerie VidalCuglietta à Bruxelles, représentant ainsi une sélection d’artistes émergents nationaux et internationaux. En 2014, elle est nommée directrice adjointe de l’École Nationale Supérieure des Arts de la Cambre, puis assure le rôle de directrice de la galerie Gladstone à Bruxelles en 2017. En complément de ces activités, elle a réalisé plusieurs missions curatoriales et de conseil en Belgique et à l’étranger.
Le Conseil d’Administration et toute l’équipe du Musée se réjouissent de cette nomination. Saluons cette nouvelle arrivée qui engagera le Musée dans de nouvelles perspectives et d’autres défis.
Ce prix récompense le Musée Juif de Belgique pour l’ensemble de son œuvre en faveur du devoir de mémoire et de la promotion des valeurs d’ouverture pour un dialogue interculturel apaisé et constructif.
Depuis 2015, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles décerne chaque année un prix de la Démocratie et des Droits de l’Homme. Son principal objectif est de valoriser une réalisation spécifique s’inscrivant dans le cadre de l’Organisation Mondiale de la Francophonie et des valeurs qu’elle défend en matière de promotion de la paix, de la démocratie et des droits de l’Homme. Il s’agit également, pour le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, d’aller plus loin dans son ouverture à la société civile et aux citoyens.
Résolument ancré dans le présent, le Musée Juif de Belgique est un lieu culturel et artistique vivant, dynamique, pluridisciplinaire. Il est emmené par une équipe qui porte haut les valeurs d’ouverture avec audace et modernité et dont l’objectif est de promouvoir la connaissance et la compréhension de l’histoire, de la religion et des cultures juives. Ce travail se construit autour des trois missions principales du musée qui sont : la conservation du patrimoine juif de Belgique, les expositions temporaires en écho à des sujets d’actualité et les activités éducatives à destination des publics scolaires.
PROLONGÉE JUSQU’AU 18 AVRIL 2021
À propos de Kurt Lewy
Peintre, émailleur et illustrateur, Kurt Lewy (1898 – 1963) est né à Essen (Allemagne), où il enseigne les techniques graphiques à la Folkwang Schule de 1929 à 1933. Dès l’avènement du nazisme, cet artiste juif est destitué de ses fonctions. Deux ans plus tard, il fuit l’Allemagne hitlérienne pour s’installer à Bruxelles.
Incarcéré comme sujet ennemi par les autorités belges en mai 1940, Kurt Lewy est interné dans les camps de Saint-Cyprien et de Gurs. En 1942, il parvient à s’évader et revient à Bruxelles, où il se cache durant une vingtaine de mois. En juin 1944, il est arrêté par les nazis, qui l’internent à Malines jusqu’à la Libération.
Après la Seconde Guerre mondiale, Kurt Lewy renonce aux thèmes figuratifs qui guidaient jusqu’alors sa production, marquée à ses débuts par l’expressionnisme allemand. Il se tourne vers l’abstraction, qu’il explorera jusqu’à son décès. Soucieuse d’« éliminer le superflu, l’éphémère, le chaotique », sa recherche géométrique le dégage des angoisses que lui avaient causés le cauchemar de la guerre comme son isolement d’émigré.
L’exposition
S’appuyant sur le patrimoine du Musée Juif de Belgique, mais aussi sur des œuvres de la galerie anversoise Callewaert-Vanlangendonck, cette exposition sort de l’ombre une figure incontournable, mais aujourd’hui tombée dans l’oubli, de la peinture belge d’après-guerre. S’y révèle une œuvre qui, saisissant précipité de l’évolution dès l’histoire de l’art au 20e siècle, montre un chemin qui part de la figuration pour aboutir à l’abstraction.
Cette exposition est organisée en partenariat avec la galerie Callewaert-Vanlangendonck. À découvrir du 11 septembre 2020 au 18 avril 2021 au Musée Juif de Belgique
Publication
Le Musée Juif de Belgique a le plaisir de présenter le premier catalogue publié depuis les années 1980 sur l’artiste Kurt Lewy. Prolongeant l’exposition Kurt Lewy Towards Abstraction, ce catalogue trilingue (français, néerlandais, anglais) est en vente à l’accueil du musée.
Pour plus d’informations > info@mjb-jmb.org
À propos de l’exposition
L’exposition « L’ Autre, C’est Moi » organisée par le Centre de la Culture Judeo-Marocaine met en lumière la cohabitation millénaire entre communautés juive et musulmane au Maroc. Vous seront dévoilés des objets rituels et une abondante iconographie qui démontrent la convergence des deux cultures et traditions, provenant de la collection Dahan-Hirsch, la plus importante sur l’histoire et la culture des juifs du Maroc. Les visiteurs y découvrent les vues similaires, sans être forcément identiques, qui animent les deux communautés ainsi que les symboles, et leurs nuances, qui émanent des étapes de vie essentielles que sont la naissance, le passage à la vie adulte, le mariage et la mort. Les différences qui s’affirment dans l’éducation des filles et des garçons ne sont pas écartées. A travers cette histoire commune, la volonté de l’exposition est de montrer comment dans les étapes de la vie humaine, chaque communauté a eu à coeur de souligner par ses rites et ses traditions, des marques d’intégration partagées et qui se sont souvent inspirées les unes des autres.
Les minorités, la guerre, la révolution, les discriminations raciales, le travail, le plaisir, le maintien de l’ordre, la pauvreté, l’art ou encore la vie quotidienne sont au cœur du travail de ce « photographe documentaire ». Leonard Freed cherche à comprendre les raisons qui poussent les individus à faire ce qu’ils font, en s’intéressant à des moments-clés de l’histoire politique mondiale qu’il accompagne en tant que témoin engagé. Le conflit israélo-palestinien (depuis 1948), le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis (1954 – 1968), l’Allemagne à l’heure de la Guerre froide, ou encore la révolution en Roumanie (1989) : loin de choisir ses sujets au hasard, Leonard Freed entend, par ses photographies, dénoncer le monde tel qu’il est.
Venez (re)découvrir, à travers le regard singulier d’un photographe majeur du XXe siècle, les évènements qui ont marqué l’histoire contemporaine.
Cette exposition est accompagnée d’un dossier pédagogique et d’un dossier de presse.
Né en 1961 à Bruxelles, Stéphane Mandelbaum produit de façon compulsive dès l’enfance des séries de dessins, dont on retrouve l’essentiel dans cette exposition monographique construite à la manière d’un récit. À l’âge de 25 ans, il est assassiné dans de sombres circonstances par la pègre. « À force », résume l’un des meilleurs spécialistes de son œuvre, « Mandelbaum est devenu ce qu’il mettait sur le papier ».
On peut lire l’œuvre iconoclaste de Stéphane Mandelbaum comme le journal intime d’un artiste, qui, d’une part se crée en personnage romanesque, et d’autre part suit une quête d’identité porté par son héritage juif.
Pêle-mêle de destins entrelacés (il se passionne pour Pasolini, Bacon, Rimbaud), d’images projetées (l’écriture yiddish le fascine) mais aussi confrontés au réel (les braquages du milieu belge), les dessins de Mandelbaum posent un imaginaire sur le papier, et laissent cours à une large part d’aléatoire dans le processus artistique. Il en résulte un travail expressionniste et ambigu et dont se détache une forte volonté d’offenser.
Après le Centre Georges Pompidou à Paris, le Musée Juif de Belgique aura le plaisir d’accueillir cette exposition du 14 juin au 22 septembre 2019.
Crédits photos : ® Isabelle Arthuis
Art on Paper inaugure sa première Brussels Drawing Week et nous sommes fiers d’y participer!
Dès le 22 octobre, nous invitons le Art et Marges musée à prendre possession de nos espaces. Sous forme de carte blanche, Art et Marges présentera un choix de dessins sensibles d’artistes emblématiques, sélectionnés parmi les quelques 3500 pièces d’art brut et apparenté de ses collections.
© Yassir Amazine, Coll. Art et marges musée
Comment naissent les super-héros? À travers plus de deux cents oeuvres, l’exposition ‘Superheroes Never Die. Comics and Jewish Memories’ raconte comment la bande dessinée américaine s’entremêle, depuis ses débuts et jusqu’à aujourd’hui, aux tumultes de l’Histoire.
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, une génération de dessinateurs juifs américains, si soucieux de s’intégrer qu’ils dissimulent leurs patronymes aux consonances étrangères, donnent naissance aux plus célèbres super-héros : Batman, Superman, Captain America, ou Spiderman. Près d’un siècle plus tard, les super-héros restent des figures centrales de nos cultures contemporaines. Si les causes qu’ils défendent ont changé, les questions d’identité et d’intégration, déjà abordées dans les années 1930, s’y lisent encore. Parce qu’une société en crise a toujours besoin de super-héros.
Cette exposition a été produite en partenariat avec le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme Paris et le Joods Historisch Museum Amsterdam.
Parmi les missions essentielles de notre musée figure celle de promouvoir la connaissance et lacompréhension de la religion et de la culture juive à travers le temps et l’espace, et d’en souligner la richesse spirituelle et matérielle.
Le judaïsme est complexe à définir, parce qu’il renvoie bien sûr à la religion mais également à d’autres concepts, comme l’identité, la culture, le mode de vie, les traditions. Cette exposition tente principalement d’en expliquer l’aspect religieux.
Dans les salles seront abordés les thèmes suivants : rites de passage, lieux de culte, Chabbat et fêtes
juives.
S’il le désire, le visiteur pourra commencer par visionner une vidéo qui l’éclairera pour la suite de sa visite.
Le Musée Juif de Belgique présente « Horizontal Mattress », une exposition de l’artiste israélienne Aviv Szabs.
La jeune plasticienne (1992) développe ici une création inédite, dans le contexte d’un projet initié il y a trois ans à Tel Aviv. Tout part d’une vision presque banale : un matelas jauni par le temps, abandonné dans la rue au milieu des ordures. Une image qui soudainement la bouleverse et l’interpelle. Que va devenir cet objet qui a abrité l’intimité ? C’est le début d’une enquête au cœur de la matière usée et orpheline, qu’elle questionne et réhabilite jusqu’à l’obsession. Une œuvre à mi-chemin entre installation et performance, qui nous invite à penser le matelas, élément matériel de notre quotidien, comme objet organique, porteur de mémoire et de lien.