Au cœur du « Laboratoire des Rituels », quatre artistes performeurs, Hilal Aydoğdu, David Bernstein, Barbara Salomé Felgenhauer et Zinaïda Tchelidze, s’engagent à réenchanter le monde à travers la construction de nouvelles mythologies qui les touchent et les inspirent.

Dans ce laboratoire artistique, ces artistes explorent les profondeurs de l’imaginaire collectif, s’aventurant dans les recoins de l’histoire, de la culture et des traditions. Ils nous invitent à plonger dans leurs univers artistiques, à traverser des passages entre les mondes visibles et invisibles, pour découvrir de nouvelles manières d’être et de comprendre le monde.

Grâce à leurs performances, ces artistes nous offrent des moments intenses où le sacré et le profane se rencontrent, où les émotions se déploient et les questionnements se multiplient. Ils nous ouvrent des portes vers des expériences sensorielles et intellectuelles, nous invitant à réfléchir sur notre propre rapport aux croyances, aux mythes et aux rites.

Le « Laboratoire des Rituels » est bien plus qu’une simple exposition. C’est un espace d’exploration artistique où des artistes performeurs interculturels se rencontrent, se questionnent et partagent leurs visions du monde. C’est un appel à la réflexion, à l’émerveillement et à la création de nouvelles mythologies qui nous permettent de réenchanter notre existence.

Le « Laboratoire des Rituels » ouvrira le 11 avril dans notre Project Space et vous invite à explorer la résurgence contemporaine des croyances et des rites à travers un programme de performances uniques. La première performance aura lieu dans le cadre de l’évènement des Nocturnes.


Programme :

MisafirperverHilal Aydoğdu – 11.04.2024

La Chapelle des peines pour le mondeBernstein, Barbara Salomé Felgenhauer – 22.05.2024

Even if it’s not true, it’s well foundDavid Bernstein – 6.06.2024

To your arrival and our welcomeZinaïda Tchelidze – 1.09.2024

Dernière exposition du Musée Juif de Belgique avant la fermeture pour travaux fin 2024, Passage est une réflexion sur l’idée de transformation. Elle explore la manière dont le spirituel se mêle à la vie profane, comment le rite s’allie à l’ordinaire, ce qu’il se passe quand l’intime et le collectif se nouent.

L’exposition se compose de trois parcours complémentaires. Le premier nous plonge dans l’univers de Charlemagne Palestine. Dans une installation intitulée « AA BATT BEARR BARR MITZVAHH INN MESHUGAHLANDDD », l’artiste réinterprète le passage à l’âge adulte dans la tradition juive. Ancré dans l’héritage du schmattès, mot yiddish qui désigne le chiffon ou la fripe, il réinvente les gestes de collecte, de couture et de raccommodage du tissu qui marquent l’histoire des mondes juifs.

En écho aux assemblages de Charlemagne Palestine, le deuxième parcours propose un dialogue autour du textile, en croisant les collections du Musée Juif de Belgique, celles du Centre de la Culture Judéo-Marocaine et les interventions de quatre artistes contemporains : Jennifer Bornstein, Richard Moszkowicz, Elise Peroi, Arlette Vermeiren. Ce jeu d’associations libres rappelle que le travail du textile est, en soi, une pratique rituelle. La place des femmes y est centrale. Il montre aussi que les tissus ne sont jamais de simples parures : ils sont tour à tour des lieux de mémoire, les symboles d’une célébration, ou des accès au sacré.

À travers un programme de performances, le troisième parcours interroge la résurgence contemporaine des croyances et des rites. Hilal Aydoğdu, David Bernstein, Barbara Salomé Felgenhauer, et Zinaïda Tchelidze repensent ici l’espace muséal, pour créer un laboratoire intime et sensoriel, dans une tentative de réenchantement du monde.

Geste symbolique, Passage n’est pas seulement le point final d’un programme d’expositions déployé dans ce bâtiment depuis plus de vingt ans. Cette exposition est aussi un questionnement sur le nouveau Musée Juif à venir, qui imaginera, lui aussi, de nouvelles formes de passage.

A l’occasion de la JOURNEE INTERNATIONALE DES ROMS, le Musée Juif de Belgique est heureux de vous convier à un évènement consacré à la célébration de la culture rom et à la sensibilisation aux discriminations anti-rom.

En partenariat avec ESMA, Carrefour des Cultures :

ESMA-CC est une association qui promeut et soutient les artistes, les créations culturelles et les musiques des Balkans et Roms dans une visée de rencontre, débat et dialogue entre groupes, communautés et acteurs culturels de la société civile

Programme

  • 15 h 30 : Conférence : Carol Silverman (Eng – Fr)
  • 16 h 45 : Q&A
  • 17 h 00 : Pause
  • 17 h 30 : Concerts
  • 18 h 30 : Verre de l’amitié

Évènement Gratuit


Conférence

Contextes historiques et culturels de la musique klezmer et de la musique romani des Balkans : comparaisons et contrastes

Les Juifs et les Roms sont souvent considérés comme les deux groupes minoritaires emblématiques de l’Europe. Ces deux communautés ont grandement enrichi la culture et les arts de l’Europe de l’Est, tout en faisant face à des discriminations historiques, dont le génocide nazi. Cette conférence illustrée explore les liens et les différences culturelles entre les Juifs et les Roms en Europe de l’Est. En se concentrant sur la musique, nous examinerons le rôle professionnel des musiciens klezmer et roms, ainsi que le contexte de leur répertoire et de leurs performances dans la vie rituelle et familiale. Aujourd’hui, la musique romani des Balkans n’est pas seulement un atout communautaire dynamique, mais aussi un produit musical mondial ; le klezmer fait également l’objet d’une revitalisation et d’une refonte créatives. Parallèlement, l’antisémitisme et l’antitsiganisme sont en hausse. En ces temps difficiles, la musique peut servir d’outil pour lutter contre le néo-nationalisme et la xénophobie.

  • Carol Silverman

Carol Silverman s’intéresse à la musique et à la culture des Balkans depuis plus de quarante ans en tant que chercheuse, enseignante, artiste et militante. Professeur émérite d’anthropologie culturelle et de folklore à l’université de l’Oregon, elle a enseigné le folklore juif et balkanique, en se concentrant sur la musique, les festivals, la politique culturelle et les questions relatives aux droits de l’homme.

Concerts

  • ESMA Next Generation Band
  • Vilmos Csikos, Anette Dukane Csikos, Duka Vilmos
  • Klezmer Society  

Exposition

  • Ceija Sojka  

Ceija Stojka est née en Autriche en 1933, cinquième d’une fratrie de six enfants dans une famille de marchands de chevaux rom. Déportée à l’âge de dix ans avec sa mère Sidonie et d’autres membres de sa famille, elle survit à trois camps de concentration, Auschwitz-Birkenau, Ravensbrück et Bergen-Belsen. 

C’est seulement quarante-cinq ans plus tard, en 1988, à l’âge de cinquante-cinq ans, qu’elle ressent le besoin et la nécessité d’en parler ; elle se lance dans un fantastique travail de mémoire et, bien que considérée comme analphabète, écrit plusieurs ouvrages poignants, dans un style poétique et très personnel, qui font d’elle la première femme rom rescapée des camps de la mort à témoigner de son expérience concentrationnaire, contre l’oubli et le déni, contre le racisme ambiant. 

En rencontrant une personne qui a vécu et survécu à la Shoah, les jeunes font le lien entre leurs cours (d‘histoire) et l’expérience vécue du témoin. Les récits de vie réactualisent ces événements qui, aux yeux des jeunes générations, paraissent lointains. 

Parmi les missions essentielles de notre musée figure celle de promouvoir la connaissance et lacompréhension de la religion et de la culture juive à travers le temps et l’espace, et d’en souligner la richesse spirituelle et matérielle.


Le judaïsme est complexe à définir, parce qu’il renvoie bien sûr à la religion mais également à d’autres concepts, comme l’identité, la culture, le mode de vie, les traditions. Cette exposition tente principalement d’en expliquer l’aspect religieux.


Dans les salles seront abordés les thèmes suivants : rites de passage, lieux de culte, Chabbat et fêtes
juives.

S’il le désire, le visiteur pourra commencer par visionner une vidéo qui l’éclairera pour la suite de sa visite.

Dans la grande salle au 2e étage, jadis salle des fêtes de l’école allemande installée dans ce bâtiment jusqu’en 1918, nous vous proposons une sélection d’œuvres d’artistes juifs de Belgique, issues des collections de notre musée.

Le parcours de ces artistes s’inscrit dans l’histoire de Bruxelles, de la Belgique et dans celle des Juifs d’Europe. Chaque artiste  incarne un destin et une expérience de l’histoire traduits dans les œuvres exposées ici. L’immigration, l’image de soi, l’exil, la disparition de la famille dans la tourmente de la guerre, la mémoire de la Shoah… s’y lisent de manière douloureuse et singulière.

La présentation, chronologique, débute par un tableau de Kurt Peiser du début du 20siècle représentant un Juif dans un paysage urbain. Elle s’achève par une œuvre monumentale de Sarah Kaliski datant de 1995 qui évoque l’humiliation infligée aux Juifs de Vienne en 1938.

SKINFOLD est une performance longue durée où les corps se déplacent côte à côte, se reconnaissent mutuellement, et se tournent vers des paysages intérieurs, dans une exploration en quête de transformations subtiles.

Dans cette performance, les limites entre la chair et l’image corporelle s’estompent, dessinant un habitat réellement incarné. Les interprètes ont la liberté de modifier leurs aspects représentationnels ainsi que la manière dont elles perçoivent (par) leurs corps. Que signifie habiter un corps ? Et ce corps-ci ?

Cet ensemble de stratèges pour une pratique utopique et transformatrice est le fruit d’une recherche chorégraphique en cours menée par Abigail Aleksander et Mary Szydlowska. SKINFOLD sera présentée pour la première fois dans le cadre de l’exposition Illusive Bodies de Shoshana Walfish, entamant un dialogue avec une série de peintures où la représentation et la corporéité sont remises en jeu pour qu’elles soient interprétées à nouveau.

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Abigail Aleksander et Mary Szydlowska sont des performeuses et chorégraphes basées à Bruxelles. Elles se sont rencontrées en 2019 pendant leurs études respectives à P.A.R.T.S. SKINFOLD est leur première collaboration en matière de performance.

Abigail Aleksander travaille en tant que performeuse et collaboratrice avec une variété de créateurs tels que : Philipp Gehmacher, Michiel Vandevelde, Jan Martens et Anne Teresa De Keersmaeker. Elle a commencé sa formation en danse à Londres avant d’obtenir une licence à P.A.R.T.S. en 2022. SKINFOLD est sa première pièce chorégraphique.

La pratique de Mary Szydlowska varie entre le mouvement, l’installation et les objets sculpturaux. Depuis l’obtention de leur diplôme du programme MA STUDIOS à P.A.R.T.S, elles réalisent des performances en solo qui touchent aux notions de phénomènes périphériques, retirés et invisibles. Leur travail a été soutenu et présenté par Beursschwourburg, IKOB Museum, Brussels Gallery Weekend, Zachęta National Gallery in Warsaw, workspacebrussels, wp zimmer, CC Strombeek et d’autres.

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Programme :
13:30 – Ouverture des portes
14h00 à 17h00 – Performance SKINFOLD
17:15 – Discussion d’artiste animée par Persis Bekkering
18h 30 – Fermeture des portes


*La performance dure trois heures, le public peut entrer, sortir et revenir librement.
La performance peut accueillir 15 invités à la fois, il se peut que vous deviez attendre si ce nombre est dépassé.


Crédits :
Concept, chorégraphie, performance Abigail Aleksander / Mary Szydlowska Composition musicale, Hannah Todt Remerciements à Shoshana Walfish, PARTS, Steven De Belder, Steven Peeters


Ce projet est soutenu par la Vlaamse Gemeenschapscommissie (VGC).

Dans le cadre du Photo Brussels Festival, le Musée Juif de Belgique vous convie au finissage de son exposition « Erwin Blumenfeld. Photography. 1930-1950 » le 4 février 2024 à 16h00 pour une visite guidée en présence du Directeur des expositions, Bruno Benvindo et de la petite fille du photographe : Nadia Blumenfeld Charbit.

C’est l’occasion de venir découvrir pour la dernière fois une exposition consacrée à un des photographes les plus influents du XXème siècle : Erwin Blumenfeld (1897-1969). Connu pour ses clichés de mode à la créativité exceptionnelle, Blumenfeld est l’auteur d’une œuvre polymorphe où se mêlent inspirations dadaïstes, engagements politiques et expérimentations artistiques.

Présentant plus d’une centaine de photographies, l’exposition revient sur le destin de ce juif berlinois qui fait partie des avant-gardes culturelles à Amsterdam, puis à Paris, avant de connaître les camps d’internement lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale. Parvenant in extremis à se réfugier à New York en 1941, il y mène une carrière à succès, marquée par une libre exploration de formes et de couleurs.

Programme : 

Ouverture des portes 15h30

Visite guidée de 16h à 17h00 avec Nadia Blumenfeld Charbit (en FR)

Verre de l’amitié de 17h00 à 18h00

Fermeture des portes 18h30

Prix : 10 euros (comprenant l’accès à l’exposition) /Gratuit pour les étudiant.e.s

Inscription disponible ici.

Nous avons le plaisir de vous inviter à la conférence de dissémination du projet MultiMemo, couplé d’un événement de commémoration des génocides de la 2ème guerre mondiale. 

Cet événement est organisé par le CEJI – Une contribution juive à une Europe inclusive, en partenariat avec le Musée Juif de Belgique, dans le cadre du projet européen MultiMemo – Multidirectional Memory: Remembering for Social Justice.

Le projet MultiMemo propose une approche intersectionnelle de la commémoration. Approche qui souligne la pertinence de la mémoire pour la justice sociale et la nécessité de relever les défis contemporains liés aux violations des droits humains, aux conflits militaires et à la violence, à l’exclusion sociale et à la crise migratoire. 

S’inspirant du concept de “mémoire multidirectionnelle”, le projet initie diverses formes de commémoration active dans les sphères publiques, une commémoration qui n’existe pas dans un vide social. Au contraire, il souligne la nécessité de s’opposer aux pratiques contemporaines de violence et d’exclusion. 

Ce premier événement de dissémination du projet MultiMemo vise à promouvoir un nouveau langage de commémoration par le biais d’une approche multidirectionnelle de la mémoire des génocides de la 2ème guerre mondiale. Cette approche est basée sur les quatre principes d’inclusivité, de développement durable, de sauvegarde de la mémoire et de justice épistémique. Elle est mise en pratique via les arts, le monde académique, l’urbanisme, l’activisme et l’élaboration de politiques. 

QUAND?

21 Janvier 2024, 16h – 19h30 (CET) 

OU?

Musée Juif de Belgique, Bruxelles 

POUR QUI?  

Membres des communautés, activistes, pratitiens, décideurs politiques.  

LANGUE 

L’événement sera en anglais. Une traduction vers le français et le néerlandais sera proposée.

INSCRIPTION

L’inscription se fait via ce lien. Attention, le nombre de places est limité. Les inscriptions se clôturent le 15 Janvier.

Programme

  • 16.00h- 16.30h Accueil et Introduction
  • 16.30h-17.30h Les voix de MultiMemo. Modérateur: Murilo Cambruzzi – Osservatorio antisemitismo. Panel: Dr. Alexandra Janus – FUNDACJA ZAPOMNIANE, Magdalena Rubenfeld- FESTIVALT, Dr. Frederek Musall – Hochschule fur Jüdische Studien Heidelberg, Johanan Seynave – Bnai Brith Europe. 
  • 17.30h – 18.00h Pause – Boissons et snacks 
  • 18.00h-18.40h Performances artistiques, Eva Kamanda- actrice and chercheuse (à confirmer), Hady-Salomé Dahan- Artiste poète slameuse, Vilmos Csikós père et fils – musiciens  
  • 18.40h-19.00h Rituel participatif – Soshana Walfish & Céline Gaza
  • 19.00h-19.20h Discussion
  • 19.20h- 19.30h Clôture

Le Musée Juif de Belgique vous invite à découvrir « Les Guerrières de la Paix », un documentaire réalisé par Hanna Assouline et Jessica Bertaux en 2018.

En 2014, des femmes israéliennes et palestiniennes ont décidé de créer un mouvement informel : Women Wage Peace. Ces femmes se rassemblent autour d’une exigence aussi simple que terriblement audacieuse : celle que leurs dirigeants se retrouvent à nouveau autour d’une table de négociation. En 2018, elles sont désormais plusieurs dizaines de milliers, de tous horizons politiques et de toutes origines. Elles sont les guerrières de la paix.

A travers ce film et ses prises de paroles récentes, Hanna Assouline s’évertue de proposer une voie humaniste, « sans slogan ni drapeau », pour transcender les différents narratifs antagonistes en vigueur et rassembler tout un chacun au-delà de ses opinions réactionnelles respectives.

Le type de démarche apolitique qu’illustre le documentaire est bien souvent mécompris et accusé de faire fi de la complexité du réel. Il s’agira de s’interroger sur ses propriétés et sa pertinence. Enfin, nous questionnerons ensemble l’essence du mot « paix », dont l’évocation suscite désormais fréquemment suspicion et polémique, afin de comprendre comment rétablir son caractère fédérateur.

Programme :
Ouverture des portes 18h30
Projection du film » Les Guerrières de la Paix » à 19h00
Rencontre avec Hanna Assouline à 20h00 animée par Sarah Halfin

Venez (re)découvrir Hanouka, la fête des lumières, au Musée Juif de Belgique en famille le dimanche 10 décembre 2022 de 11 h à 12h30. 

Alors que les parents seront guidés par le directeur des expositions, Bruno Benvindo, à travers l’exposition d’Erwin Blumenfeld, les enfants, eux, profiterons d’un atelier bricolage spécial Hanouka avec notre médiatrice culturelle ! 

Nous allumerons ensuite ensemble la quatrième bougie de Hanouka en vous racontant l’histoire de la révolte des Maccabim et du miracle qui se produisit dans le temple de Jérusalem au deuxième siècle avant Jésus-Christ.

11h visite guidée et atelier pour enfants – avec Barbara Cuglietta et Audrey Elbaum 

12h Cérémonie allumage des bougies, chants de Hanouka 

12h30 dégustation de beignets traditionnels  

PAF: 12 euros / adulte, gratuit pour les enfants. 

Inscription souhaitée par mail à events@mjb-jmb.org

Image : ארכיון השומר הצעיר יד יערי – Hashomer Hatzair Archives Yad Yaari

License : Creative Commons Attribution 2.5 Generic

Nos visites guidées s’adaptent à l’âge et au niveau de votre groupe. Elles ne transmettent pas seulement notre savoir, mais elles sont également basées sur le principe de l’interactivité, c’est-à-dire sur des échanges, l’écoute de l’autre et les réflexions critiques.

  • LE JUDAÏSME EN BELGIQUE: UN REGARD SUR LES TRADITIONS (gratuit pour les écoles FWB)

Cette exposition met en lumière les pièces les plus emblématiques de notre vaste collection, invitant à découvrir les rites et célébrations rythmant l’année juive. Une introduction au judaïsme, sa diversité, son histoire en Belgique, ainsi que le rôle de la femme.

  • ARTISTES JUIFS DU XXème SIÈCLE (Exposition permanente)

Grâce aux œuvres d’artistes juifs dont le sort avait décidé qu’ils vivraient en Belgique, votre groupe découvrira dans notre grande salle, l’histoire du 20ième siècle à travers l’histoire de l’art. Une viste interactive où les élèves explorent des notions d’esthétique et questionnent les peintures.

  • SHOSHANA WALFISH – ILLUSIVE BODIES (Exposition temporaire)

Shoshana Walfish (°1988) est une artiste canadienne basée à Bruxelles. Ses peintures sont des recherches autour de la représentation du corps féminin. Elle questionne l’idée de la femme-objet et des objets en tant que corps féminins. Entre surréalisme et absurde, elle interroge le regard, l‘objectification, ainsi que les récits produits par l’histoire et par l’histoire de l’art. Elle explore également les allusions esthétiques luxuriantes associées aux organes corporels, tissant ainsi des liens entre la corporalité, le monde naturel, la science et la société. Avec les élèves, nous explorerons la question «qu’est-ce qui change quand une femme peintre s’inspire du corps féminin?»

À partir du 29 septembre 2023, le Musée Juif de Belgique présente une exposition consacrée au photographe Erwin Blumenfeld (1897-1969). Connu pour ses clichés de mode à la créativité exceptionnelle, Blumenfeld est l’auteur d’une œuvre polymorphe où se mêlent inspirations dadaïstes, engagements politiques et expérimentations artistiques. 

Présentant plus d’une centaine de photographies, l’exposition revient sur le destin de ce juif berlinois qui fait partie des avant-gardes culturelles à Amsterdam, puis à Paris, avant de connaître les camps d’internement lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale. Parvenant in extremis à se réfugier à New York en 1941, il y mène une carrière à succès, marquée par une libre exploration de formes et de couleurs.