Catégorie : Non classifié(e)

Dernière exposition du Musée Juif de Belgique avant la fermeture pour travaux fin 2024, Passage est une réflexion sur l’idée de transformation. Elle explore la manière dont le spirituel se mêle à la vie profane, comment le rite s’allie à l’ordinaire, ce qu’il se passe quand l’intime et le collectif se nouent.

L’exposition se compose de trois parcours complémentaires. Le premier nous plonge dans l’univers de Charlemagne Palestine. Dans une installation intitulée « AA BATT BEARR BARR MITZVAHH INN MESHUGAHLANDDD », l’artiste réinterprète le passage à l’âge adulte dans la tradition juive. Ancré dans l’héritage du schmattès, mot yiddish qui désigne le chiffon ou la fripe, il réinvente les gestes de collecte, de couture et de raccommodage du tissu qui marquent l’histoire des mondes juifs.

En écho aux assemblages de Charlemagne Palestine, le deuxième parcours propose un dialogue autour du textile, en croisant les collections du Musée Juif de Belgique, celles du Centre de la Culture Judéo-Marocaine et les interventions de quatre artistes contemporains : Jennifer Bornstein, Richard Moszkowicz, Elise Peroi, Arlette Vermeiren. Ce jeu d’associations libres rappelle que le travail du textile est, en soi, une pratique rituelle. La place des femmes y est centrale. Il montre aussi que les tissus ne sont jamais de simples parures : ils sont tour à tour des lieux de mémoire, les symboles d’une célébration, ou des accès au sacré.

À travers un programme de performances, le troisième parcours interroge la résurgence contemporaine des croyances et des rites. Hilal Aydoğdu, David Bernstein, Barbara Salomé Felgenhauer, et Zinaïda Tchelidze repensent ici l’espace muséal, pour créer un laboratoire intime et sensoriel, dans une tentative de réenchantement du monde.

Geste symbolique, Passage n’est pas seulement le point final d’un programme d’expositions déployé dans ce bâtiment depuis plus de vingt ans. Cette exposition est aussi un questionnement sur le nouveau Musée Juif à venir, qui imaginera, lui aussi, de nouvelles formes de passage.

SKINFOLD est une performance longue durée où les corps se déplacent côte à côte, se reconnaissent mutuellement, et se tournent vers des paysages intérieurs, dans une exploration en quête de transformations subtiles.

Dans cette performance, les limites entre la chair et l’image corporelle s’estompent, dessinant un habitat réellement incarné. Les interprètes ont la liberté de modifier leurs aspects représentationnels ainsi que la manière dont elles perçoivent (par) leurs corps. Que signifie habiter un corps ? Et ce corps-ci ?

Cet ensemble de stratèges pour une pratique utopique et transformatrice est le fruit d’une recherche chorégraphique en cours menée par Abigail Aleksander et Mary Szydlowska. SKINFOLD sera présentée pour la première fois dans le cadre de l’exposition Illusive Bodies de Shoshana Walfish, entamant un dialogue avec une série de peintures où la représentation et la corporéité sont remises en jeu pour qu’elles soient interprétées à nouveau.

—-

Abigail Aleksander et Mary Szydlowska sont des performeuses et chorégraphes basées à Bruxelles. Elles se sont rencontrées en 2019 pendant leurs études respectives à P.A.R.T.S. SKINFOLD est leur première collaboration en matière de performance.

Abigail Aleksander travaille en tant que performeuse et collaboratrice avec une variété de créateurs tels que : Philipp Gehmacher, Michiel Vandevelde, Jan Martens et Anne Teresa De Keersmaeker. Elle a commencé sa formation en danse à Londres avant d’obtenir une licence à P.A.R.T.S. en 2022. SKINFOLD est sa première pièce chorégraphique.

La pratique de Mary Szydlowska varie entre le mouvement, l’installation et les objets sculpturaux. Depuis l’obtention de leur diplôme du programme MA STUDIOS à P.A.R.T.S, elles réalisent des performances en solo qui touchent aux notions de phénomènes périphériques, retirés et invisibles. Leur travail a été soutenu et présenté par Beursschwourburg, IKOB Museum, Brussels Gallery Weekend, Zachęta National Gallery in Warsaw, workspacebrussels, wp zimmer, CC Strombeek et d’autres.

—-

Programme :
13:30 – Ouverture des portes
14h00 à 17h00 – Performance SKINFOLD
17:15 – Discussion d’artiste animée par Persis Bekkering
18h 30 – Fermeture des portes


*La performance dure trois heures, le public peut entrer, sortir et revenir librement.
La performance peut accueillir 15 invités à la fois, il se peut que vous deviez attendre si ce nombre est dépassé.


Crédits :
Concept, chorégraphie, performance Abigail Aleksander / Mary Szydlowska Composition musicale, Hannah Todt Remerciements à Shoshana Walfish, PARTS, Steven De Belder, Steven Peeters


Ce projet est soutenu par la Vlaamse Gemeenschapscommissie (VGC).

Dans le cadre du Photo Brussels Festival, le Musée Juif de Belgique vous convie au finissage de son exposition « Erwin Blumenfeld. Photography. 1930-1950 » le 4 février 2024 à 16h00 pour une visite guidée en présence du Directeur des expositions, Bruno Benvindo et de la petite fille du photographe : Nadia Blumenfeld Charbit.

C’est l’occasion de venir découvrir pour la dernière fois une exposition consacrée à un des photographes les plus influents du XXème siècle : Erwin Blumenfeld (1897-1969). Connu pour ses clichés de mode à la créativité exceptionnelle, Blumenfeld est l’auteur d’une œuvre polymorphe où se mêlent inspirations dadaïstes, engagements politiques et expérimentations artistiques.

Présentant plus d’une centaine de photographies, l’exposition revient sur le destin de ce juif berlinois qui fait partie des avant-gardes culturelles à Amsterdam, puis à Paris, avant de connaître les camps d’internement lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale. Parvenant in extremis à se réfugier à New York en 1941, il y mène une carrière à succès, marquée par une libre exploration de formes et de couleurs.

Programme : 

Ouverture des portes 15h30

Visite guidée de 16h à 17h00 avec Nadia Blumenfeld Charbit (en FR)

Verre de l’amitié de 17h00 à 18h00

Fermeture des portes 18h30

Prix : 10 euros (comprenant l’accès à l’exposition) /Gratuit pour les étudiant.e.s

Inscription disponible ici.

Nous avons le plaisir de vous inviter à la conférence de dissémination du projet MultiMemo, couplé d’un événement de commémoration des génocides de la 2ème guerre mondiale. 

Cet événement est organisé par le CEJI – Une contribution juive à une Europe inclusive, en partenariat avec le Musée Juif de Belgique, dans le cadre du projet européen MultiMemo – Multidirectional Memory: Remembering for Social Justice.

Le projet MultiMemo propose une approche intersectionnelle de la commémoration. Approche qui souligne la pertinence de la mémoire pour la justice sociale et la nécessité de relever les défis contemporains liés aux violations des droits humains, aux conflits militaires et à la violence, à l’exclusion sociale et à la crise migratoire. 

S’inspirant du concept de “mémoire multidirectionnelle”, le projet initie diverses formes de commémoration active dans les sphères publiques, une commémoration qui n’existe pas dans un vide social. Au contraire, il souligne la nécessité de s’opposer aux pratiques contemporaines de violence et d’exclusion. 

Ce premier événement de dissémination du projet MultiMemo vise à promouvoir un nouveau langage de commémoration par le biais d’une approche multidirectionnelle de la mémoire des génocides de la 2ème guerre mondiale. Cette approche est basée sur les quatre principes d’inclusivité, de développement durable, de sauvegarde de la mémoire et de justice épistémique. Elle est mise en pratique via les arts, le monde académique, l’urbanisme, l’activisme et l’élaboration de politiques. 

QUAND?

21 Janvier 2024, 16h – 19h30 (CET) 

OU?

Musée Juif de Belgique, Bruxelles 

POUR QUI?  

Membres des communautés, activistes, pratitiens, décideurs politiques.  

LANGUE 

L’événement sera en anglais. Une traduction vers le français et le néerlandais sera proposée.

INSCRIPTION

L’inscription se fait via ce lien. Attention, le nombre de places est limité. Les inscriptions se clôturent le 15 Janvier.

Programme

  • 16.00h- 16.30h Accueil et Introduction
  • 16.30h-17.30h Les voix de MultiMemo. Modérateur: Murilo Cambruzzi – Osservatorio antisemitismo. Panel: Dr. Alexandra Janus – FUNDACJA ZAPOMNIANE, Magdalena Rubenfeld- FESTIVALT, Dr. Frederek Musall – Hochschule fur Jüdische Studien Heidelberg, Johanan Seynave – Bnai Brith Europe. 
  • 17.30h – 18.00h Pause – Boissons et snacks 
  • 18.00h-18.40h Performances artistiques, Eva Kamanda- actrice and chercheuse (à confirmer), Hady-Salomé Dahan- Artiste poète slameuse, Vilmos Csikós père et fils – musiciens  
  • 18.40h-19.00h Rituel participatif – Soshana Walfish & Céline Gaza
  • 19.00h-19.20h Discussion
  • 19.20h- 19.30h Clôture

À partir du 29 septembre 2023, le Musée Juif de Belgique présente une exposition consacrée au photographe Erwin Blumenfeld (1897-1969). Connu pour ses clichés de mode à la créativité exceptionnelle, Blumenfeld est l’auteur d’une œuvre polymorphe où se mêlent inspirations dadaïstes, engagements politiques et expérimentations artistiques. 

Présentant plus d’une centaine de photographies, l’exposition revient sur le destin de ce juif berlinois qui fait partie des avant-gardes culturelles à Amsterdam, puis à Paris, avant de connaître les camps d’internement lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale. Parvenant in extremis à se réfugier à New York en 1941, il y mène une carrière à succès, marquée par une libre exploration de formes et de couleurs.

Rencontre avec Manuela Cadelli le 8 décembre 2022 à 19h30

Pour célébrer la Journée mondiale des droits de l’Homme, le Musée Juif de Belgique a l’immense plaisir de vous inviter à une rencontre avec Manuela Cadelli, Juge au Tribunal de première instance de Namur et présidente de l’ASBL Justice for Rule of Law. Elle a présidé l’Association Syndicale des Magistrats entre 2013 et 2019. Elle est l’autrice de « Radicaliser la justice. projet pour la démocratie  » (Samsa 2018) et de « La légitimité des élus et l’honneur des juges  » (Samsa 2022).

Dans ce dernier ouvrage, Manuela Cadelli démontre comment la Shoah et les exactions du nazisme ont justifié, à partir de la Libération, une refondation à la fois démocratique et civilisationnelle qui a totalement redéfini l’équilibre des institutions et la compréhension des légitimités respectives des pouvoirs élus et de la justice étatique et internationale. 

Elle procède à une analyse historique des relations entre les pouvoirs politiques et la justice étatique en France, en Allemagne et en Belgique, analyse qu’elle fait débuter à la Révolution française et qu’elle complète par une approche philosophique et politique essentiellement à partir de l’enseignement d’Emmanuel Kant et d’Hannah Arendt. Ceci l’amène in fine à poser le constat de la troublante similitude qui marque nos années 1920 et la séquence du début du XXe siècle qui a rendu possible le nazisme et la Shoah.  

Manuela Cadelli invite en conclusion les acteurs de justice à urgemment et véritablement entrer en « militance », à la fois dans l’espace public et dans les palais de justice, aux côtés des démocrates soucieux de voir respecter et restaurer les principes et valeurs de la refondation démocratique conçue et instaurée après 1945. Elle les enjoint à oser s’approprier la séquence de la Shoah pour la confronter aux agitateurs de division et de haine qui occupent les débats actuels.

La modération des débats sera assurée par Sarah Halfin.

informations pratiques :

19h Accueil du public

19h30 Début de l’entretien

20h45 Fin

Le Musée Juif de Belgique a le plaisir de présenter une nouvelle exposition consacrée à l’artiste conceptuel américain Sol LeWitt (1928-2007). L’exposition est organisée par Barbara Cuglietta et Stephanie Manasseh en collaboration avec la succession de l’artiste.

À travers une sélection unique de Wall Drawings (dessins muraux), d’œuvres sur papier, de gouaches, de structures et d’archives datant des années 1960 aux années 2000, cette exposition vise à mettre en lumière la diversité et l’unité dans la production prolifique de Sol LeWitt. Elle présentera une double « première » : une exploration de son héritage juif et une enquête sur ses liens avec la Belgique. Elle s’accompagnera, en outre, du lancement de la nouvelle application Sol LeWitt créée par Microsoft.

L’exposition

Né à Hartford (Connecticut) dans une famille d’immigrants juifs venus de Russie, Solomon (Sol) LeWitt est l’un des pionniers de l’art conceptuel et minimal, réputé notamment pour ses Wall Drawings (dessins muraux). Bien qu’il ne soit pas religieux, menant une vie sécularisée, Sol LeWitt entretient tout au long de sa vie des liens discrets mais tenaces avec son héritage juif. Dans les années 1990, il s’engage plus activement au sein de sa communauté à Chester (Connecticut) jusqu’à en concevoir la nouvelle synagogue de la Congrégation réformée Beth Shalom Rodfe Zedek qui sera inaugurée en 2001. Pour Sol LeWitt, la conception d’une synagogue relevait d’« un problème de formes géométriques dans un espace qui se conforme aux usages du rituel » . À l’appui d’archives, de dessins, de photographies et de témoignages, l’exposition explore la genèse de ce projet majeur, resté jusqu’à aujourd’hui peu connu du grand public. 

L’exposition aborde également un autre aspect oublié de la carrière de Sol LeWitt : les relations étroites que l’artiste a développées tout au long de sa carrière avec des collectionneurs, des galeristes et des artistes basés en Belgique. Seront présentés, entre autres, le Wall Drawing #138, réalisé pour la première fois à Bruxelles dans la galerie MTL – qui joua un rôle pionnier dans l’introduction de l’art conceptuel en Belgique -, mais également la collaboration de Sol LeWitt avec l’architecte Charles Vandenhove pour l’aménagement du Centre Hospitalier Universitaire de Liège. 

Toutes les œuvres montrées dans l’exposition sont issues de collections publiques et privées belges, ainsi que de la Collection LeWitt. Quant à la réalisation des Wall Drawings, directement sur les murs du Musée Juif de Belgique, elle est l’occasion d’une expérience participative exceptionnelle, rassemblant aux côtés de dessinateurs professionnels de l’atelier LeWitt de jeunes artistes et étudiants en art plastique basés à Bruxelles. Pour chaque dessin mural, des équipes sont constituées autour d’un assistant professionnel qui accompagne et guide les apprentis. Cette initiative pédagogique est une opportunité unique pour ces derniers d’être associés au processus de création d’un des plus grands artistes américains. 

Enfin, l’exposition au Musée Juif de Belgique est l’occasion de lancer en Europe une application pour smartphone dédiée à l’artiste et à son œuvre, développée par Microsoft avec la Collection LeWitt. Fidèle à la volonté de Sol LeWitt de rendre l’art accessible à toutes et tous, cette application offrira aux visiteurs une expérience immersive et éducative inédite. 

Avec vos enfants, venez expérimenter une autre manière de vivre le livre et le papier.
En s’inspirant des artistes découvert.e.s lors d’une courte visite de l’exposition « Works On Paper », vos enfants vont  créer une nouvelle sorte de livre sur le thème du portrait et l’autoportrait. Tout comme les artistes, nous détournerons et transformerons la matière du papier pour en produire une création personnelle. Plier, découper, déchirer, coller, superposer, composer à partir de toutes sortes de papiers sont au rendez-vous! Un moment riche en partage pour découvrir le musée autrement. 

Rencontre Zoom avec Jacques Attali le 24 janvier 2021 à 18h

Le 24 janvier 2021, le Musée Juif de Belgique a l’immense plaisir de vous inviter à une rencontre avec Jacques Attali autour de son ouvrage L’année des dupes – Alger, 1943. Ce polytechnicien, énarque, conseiller politique, fondateur de quatre institutions internationales, éditorialiste et même chef d’orchestre est également un auteur au talent incontestable.

« Voici le récit d’un épisode incroyable, trop souvent censuré, de l’histoire de France, de l’histoire de l’Algérie et de celle de la Seconde Guerre mondiale ». Lorsque naît Jacques Attali, le 1er novembre 1943 à Alger, la situation des Juifs d’Algérie est labile. Les lois pétainistes sont discriminantes et semblables à celles appliquées dans le reste de la France à la même époque. Pourtant, l’Algérie est alors libre de toute présence allemande. La souffrance de ces Juifs, victimes de conflits politiques qui ne les concernent pas, pousse des familles entières à immigrer en France suite à la révolution. Ces parcours nous aident à comprendre l’histoire contemporaine et à questionner les notions d’identité, de nation et de citoyenneté.

La discussion sera animée par Simone Süsskind, ancienne Présidente du Centre Communautaire Laïc Juif, fondatrice de Actions in the Mediterranean, ancienne Députée bruxelloise et sénatrice fédérale.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Cras nec eleifend lorem, a tempus ex. Donec luctus justo non sem convallis tempor. Vestibulum congue viverra lacus. Maecenas id purus nec mauris fermentum accumsan. Curabitur sollicitudin pellentesque purus, nec malesuada sem feugiat et. Vivamus in tellus eleifend, auctor augue vel, vestibulum sapien. Vestibulum sagittis tellus quis ante maximus, nec faucibus elit blandit. Donec varius fringilla dui vitae fringilla. Fusce molestie justo quis faucibus luctus. Suspendisse eget metus egestas, aliquam massa at, pretium odio. Vestibulum vitae convallis urna, ut ultricies nunc. Proin in mi congue, euismod nibh id, bibendum velit. Nulla ex nunc, euismod in tortor eu, iaculis auctor massa. Aliquam erat volutpat.