Auteur/autrice : ali@digitalpark.be

PROLONGÉE JUSQU’AU 25 AVRIL 2021

Home constitue la première rétrospective consacrée au travail d’Assaf Shoshan (°1973), photographe et vidéaste qui vit et travaille entre Paris et Tel Aviv. Cette exposition inédite retrace le fil d’une œuvre sensible et engagée, réalisée sur une dizaine d’années entre le Moyen-Orient et l’Europe, avec l’Afrique en toile de fond. Formé à la philosophie, avant de se consacrer à la photographie, Shoshan sonde inlassablement le monde, à travers les notions de territoire, d’identité et d’appartenance, au-delà des frontières tangibles. Habitée par le thème du déracinement, son œuvre porte un regard subtil et délicat sur une humanité en errance.

Ses paysages et ses portraits évoquent une attente ancestrale, dénuée de mélancolie. Son approche empathique, à la fois documentaire et autobiographique, donne naissance à des images énigmatiques à mi-chemin entre réalité et fiction. En mettant en perspective la réalité des exilés d’aujourd’hui, Shoshan évoque en filigrane l’histoire du peuple juif, traversé par l’exode et les questions de l’abandon et de l’acceptation. Mais son obsession pour le thème de l’exil rejoint aussi sa propre histoire: appartenant à la troisième génération d’exilés juifs installés en Israël, ayant lui-même fait le choix d’aller vivre dans un pays étranger, Shoshan est intimement travaillé par la question de l’attachement à un lieu. À partir de l’expérience d’un sentiment d’étrangeté, l’artiste israélien déploie une œuvre visuelle unique. Il invente une poétique de la clandestinité, impulsée par cette interrogation: à quel territoire se vouer dans un monde aux contours flous?

À découvrir du 7 octobre 2020 au 25 avril 2021 au Musée Juif de Belgique.

Le projet Let’s meet a Jew a été conçu avec l’expertise du CEJI (Une contribution juive pour une Europe inclusive). Le projet consiste en quatre workshops visant tout particulièrement les publics fragilisés. Les participant.e.s sont divisé.e.s en petits groupes et l’animateur.trice leur propose des images dont ils.elles doivent essayer de comprendre le sens. Ensuite, ils reçoivent les textes correspondants qu’ils présentent devant les autres. Une discussion est lancée sur leur compréhension du sujet et les liens qu’il est possibl de tisser avec d’autres cultures et religions. La mise en parallèle et l’éveil à la curiosité font partie de tous ses workshops. A travers des objets, des saveurs typiques, des langues et chansons juives, les participant.e.s découvrent « l’Autre », via la perspective de leurs propres connaissances et vécus.

L’ABC du Judaïsme (8 à 99 ans)

L’activité ABC du Judaïsme amène les jeunes (et moins jeunes) à identifier et découvrir les rituels et pratiques qui peuvent faire partie des évènements de la vie d’un juif ou d’une famille juive. L’accent est placé sur les points communs entre l’identité sociale, culturelle ou religieuse des élèves – quelle que soit leur origine – et les rites étudiés dans cette activité. L’objectif est de créer des ponts entre les « uns » et les « autres ».

En route avec le Golem (6 à 12 ans)

Ce workshop propose aux plus petits de découvrir les différentes fêtes, rites et légendes juives. Guidé.e.s par le Golem du muséen ils/elles seront introduit.e.s à l’alphabet  hébreux, feront une mise en scène de trois fêtes joyeuses du Judaïsme avec l’aides de marionnettes et découvriront les significations des rites juifs. Le but de ces activités est la rencontre avec une autre culture, créer des ponts entre les rites et fêtes connus des enfants et ceux du Judaïsme. L’accent est mis sur leur imagination afin de mieux se les approprier et pouvoir confronter leurs significations aux savoirs de l’animateur.trice afin d’intégrer au mieux cet apprentissage.

Mythes et Stéréotypes (12 à 99 ans)

Cette activités propose aux jeunes d’analyser plusieurs mythes et stéréotypes liés aux Juifs. On traitera notamment des théories conspirationnistes et complotistes. L’idée est de comprendre pourquoi ces mythes existent, de les déconstruire, afin de pouvoir les contester de façon proactive lorsqu’ils apparaissent. Les jeunes découvriront les différences qui existent entre les mythes et les faits. De plus, ils développeront des stratégies pour les contrecarrer. Il s’agit véritablement de renforcer leur résilience aux idéologies radicales et de développer leur esprit critique. Pour favoriser la prise de conscience de l’étendue des préjugés et stéréotypes, l’animateur.trice fait régulièrement réagir les participant.e.s à partir de leur propre vécu familial ou personnel.

Rites de passage d’ici et d’ailleurs (8 à 99 ans)

Les participant.e.s sont invité.e.s à définir ensemble la notion de rites de passage. Ils/elles travaillent ensuite en sous-groupe sur base de photos. Les rites de passage sélectionnés sont issus de pratiques de différents groupes culturels, religieux ou non. Différentes questions sont posées pour que chacun.e s’interroge sur le sens du rite et identifie les points communs avec ceux qu’il/elle connait. Une fiche explicative complète les réflexions et aide à la préparation de la présentation du sous-groupe d’un rite choisi. Les discussions en sous-groupe ou en grand groupe élargissent l’éventail des connaissances et mettent en débat les positions. Une visite de la salle « rites de passage » de l’exposition Traditions illustre à travers l’exemple du judaïsme les propos généraux développés durant l’atelier.

Infos pratiques

  • Durée d’un workshop : 2h
  • Les workshops peuvent être organisés du mardi au dimanche de 10:00 à 17:00 h (18h le week-end)

Formulaire de réservation

Le nombre de participants est limité à 20 élèves. Le nombre ne doit toutefois pas freiner la participation, n’hésitez pas à nous contacter au 02 500 88 30 pour envisager la meilleure organisation. La présence d’un enseignant durant toute la durée du workshop est indispensable. Pour rendre votre visite au Musée juif la plus agréable possible, nous vous demandons de vous présenter à l’accueil 15 minutes à l’avance. Vous aurez ainsi le temps de vous installer et de rencontrer l’animateur. Nous vous invitons également à préparer votre visite au musée en vous appuyant sur notre dossier pédagogique.

La Grande Synagogue de Bruxelles, construite en 1878, est le témoin de la volonté d’intégration de la communauté juive dans cette ville. De style romano-byzantin, elle révèle par sa construction et sa décoration, les aspirations de cette communauté. Une occasion de découvrir un patrimoine architectural et religieux unique, tout en se plongeant dans l’histoire culturelle de l’époque.

Cet atelier propose de rencontrer une personne qui a vécu et survécu la Shoah. Pour les jeunes générations, une telle rencontre est un moyen de créer un lien entre l’histoire apprise à l’école et le vécu réel d’un homme ou d’une femme. En entendant un récit personnel, une histoire peut devenir l’Histoire avec un grand H.

Projet pédagogique avec le Lycée Guy Cudell

Les super-héros ont de tous temps fasciné les enfants et les adultes. Leur monde est le reflet de notre société, une sorte de miroir grossissant des hommes dont ils sont une version magnifiée. Leurs aventures, bien que fictives, nous avertissent contre nos propres travers et nous préviennent contre toutes sortes de maux. De plus, leur univers n’est pas figé, il est le résultat d’une longue évolution qui a conduit les éditeurs, conscients de la nécessité de s’ouvrir aux autres, à s’orienter vers une politique plus inclusive.   

Ces héros « surdimensionnés » ont suscité l’intérêt du Lycée Guy Cudell, une école d’enseignement général, technique et professionnel située à Saint-Josse-ten-Noode et fréquentée par des élèves de plus de 45 nationalités différentes.  

Durant plusieurs mois, les étudiants et leurs enseignants ont exploré le monde des comics books en menant, sur base de l’exposition « Superheroes never die » du Musée Juif de Belgique, le projet « Portraits de super-héros – You can’t build the world alone » soutenu par la FWB Décret Culture Ecole et Equal Brussels – Région de Bruxelles-Capitale. Il s’agit d’un travail minutieux de recherche et de synthèses dont les thèmes ne manqueront pas de susciter l’intérêt de tous : la figure du héros au fil de l’Histoire, les super-héros et la philosophie, les minorités, le sexisme et la diversité sexuelle dans le monde super-héroïque, le décryptage scientifique des super-pouvoirs, la politique dans les comics books, le tour du monde des super-héros… 

La production finale de ce projet sera présentée sous la forme d’une nouvelle exposition agrémentée d’une dizaine d’œuvres d’art réalisées par les élèves sous la direction de Samuel Idmtal, artiste spécialiste en street art. À travers une dizaine de portraits et de témoignages poignants, les jeunes créateurs nous proposent leur vision du super-héros. Cette initiative pédagogique a mobilisé différentes disciplines (français, histoire, sciences, anglais, éducation artistique, philosophie) et a permis le travail croisé de nombreuses classes, de la 1C à la 7PM.

Pour plus d’informations sur le projet : dossier pédagogique

Quand les super-héros inspirent des réflexions philo aux jeunes de Tada – Atelier de l’Avenir

Un dimanche pas comme les autres dans les salles de l’exposition  » Super Heroes Never Die ». 30 jeunes qui fréquentent l’association Tada sont venus s’inspirer des super-héros pour faire de la philosophie.  » Doit-on se cacher pour pouvoir tout dire ? »  » Qu’est-ce que le bonheur ? »  » En quoi les super-héros peuvent ils améliorer la vie réelle en combattant les préjugés sur dessin ? » sont les questions qu’ils se sont posées et qu’ils ont réfléchies ensemble lors de l’atelier philo.

Cette année encore, le Musée était ravi de collaborer avec Tada dans le cadre de ses ateliers destinés aux jeunes pour mieux comprendre la société et s’affirmer en tant que citoyen.

« Je ne pensais pas que Superman pouvait nous apprendre autant »

Un jeune de Tada

« Une après midi riche en apprentissages où j’ai appris autant que les jeunes »

Amir-guide au Musée Juif de Belgique

Joutes verbales – (Projet DAS)

Suite au succès de l’an passé, ce projet renoue avec l’outil des joutes verbales pour permettre à des jeunes de trois écoles différentes de faire un parcours de rencontre, de réflexion et d’émancipation. Encadrés et animés par les Ambassadeurs d’expression citoyenne, les élèves de l’Institut Diderot, de l’école La Vertu et de l’Athénée Robert Catteau vont ainsi apprendre à débattre en classe, puis prendre le temps de se découvrir mutuellement et de réfléchir ensemble pour finalement proposer des joutes oratoires sur scène et face au public. 
La thématique de cette édition est « L’histoire en héritage ». Comment se constuire avec cet héritage ? Quels sont les enjeux identitaires de cette construction ? Comment appréhender simultanément la petite et la grande histoire ? 

Dans ce projet, le Musée juif de Bruxelles est bien plus qu’un lieu d’acceuil. A travers l’exposition « Superheroes never die », le Musée enrichira la réflexion des jeunes tout en contribuant à leur découverte du quartier et en stimulant l’ouverture aux diversités de l’ensemble du processus. 

Plus d’infos sur les Ambassadeurs et les joutes verbales ? Rendez-vous sur www.ambassadeurs.org !

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Description du poste

Les bénévoles à l’accueil sont amenés à recevoir les visiteurs, ils répondent au téléphone et transmettent les communications aux membres du personnel. Ils sont chargés de la vente des billets et de présenter succinctement les expositions en cours.

Profil

Nous recherchons des personnes de bonnes présentations, dynamiques et ponctuelles, parlant très bien une des langues nationales, et possédant une aisance dans l’autre langue, avec de bonnes notions d’anglais. Un attrait pour l’art et l’histoire est un atout.

Merci de contacter Ethy Saul par courriel : ethy@mjb-jmb.org ou par téléphone : 02 649 50 14 le mardi ou jeudi après-midi.

L’histoire du Maroc incarne un cas exceptionnel de convivialité judéo-musulmane. Présents depuis plus de deux mille ans, Juifs et Musulmans ont vécu côte à côte pendant des siècles. A travers ces photographies, les objets, coutumes et traditions de ces femmes et hommes nous sont révélés. Une centaine de clichés inédits pris par Aron Zédé Schulmann au début des années 1950, pour immortaliser l’histoire des Juifs du Maroc, fut présentée.

Cette exposition est réalisée en coopération avec le CCJM. Elle est accompagnée de textes rédigés par les élèves du Lycée Guy Cudell de Saint-Josse qui, encadrés par leurs professeurs de français et d’histoire, ont décidé d’élargir le thème original en se focalisant sur les rapports entre Juifs et Musulmans de la naissance de l’Islam jusqu’au au déclin de l’Empire ottoman.

Cette exposition est itinérante. Elle a été présentée à la Maison Communale de St Josse du 26 janvier au 3 février, dans quatre Maisons de quartier de la Ville de Bruxelles (Midi, Haren, Willems et Rossignol), du 9 février au 3 mars, à la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale à Molenbeek du 9 au 26 mars, au Parlement bruxellois en mai et à la Maison Communale d’Evere en septembre 2017. Cette exposition a connu un véritable engouement et nous a permis de toucher des publics très variés, en allant directement sur place, dans des communes où les habitants ne franchissent pas toujours les frontières invisibles de l’espace bruxellois.

Elle fut accompagnée de nombreuses activités dont des conférences, projections de films, ateliers de calligraphie, ateliers olfactifs et concerts. Le dossier pédagogique suivant est mis à la disposition des professeurs, animateurs et encadrants.

Plus de 180 nationalités se côtoient aujourd’hui à Bruxelles. Au-delà des chiffres, chacun de ces émigrés a son histoire, son parcours, ses espoirs.

Depuis 1830, différentes vagues d’émigration se sont succédé. Pourquoi ces femmes et ces hommes ont-ils quitté leur pays ? Bruxelles a-t-elle été, pour eux, une terre d’accueil ?

Cette exposition raconte comment la capitale belge s’est peu à peu transformée en « ville-monde ». Elle retrace sur près de deux siècles le parcours de ces étrangers installés à Bruxelles pour quelques mois ou pour toujours, à travers les objets qu’ils ont emportés avec eux, leurs témoignages personnels ou leurs photographies de famille.

Outre ce volet historique, « Bruxelles, terre d’accueil ? » présente le travail de Kika Nicolela, Thomas Israël, DK Ange, Nadia Berriche, Thomas Marchal, Christopher de Béthune, le collectif Farm Prof, In Your Box Project, Ilyas Essadek et Herman Bertiau, artistes basés à Bruxelles (photographes, street artists, sculpteurs, vidéastes) qui abordent la question migratoire et la diversité culturelle dans le Bruxelles d’aujourd’hui.

Des projections de films, des performances artistiques participatives, des conférences et des ateliers ponctueront cette exposition organisée par le Musée Juif de Belgique et les Archives de l’Etat et qui a bénéficié du concours du Centre de la Culture Judéo-Marocaine. Elle sera accompagnée d’un numéro spécial de l’Agenda Interculturel réalisé par le Centre Bruxellois d’Action Interculturelle. Cette exposition est trilingue : français, néerlandais et anglais.

Présentant des costumes, dessins, photos et vidéos, le « Chantier Poétique » a été initié par l’artiste bruxellois Stephan Goldrajch au Musée Juif de Belgique à partir de 2015. Son projet fait entrer en résonance histoires fondatrices de la Bible et transformation du bâtiment du Musée.
Ce jeune artiste plasticien, qui s’est associé pour ce projet à la photographe Myriam Rispens, manie différentes disciplines (dessin, crochet, tissage, broderie, couture…). Il vit son travail de créateur comme une réponse à l’impératif de « créer du lien ». Reconstruire des systèmes de parenté entre l’homme et son environnement, et entre des cultures, telle est la gageure de sa démarche plastique et politique.